Avant d'animer et de réaliser des émissions au service culturel de Radio-Canada pendant plus de 25 ans[1], il est chroniqueur littéraire dans plusieurs journaux et revues. Il contribue en outre à la fondation de la revue Parti pris et à celle de l'Union des écrivains québécois, dont il a été le premier secrétaire-trésorier (1977-1979). Membre d'honneur de l'Union des écrivains québécois et vice-président du conseil d'administration du Fonds Gabrielle Roy depuis la mort de la romancière[2].
Son premier roman, Le Cabochon (1964), est le récit d'un adolescent révolté contre le marasme ambiant de son milieu. Ce combat entre un individu insatisfait et irrité par la société revient dans plusieurs de ses œuvres ultérieures, notamment dans la trilogie romanesque des Histoires de déserteurs (1974-1976, version définitive en 1991), dont le troisième tome intitulé Les Rescapés remporte le prix du Gouverneur général 1976[3].
La trilogie romanesque en un seul volume dans une version remaniée sous le titre Histoires de déserteurs, Montréal, Éditions du Boréal, 1991, 456 p. (ISBN2-89052-395-0)
Autres romans
Le Cabochon, Montréal, Éditions Parti pris, 1964
Réédition aux Éditions de l'Hexagone, coll.«Typo», 1989
Le Vent du diable, Montréal, Éditions du Jour, 1968
Réédition aux Éditions Boréal, coll.«Boréal compact», 1998, 121 p. (ISBN2-89052-879-0)
L’Hiver au cœur, Montréal, Éditions XYZ, coll.«Novella», 1987, 77 p. (ISBN2-89261-011-7)
Réédition aux Éditions Boréal, coll.«Boréal compact», 1997
(de) Une nouvelle: Die Zeit der Agonie, en Anders schreibendes Amerika. Literatur aus Québec. dir. Lothar Baier, Pierre Filion. Das Wunderhorn, Heidelberg 2000, pp 101 – 111 (=Le temps de l'agonie, pp 60 –68)
La Chair de poule, Montréal, Éditions Parti pris, 1965
Réédition aux Éditions de l'Hexagone, coll.«Typo», 1989
La Folle d’Elvis, Montréal, Éditions XYZ, 1981
Réédition aux Éditions Boréal, coll.«Boréal compact», 1997, 121 p. (ISBN2-89052-843-X)
cont. Une dernière chance, pp 31 - 38
(de) Eine letzte Chance; en Erkundungen, trad. Frauke Rother. Verlag Volk und Welt, Berlin 1986, pp 53 - 59
Poésie
Le Froid se meurt, Montréal, Atys, 1961
Holocauste à 2 voix, Montréal, Atys, 1961
Poèmes pour durer, Montréal, Éditions du Songe, coll.«Poésie du Québec», 1969, 94 p. (BNF35205564)
Une soirée en octobre , Montréal, Éditions Léméac, coll.«Théâtre Leméac», 1975, 97 p. (ISBN0-7761-0043-2)
Pièces radiophoniques
Le Désir, suivi de Le Perdant, Montréal, Éditions Léméac, coll.«Répertoire québécois», 1973, 71 p. (BNF42387408)
Autres publications
Le Sourire d’Anton ou L’Adieu au roman, carnets, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, 2001, 207 p. (ISBN2-7606-1821-8)
Réédition aux Éditions Boréal, coll.«Boréal compact», 2012
Nous ferons nos comptes plus tard: correspondance (1962-1983) / Jacques Ferron et André Major, Montréal, (Québec), Canada, Lanctôt Éditeur, coll. «Cahiers Jacques Ferron», 2004, 126 p. (ISBN2-89485-304-1)
L'Esprit vagabond - carnets, 1993-1994, Montréal, Éditions du Boréal, 2007
Prendre le large. Carnets 1995-2000, Montréal, Éditions du Boréal, 2012, 232 p. (ISBN978-2-7646-2189-9)
Dansl’œil du hibou. Extraits des carnets 2001-2005, 2014 [lire en ligne].
Nous retrouver à mi-chemin, correspondance (1972-2005) et autres textes (avec Pierre Vadeboncoeur), Montréal (Québec), Canada, Boréal, 2016.
L'Œil du hibou. Carnets 2001-2003, Montréal (Québec), Canada, Boréal, 2017
Les Pieds sur terre. Carnets 2004-2007, Montréal (Québec), Boréal, 2020
Entretiens avec Michel Biron et François Dumont, Montréal (Québec), Boréal, 2021
"J'ai toujours la même curiosité inassouvie et inassouvissable, pour des auteurs qui survivent à l'ombre des grands. C'est un peu par hasard que je tombe sur eux, comme on découvre des champignons en se promenant dans les bois. Leurs livres se retrouvent en pagaille chez les bouquinistes. J'en ouvre quelques-uns, que je laisse tomber, puis un autre où, dès les premiers mots, j'entends une voix qui s'adresse à moi personnellement." Prendre le large, Montréal, (Québec), Canada, Éditions du Boréal, 2012, pages 77-78,