André Bossuat, né à Paris en 1892 et mort dans la même ville en 1967, est un agrégé français d'histoire et de géographie, directeur de recherches au CNRS.
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André Bossuat est né à Paris, dans le 10e arrondissement, le 30 décembre 1892, fils d'Auguste Bossuat, employé, et de Mélanie Bastouch. La famille est alors domiciliée au 75, boulevard Magenta[1].
Né dans une famille originaire de Saint-Martin-sur-Nohain dans la Nièvre, il restera tout au long de sa vie attaché à la terre de ses ancêtres. Il fera d'ailleurs l'acquisition d'une maison aux Cabets, commune de Suilly-la-Tour, en 1939, et y viendra régulièrement prendre ses vacances.[réf.nécessaire]
Il épouse le 13 juin 1925 Thérèse Vivier à Paris, dans le 5e arrondissement[1].
Agrégé d'histoire et de géographie, il passe sa thèse de doctorat ès-lettres à la faculté des lettres de Paris en 1936. Sa thèse principale est consacrée à Perrinet Gressart et François de Surienne, agents de l'Angleterre, contribution à l'étude des relations de l'Angleterre et de la Bourgogne avec la France, sous le règne de Charles VII et sa thèse complémentaire à Antoine de la Taverne, prévôt de l'Abbaye de Saint-Vaast d'Arras. Journal de la Paix d'Arras (1435).
Réédition: André Bossuat, Le bailliage royal de Montferrand, Clermont-Ferrand, Association des publications de la Faculté des lettres, coll.«Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Clermont-Ferrand II» (no23), , 2eéd., 201p.
Gabriel Fournier, « André Bossuat », La Camosine-Les Annales du Pays nivernais, no164, p.41.
Gabriel Fournier, «André Bossuat, professeur d'histoire du Moyen Âge et historien de l'Auvergne», Revue d'Auvergne, Clermont-Ferrand, t.82, no2, , p.85-94.
Gabriel Fournier, «André Bossuat, historien du XVesiècle français», Cahiers d'histoire, , p.267-284.
Louis Trénard, «Un historien du XVesiècle français: André Bossuat», Revue du Nord, Lille, Université de Lille - Faculté des Lettres et Sciences humaines, t.LI, no200, , p.156-157 (lire en ligne).