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Alexandre-François Hureau de Senarmont, né le à Chartres (Eure-et-Loir), paroisse Saint-Aignan[2], et mort le à Morancez (Eure-et-Loir), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activité | |
Enfant | |
Parentèle |
Henri Hureau de Sénarmont (petit-fils) |
Arme |
artillerie |
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Grade militaire | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 30)[1] |
Il est le fils de Claude Alexandre Hureau, écuyer, sieur de Senarmont, né à Chartres, paroisse Saint-Saturnin le , capitaine d'infanterie au régiment d'Ouroy[3], chevalier de Saint-Louis, blessé d'un coup de feu à la bataille de Malplaquet en 1709 et tué par un boulet de canon le près de Spire[4], et de Marie Anne Adrienne Mathurine Rosse du Rosel, morte en 1747[5], fille de René Rosse, écuyer, sieur du Rosel, fourrier du Roi, demeurant à Dreux où il est décédé en 1753[6], domiciliée à Chartres, rue des Grenets, paroisse Saint-Aignan.
Il entre en service le et fait la campagne de 1748 dans la Flandre hollandaise. En 1753, il est officier avec son frère Jean Jacques dans le régiment royal artillerie, bataillon de Soucy, en garnison à Metz[7]. En 1759, il est sous-aide major au corps royal d'artillerie[8]. Il participe aux batailles de Willingshausen, Groningen et Freiberg en 1762. En 1763 il est nommé major au corps royal d'artillerie, brigade de Sobrevois. En 1767, il est capitaine aide-major au régiment de Toul.
Il se fait également appeler Hureau des Grenets[9] avant son anoblissement, en même temps que son frère, Alexandre Claude Charles René Hureau de Sénarmont (1728-1789), capitaine au régiment de Vaubécourt (1759), par lettres patentes de Louis XVI en .
Devenu chef de brigade au régiment d'artillerie de Besançon le , il embarque à Brest pour l'Inde sur l'escadre de Suffren. Il sert aux première puis deuxième bataille de Gondelour et à celle de Trinquomalé et rentre en France, à Dreux, en 1786. Lors de la disette de 1789, mandaté par la municipalité de Dreux, il se démène pour obtenir 100 sacs de grains pour les habitants.
Commandant en chef de l'artillerie de l'armée du Rhin sous les ordres de d'Aboville et de l'armée du Centre sous les ordres de Kellermann. Il est promu maréchal de camp le , et il est grièvement blessé à la bataille de Valmy le . Il est élevé au grade de général de division à l'armée d'Italie le , et il est admis à la retraite le .
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le .
Il est représenté sur le tableau d'Horace Vernet La Bataille de Valmy : au centre, blessé, porté par deux soldats. Le tableau original de Horace Vernet (1826) est à la National Gallery à Londres, une copie de 1835, se trouve au château de Versailles.
La maison qu'il possédait à Dreux 19, rue Godeau (alors appelée rue Evêché), construite en 1786, dans laquelle il demeurait depuis sa retraite en 1793, propriété de ses beaux-parents et dont sa femme avait hérité, fut détruite en 1967[10].
Il meurt dans sa terre de Voisins, commune de Morancez, le [11].
Alexandre François Hureau de Sénarmont a deux frères et une sœur[12] :
Le , Alexandre-François de Sénarmont épouse à Dreux, en l'église Saint-Pierre, Marie Leveillard, fille de Guillaume Leveillard, médecin de Dreux, avec laquelle il a trois enfants :
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