Alexandre-François de Senarmont

De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Alexandre-François Hureau de Senarmont, né le à Chartres (Eure-et-Loir), paroisse Saint-Aignan[2], et mort le à Morancez (Eure-et-Loir), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Faits en bref Naissance, Décès ...
Alexandre-François de Senarmont
Biographie
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Morancez
Nationalité
Activité
Enfant
Parentèle
Autres informations
Arme
artillerie
Grade militaire
Distinction
Archives conservées par
Fermer

Biographie

Résumé
Contexte
Thumb
"La bataille de Valmy" par Horace Vernet, 1826, National Gallery, Londres, la version du château de Versailles est une copie de Mauzaisse de 1835

Il est le fils de Claude Alexandre Hureau, écuyer, sieur de Senarmont, né à Chartres, paroisse Saint-Saturnin le , capitaine d'infanterie au régiment d'Ouroy[3], chevalier de Saint-Louis, blessé d'un coup de feu à la bataille de Malplaquet en 1709 et tué par un boulet de canon le près de Spire[4], et de Marie Anne Adrienne Mathurine Rosse du Rosel, morte en 1747[5], fille de René Rosse, écuyer, sieur du Rosel, fourrier du Roi, demeurant à Dreux où il est décédé en 1753[6], domiciliée à Chartres, rue des Grenets, paroisse Saint-Aignan.

Il entre en service le et fait la campagne de 1748 dans la Flandre hollandaise. En 1753, il est officier avec son frère Jean Jacques dans le régiment royal artillerie, bataillon de Soucy, en garnison à Metz[7]. En 1759, il est sous-aide major au corps royal d'artillerie[8]. Il participe aux batailles de Willingshausen, Groningen et Freiberg en 1762. En 1763 il est nommé major au corps royal d'artillerie, brigade de Sobrevois. En 1767, il est capitaine aide-major au régiment de Toul.

Il se fait également appeler Hureau des Grenets[9] avant son anoblissement, en même temps que son frère, Alexandre Claude Charles René Hureau de Sénarmont (1728-1789), capitaine au régiment de Vaubécourt (1759), par lettres patentes de Louis XVI en .

Devenu chef de brigade au régiment d'artillerie de Besançon le , il embarque à Brest pour l'Inde sur l'escadre de Suffren. Il sert aux première puis deuxième bataille de Gondelour et à celle de Trinquomalé et rentre en France, à Dreux, en 1786. Lors de la disette de 1789, mandaté par la municipalité de Dreux, il se démène pour obtenir 100 sacs de grains pour les habitants.

Commandant en chef de l'artillerie de l'armée du Rhin sous les ordres de d'Aboville et de l'armée du Centre sous les ordres de Kellermann. Il est promu maréchal de camp le , et il est grièvement blessé à la bataille de Valmy le . Il est élevé au grade de général de division à l'armée d'Italie le , et il est admis à la retraite le .

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le .

Il est représenté sur le tableau d'Horace Vernet La Bataille de Valmy : au centre, blessé, porté par deux soldats. Le tableau original de Horace Vernet (1826) est à la National Gallery à Londres, une copie de 1835, se trouve au château de Versailles.

La maison qu'il possédait à Dreux 19, rue Godeau (alors appelée rue Evêché), construite en 1786, dans laquelle il demeurait depuis sa retraite en 1793, propriété de ses beaux-parents et dont sa femme avait hérité, fut détruite en 1967[10].

Il meurt dans sa terre de Voisins, commune de Morancez, le [11].

Famille et descendance

Alexandre François Hureau de Sénarmont a deux frères et une sœur[12] :

  • Alexandre Claude Charles René Hureau de Sénarmont (1724-1789), capitaine au régiment de Montboissier qui prendra le nom de régiment de Joyeuse en 1751 et de régiment de Vaubécourt en 1755, marié avec Hélène Leveillard. Anobli avec son frère par lettres patentes de Louis XVI en .
  • Anne Marie Hureau, décédée en 1744[13].
  • Alexandre Jean Jacques Hureau du Rozel, né en 1735, sous-lieutenant dans le régiment royal d'artillerie, bataillon de Soucy, mort sans postérité au Havre le 8 mai 1758 à l'âge de 22 ans[14].

Le , Alexandre-François de Sénarmont épouse à Dreux, en l'église Saint-Pierre, Marie Leveillard, fille de Guillaume Leveillard, médecin de Dreux, avec laquelle il a trois enfants :

Sources

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Références

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.