Alphonse Bérenger
homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alphonse Marie Marcellin Thomas Bérenger, dit Bérenger de la Drôme, né à Valence (Dauphiné) le et mort le à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), est un magistrat et homme politique français.
Alphonse Bérenger
dit Bérenger de la Drôme
dit Bérenger de la Drôme
Conseiller général de Vaucluse | |
---|---|
- | |
Président de chambre à la Cour de cassation | |
à partir de | |
Député de Vaucluse | |
- | |
Député de Vaucluse | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 80 ans) Saint-Germain-en-Laye |
Nom de naissance |
Alphonse Marie Marcellin Thomas Bérenger |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie |
Jules Bérenger (d) |
Enfant |
Membre de | |
---|---|
Distinction |
Biographie
Résumé
Contexte

Dessin de Grandville paru dans La Caricature en .
De gauche à droite : L'aspergeur, le général Georges Mouton ; le diacre, le général Jean-François Jacqueminot ; un président à cheval sur le règlement, Amédée Girod de l'Ain ; 1er porteur, Clément-François-Victor-Gabriel Prunelle ; 2e porteur, Benjamin-François Levrault ; un citoyen, le roi Louis-Philippe Ier, le visage caché par un livre ; les enfants de chœur, Jean Vatout, Auguste Hilarion de Kératry, Alphonse-Marie-Marcellin-Thomas Bérenger, Antoine Gabriel Jars, Alphonse Jacques Mahul, Auguste Victor Hippolyte Ganneron ; le sous-diacre.
Alphonse Marie Marcellin Thomas Bérenger naît le 31 mai 1785 à Valence[1]. Il est le fils de Marcelin René Bérenger, président du tribunal criminel du département de la Drôme[2], et de son épouse, Marie Marthe Héry.
Alphonse Bérenger est conseiller auditeur puis avocat général à la Cour d'appel de Grenoble en 1811. Il poursuit sa carrière à Paris en tant que conseiller à la Cour de cassation en 1831, puis est nommé président de chambre à la Cour de cassation en 1849[3]. Il dirige les débats dans les procès politiques jugés à Bourges (1848) et à Versailles (1849)[4].
Dans les années 1820, il participe à la charbonnerie[5]. Il est député de la Drôme en 1815 puis de 1827 à 1839, et membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Il nommé Pair de France le 7 novembre 1839[6].
En , il fait partie des fondateurs de la Société française pour l'abolition de l'esclavage.
Distinctions
Œuvres
En savoir plus
Bibliographie
- Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe – XXe siècles, Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne/CNRS), 2010.
- Isabelle Havelange, Françoise Huguet, Bernadette Lebedeff-Choppin, « BÉRENGER Alphonse Marcelin Thomas », in Les Inspecteurs généraux de l'Instruction publique. Dictionnaire biographique 1802-1914, Institut national de recherche pédagogique, 1986.
- Philippe Le Bas, France, Dictionnaire encyclopédique, 1840, p. 387.
- Alan Spitzer, Old Hatreds and Young Hopes, The French Carbonari against the Bourbon Restauration, Havard University Press, 1971.
- « Alphonse Bérenger », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
Notes et références
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.