L’ancien tramway d'Angers est un ancien réseau de tramway urbain et périurbain inauguré en 1896. Il était composé en 1906 de six lignes urbaines et de deux lignes périurbaines vers Érigné et Trélazé. Il desservait principalement Angers et le sud de son agglomération avant sa fermeture en 1949 au profit de l'utilisation du bus.
Ancien tramway d'Angers | ||
Situation | Angers (Maine-et-Loire, Pays de la Loire) | |
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Type | Tramway | |
Entrée en service | ||
Fin de service | ||
Lignes | 6 | |
Rames | 31 motrices et 12 remorques | |
Écartement des rails | Voie métrique | |
Propriétaire | Ville d'Angers | |
Exploitant | Compagnie des tramways électriques d'Angers | |
Réseaux connexes | Petit Anjou | |
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Histoire
Les prémices
Dès 1828, la ville d'Angers était déjà pourvue de lignes régulières d'omnibus mais n'offrant pas de capacités suffisantes.
Le la société Waring frères et Paraire, qui s'impliqua également dans des projets de tramways hippomobiles à Caen et à Rennes, dépose un projet de création d'un réseau de tramway à chevaux. Une ligne formerait un cercle sur la rive droite de la Maine et l'autre en direction des Ponts-de-Cé[1].
La déclaration d'utilité publique est établie le , sans obtenir de suite favorable du ministre des travaux publics. Cela est dû principalement au manque de motivation de la municipalité (l'utilité publique ayant été adoptée à une courte majorité)[réf. nécessaire]
Cinq autres projets de tramways suivront sans succès[réf. nécessaire], avant que ne soit étudié, à la fin du XIXe siècle, l'établissement d'un réseau de tramway électrique par deux entrepreneurs, MM Ennemond Faye, banquier et l'industriel Alexandre Grammont, qui furent également à l'origine du tramway de Rennes, du Mans, de Limoges et de Besançon.
La Compagnie des tramways électriques d'Angers
Cette compagnie se substitue à Mrs Ennemond Faye et Alexandre Grammont, le [2]. Son siège se trouve à Lyon, 26 rue de la République. Un de ses administrateurs est monsieur Jacques Brac de la Perrière[2]. Elle établit un réseau dans la ville comprenant deux lignes :
- Angers à Erigné
- Angers à la Pyramide
- Angers (place du Ralliement) à Saint-Jacques
Ces lignes sont déclarées d'utilité publiques le [3] et [2].
Les essais commencent le pour finir le , jour de l'inauguration.
L'arrivée du tramway provoque beaucoup d'enthousiasme de la part des Angevins.
Entre 1907 et 1913 plusieurs programmes de remaniement sont étudiés, stoppés par le début de la Première Guerre mondiale.
La fin du réseau
En 1925 apparaissent les premiers autobus. Ils remplaceront les tramways dans le secteur urbain progressivement à partir de 1932. Les lignes suburbaines sont conservées.
Le , l'exploitation du réseau de tramway est arrêtée[4].
Jusqu'en 1965, la Compagnie des tramways électriques d'Angers subsiste, avant d'être nommée Compagnie des Transports Angevin.
Près de 50 ans après sa fermeture, un nouveau projet est apparu. En 2011, le nouveau tramway d'Angers relie la ville d'Avrillé au quartier de la Roseraie au sud d'Angers.
Infrastructure
Les lignes étaient à voie métrique, et se croisaient toutes place du Ralliement, où la plupart avaient leur origine.
Lignes urbaines
- Génie ↔ Place Ney
- Pélican ↔ Gare Saint-Serge
- Gare Saint-Laud ↔ Caserne de la route de Paris
- Place du Ralliement ↔ Place Lionnaise
- Place du Ralliement ↔ Route de Nantes
- Place du Ralliement ↔ Madeleine
- Tramway, place Lionnaise…
- Place du Ralliement. Les voies du tramway actuel sont perpendiculaires à celles que l'on voit sur cette carte postale du tout début du XXe siècle
- Des cantonniers déplacent des rails pour installer une voie de tramway devant le Jardin des Plantes
- Tramway de la ligne 1 pour Génie devant la statue de Marguerite d'Anjou
- La Place du Ralliement et la rue Lenepveu
- Place Lionnaise
- Boulevard de la Mairie
Lignes suburbaines
Exploitation
Matériel roulant
Le matériel roulant initial était constitué par 31 motrices à plates-formes externes ouvertes et à deux moteurs de 15 CV de type Sprague et de 12 remorques ouvertes à deux essieux, complété peu après par trois motrices et trois remorques.
L'accès aux motrices se faisait dans l'angle arrière droit, par un emmarchement, habituel dans les réseaux de tramways français de l'époque.
Le matériel roulant a été complété en 1935-1938 par huit motrices construites par la Société Horme et Buire, acquises d'occasion au réseau de Tours, puis de trois motrices Thomson provenant du réseau du Mans vers 1946
L'ensemble du matériel restera dans son état d'origine jusqu'à la fin de l'exploitation, hormis la fermeture partielle des plates-formes d'extrémité après la Première Guerre mondiale[5],[6].
Vestiges et matériels préservés
La caisse de la motrice no 15, construite en 1912-1913 par la Buire, circulant sur les lignes suburbaines de Trélazé et d'Erigné jusqu'à leur fermeture en 1949, est en attente de restauration par l'Association des amis du Petit Anjou (AAPA)[7].
Notes et références
Voir aussi
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