Alphonse Bérenger

homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Alphonse Marie Marcellin Thomas Bérenger, dit Bérenger de la Drôme, né à Valence (Dauphiné) le et mort le (à 80 ans) à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), est un magistrat et homme politique français.

Faits en bref Conseiller général de Vaucluse, 1833-1840 ...
Alphonse Bérenger
dit Bérenger de la Drôme
Fonctions
Conseiller général de Vaucluse
-
Président de chambre à la Cour de cassation
à partir de
Député de Vaucluse
-
Député de Vaucluse
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Alphonse Marie Marcellin Thomas Bérenger
Nationalité
Activités
Fratrie
Jules Bérenger (d)
Enfant
Autres informations
Membre de
Distinction
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Biographie

Résumé
Contexte
Thumb
« Te deum à l'autel de la paix »
Dessin de Grandville paru dans La Caricature en .
De gauche à droite : L'aspergeur, le général Georges Mouton ; le diacre, le général Jean-François Jacqueminot ; un président à cheval sur le règlement, Amédée Girod de l'Ain ; 1er porteur, Clément-François-Victor-Gabriel Prunelle ; 2e porteur, Benjamin-François Levrault ; un citoyen, le roi Louis-Philippe Ier, le visage caché par un livre ; les enfants de chœur, Jean Vatout, Auguste Hilarion de Kératry, Alphonse-Marie-Marcellin-Thomas Bérenger, Antoine Gabriel Jars, Alphonse Jacques Mahul, Auguste Victor Hippolyte Ganneron ; le sous-diacre.

Alphonse Marie Marcellin Thomas Bérenger naît le 31 mai 1785 à Valence[1]. Il est le fils de Marcelin René Bérenger, président du tribunal criminel du département de la Drôme[2], et de son épouse, Marie Marthe Héry.

Alphonse Bérenger est conseiller auditeur puis avocat général à la Cour d'appel de Grenoble en 1811. Il poursuit sa carrière à Paris en tant que conseiller à la Cour de cassation en 1831, puis est nommé président de chambre à la Cour de cassation en 1849[3]. Il dirige les débats dans les procès politiques jugés à Bourges (1848) et à Versailles (1849)[4].

Dans les années 1820, il participe à la charbonnerie[5]. Il est député de la Drôme en 1815 puis de 1827 à 1839, et membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Il nommé Pair de France le 7 novembre 1839[6].

En , il fait partie des fondateurs de la Société française pour l'abolition de l'esclavage.

Distinctions

  • Chevalier de la Légion d'honneur (30 avril 1831)[7]
  • Officier de la Légion d'honneur (30 septembre 1832)[7]
  • Grand officier de la Légion d'honneur (5 août 1857)[7]

Œuvres

  • Nouvelles de l'Empereur Justinien (1807)
  • De la religion dans ses rapports avec l'éloquence (1813)
  • De la justice criminelle en France (1818)
  • Mémoires de Barnave (1843)
  • De la répression pénale, de ses formes et de ses effets (1853) T1 T2

En savoir plus

Bibliographie

  • Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe – XXe siècles, Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne/CNRS), 2010.
  • Isabelle Havelange, Françoise Huguet, Bernadette Lebedeff-Choppin, « BÉRENGER Alphonse Marcelin Thomas », in Les Inspecteurs généraux de l'Instruction publique. Dictionnaire biographique 1802-1914, Institut national de recherche pédagogique, 1986.
  • Philippe Le Bas, France, Dictionnaire encyclopédique, 1840, p. 387.
  • Alan Spitzer, Old Hatreds and Young Hopes, The French Carbonari against the Bourbon Restauration, Havard University Press, 1971.
  • « Alphonse Bérenger », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]

Article connexe

Liens externes

Notes et références

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