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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alphonse-Théodore Lecointe, né le à Évreux et mort le à Paris, est un général et homme politique français.
Sénateur de la Troisième République | |
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à partir du | |
Gouverneur militaire de Paris | |
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Gouverneur militaire de Lyon | |
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Naissance | |
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Décès | |
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Nationalité | |
Formation |
École spéciale militaire de Saint-Cyr (à partir de ) |
Activités |
Homme politique, militaire |
Grade militaire | |
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Conflits | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1530)[1] |
Fils de Jacques-Pierre Lecointe, major d'infanterie, Alphonse est élève au collège d’Évreux puis rentre à l'école de Saint-Cyr en 1837 et devient successivement sous-lieutenant d'infanterie (1839), lieutenant (1842), capitaine (1848), et major (1854).
Il prit part à la guerre de Crimée comme chef de bataillon au 10e régiment de ligne, fut attaché au corps du général Bosquet et assista à la bataille de l'Alma et à la bataille de Malakoff, le . Il alla prendre part en Algérie à l'expédition de la Grande-Kabylie, s'empara du Fort l'Empereur, et revint en France au moment de la guerre d'Italie.
Sa division, qui appartenait au 3e corps, sous les ordres de Mac-Mahon, contribua au succès de la bataille de Magenta, en dégageant à Buffalora la division des grenadiers de la garde, très éprouvée. Blessé le même jour et promu lieutenant-colonel le , il vint en garnison à Paris après la guerre, et fut promu colonel en 1864.
Appelé, en 1866, au commandement du 2e régiment de grenadiers de la garde impériale, il fit, à la tête de ce régiment, la Guerre franco-allemande de 1870 à l'armée du Rhin ; enfermé dans Metz, il fut blessé à Rezonville, s'échappa au moment de la capitulation, et rejoignit l'Armée du Nord, dirigée par Faidherbe, où il fut nommé, le , au commandement d'une brigade du 22e corps. Après la retraite d'Amiens, commandant du 22e corps dédoublé, il assista aux combats de Pont-Noyelles, Bapaume et Saint-Quentin. Toutes communications étant alors coupées entre l'armée du Nord et le reste de la France, le 22e corps, qui comptait encore 18 000 combattants et 60 bouches à feu, reçut ordre de s'embarquer à Dunkerque pour rallier Cherbourg et l'armée de Normandie.
Promu général de division, le , le général Lecointe fut mis en disponibilité, puis rappelé à l'activité en 1873, comme commandant de la 1re division du 1er corps à Lille. Placé à la tête du 17e corps à Toulouse en 1878, puis du 14e corps (Lyon) l'année suivante, en , il devint gouverneur militaire de Lyon, et, en 1881, remplaça le général Clinchant en tant que gouverneur militaire de Paris.
Il fut élu, le , sénateur de l'Eure, en remplacement de Jean-Louis Lepouzé invalidé et décédé entre-temps. Il siégea à gauche, soutint les ministères républicains, et fut réélu, au renouvellement triennal du . Il reprit sa place à gauche, et continua de voter avec les républicains de la Chambre haute, tout en s'abstenant sur l'expulsion des princes. En dernier lieu, il s'est prononcé pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger. Le général Lecointe a été maintenu dans le cadre d'activité, sans limite d'âge, comme ayant commandé en chef devant l'ennemi.
Ses obsèques sont célébrées en l'église Saint-Sulpice de Paris et il est inhumé à Magny-en-Bessin[2].
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