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professeur suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Labhardt, né le à La Chaux-de-Fonds et mort le à Bôle, est un professeur de langue et littérature latine à l’Université de Neuchâtel. Il est l'auteur du rapport fédéral dit Labhardt (1966) qui mena à la réforme du système de financement de la recherche universitaire en Suisse.
Recteur de l'Université de Neuchâtel |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Professeur à l'Université de Neuchâtel |
Conjoint |
Jeanne Niedermann |
Archives conservées par |
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André Labhardt est le fils d’Hans Labhardt, un boucher originaire de La Chaux-de-Fonds, ainsi que d’Emma Marguerite Labhardt, née Benz. Après des études gymnasiales, il commence des études de lettres à l’Université de Neuchâtel où il étudie sous la direction du professeur Max Niedermann, titulaire de la chaire de latin et de linguistique. Très vite, André Labhardt se découvre une vocation de philologue. Il obtient sa licence de lettres classiques en 1933. Par la suite, il part à Munich où il participe, en tant qu'assistant, au pharaonique projet d'encyclopédie latine du Thesaurus Linguae Latinae. En parallèle, en 1936, il présente sa thèse de doctorat ès-lettres consacrée aux gloses de Reichenau. Après son séjour munichois, André Labhardt rentre en Suisse, à Bâle, et devient professeur au gymnase classique[réf. nécessaire].
En 1944[1], alors âgé de trente-trois ans seulement, il est nommé au poste de professeur de langue et littérature latine à l’Université de Neuchâtel pour remplacer Max Niedermann. Poste qu'il ne quittera qu'en 1978, à l'âge de la retraite. Tout au long de sa carrière à l'Université, André Labhardt publie de nombreux travaux sur la latinité et les auteurs latins chrétiens. Il est également l’auteur de nombreuses publications sur les Pères de l’Église[2]. En 1952, et pour la durée de deux ans, il devient le premier neuchâtelois à diriger le prestigieux Institut suisse de Rome[3].
À côté de sa charge d'enseignant et de recteur de l’Université de Neuchâtel[4] (1963-1965), André Labhardt accepte plusieurs mandats fédéraux d'importance qui réformeront en profondeur le système de financement de la recherche en Suisse[5],[6]. Il est d'abord membre (1952-1966) puis président (1963-1966) du conseil de fondation du Fonds national suisse de la recherche scientifique, puis est nommé, en 1962, pour prendre la tête de la Commission fédérale d'experts chargée de l'étude d'une aide fédérale aux universités. Le « rapport Labhardt »[7], né du travail de cette commission, établit un premier état des lieux qui débouchera, en 1966, sur un arrêt fédéral en faveur d'un soutien national aux universités cantonales. Dans la foulée, André Labhardt est nommé vice-président du Conseil suisse de la science. Plus tard, entre 1970 et 1973, il est président de la Conférence des recteurs des universités suisses.
André Labhardt a pris sa retraite en 1978, cédant sa chaire au professeur André Schneider.
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