Alexandru V Coconul est le fils aîné de Radu IX Mihnea qu'il remplace encore enfant du à sur le trône de Valachie. Puis il est nommé prince de Moldavie de au . Il meurt à Constantinople le à l'âge de 21 ans, peut-être empoisonné.
À 14 ans, en 1625, on l'a marié à Roxane ou Ruxandra, jeune princesse phanariote de 20 ans, fille de Skarlatos Baglitziris. Après son décès, sa jeune veuve se remarie en 1635 avec le prince phanariote Nicolas Mavrocordato. Ils seront les parents d'Alexandre Mavrocordato. Elle vivra 79 ans jusqu'en 1684.
Alexandru Dimitrie XenopolHistoire des Roumains de la Dacie trajane: Depuis les origines jusqu'à l'union des principautés. E Leroux Paris (1896)
Nicolas IorgaHistoire des Roumains et de la romanité orientale. (1920)
(ro) Constantin C. Giurescu & Dinu C. Giurescu, Istoria Românilor Volume III (depuis 1606), Editura Ştiinţifică şi Enciclopedică, Bucureşti, 1977.
Jean Nouzille La Moldavie, Histoire tragique d'une région européenne, Ed. Bieler, (ISBN2-9520012-1-9).
Gilles Veinstein, Les Ottomans et la mort (1996) (ISBN9004105050).
Traian Sandu, Histoire de la Roumanie, Perrin (2008).
Joëlle Dalegre Grecs et Ottomans 1453-1923. De la chute de Constantinople à la fin de l’Empire Ottoman, L’Harmattan Paris (2002) (ISBN2747521621).
Le candidat au trône devait ensuite "amortir" ses "investissements" par sa part sur les taxes et impôts, verser en outre le tribut aux Ottomans, et s'enrichir néanmoins. Pour cela, un règne d'au moins un an était nécessaire, mais la "concurrence" était rude, certains souverains ne parvenaient pas à se maintenir assez longtemps sur le trône, et devaient ré-essayer. Cela explique la brièveté de beaucoup de règnes, les règnes interrompus et repris, et parfois les règnes à plusieurs (co-princes). En fait, le gouvernement était assuré par le Mare Vornic (premier ministre), ses ministres (spatar-armée, vistiernic-finances, paharnic-économie, logofat-intérieur... approximativement) et par le Sfat domnesc (conseil des boyards). Concernant le tribut aux Turcs, la vassalité des principautés roumaines envers l'Empire ottoman ne signifie pas, comme le montrent par erreur beaucoup de cartes historiques, qu'elles soient devenues des provinces turques et des pays musulmans. Seuls certains territoires moldaves et valaques sont devenus ottomans: en 1422 la Dobrogée au sud des bouches du Danube, en 1484 la Bessarabie alors dénommée Boudjak, au nord des bouches du Danube (ce nom ne désignait alors que les rives du Danube et de la mer Noire), en 1538 les rayas de Brăila alors dénommée Ibrahil et de Tighina alors dénommée Bender, et en 1713 la raya de Hotin. Le reste des principautés de Valachie et Moldavie (y compris la Moldavie entre Dniestr et Prut qui sera appelée Bessarabie en 1812, lors de l'annexion russe) ont conservé leurs propres lois, leur religion orthodoxe, leurs boyards, princes, ministres, armées et autonomie politique (au point de se dresser plus d'une fois contre le Sultan ottoman). Les erreurs cartographiques et historiques sont dues à l'ignorance ou à des simplifications réductrices. Voir Gilles Veinstein et Mihnea Berindei: L'Empire ottoman et les pays roumains, EHESS, Paris, 1987.