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général et ministre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Aimé Marie Gaspard de Clermont-Tonnerre, 5e duc de Clermont-Tonnerre (Paris, - Glisolles, ) est un homme politique et militaire français.
Gaspard de Clermont-Tonnerre | ||
Portrait du 5e duc de Clermont-Tonnerre au XIXe siècle. | ||
Fonctions | ||
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Maire de Glisolles | ||
Ministre de la Guerre | ||
– (3 ans et 5 mois) |
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Monarque | Louis XVIII Charles X |
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Président du Conseil | Joseph de Villèle | |
Gouvernement | Villèle | |
Prédécesseur | Ange de Damas | |
Successeur | Louis-Victor de Caux de Blacquetot | |
Ministre de la Marine et des Colonies | ||
– (2 ans, 7 mois et 21 jours) |
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Monarque | Louis XVIII | |
Président du Conseil | Joseph de Villèle | |
Gouvernement | Villèle | |
Prédécesseur | Pierre-Barthélémy Portal d'Albarèdes | |
Successeur | Christophe de Chabrol de Crouzol | |
Membre de la Chambre des pairs Pair héréditaire | ||
– (15 ans et 14 jours) Pairie héréditaire |
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Prédécesseur | Pairie créée | |
Successeur | Refuse de prêter serment | |
Conseiller général de l'Eure | ||
– (12 ans, 5 mois et 8 jours) |
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Circonscription | Canton de Conches-en-Ouche | |
Prédécesseur | Claude Broutin-Dumanoir | |
Successeur | Gaspard de Clermont-Tonnerre | |
Biographie | ||
Titre complet | Prince de Clermont-Tonnerre, duc de Clermont-Tonnerre | |
Nom de naissance | Aimé Marie Gaspard de Clermont-Tonnerre | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Paris 10e (France) | |
Date de décès | (à 85 ans) | |
Lieu de décès | Château de Glisolles, Glisolles (Eure, France) | |
Sépulture | Cimetière de Glisolles | |
Nationalité | Française | |
Parti politique | Ultraroyaliste (1815-1830) Légitimiste (1830-1865) |
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Père | Gaspard Paulin de Clermont-Tonnerre | |
Mère | Anne de Boulainvilliers | |
Conjoint | Charlotte de Carvoisin d'Achy | |
Enfants | 5 enfants dont : Gaspard de Clermont-Tonnerre | |
Famille | Maison de Clermont-Tonnerre | |
Diplômé de | École polytechnique | |
Profession | homme politique, militaire | |
Religion | Catholicisme | |
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Armes. | ||
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Aimé Marie Gaspard de Clermont-Tonnerre est le fils de Gaspard Paulin de Clermont-Tonnerre, 4e duc de Clermont-Tonnerre, et de Anne Marie Louise Bernard de Boulainvilliers.
Par son père, il est issu de la Maison de Clermont-Tonnerre. Par sa mère, il descend, notamment, du banquier et financier Samuel Bernard, de Gabriel de Boulainvilliers, marquis de Boulainvilliers ainsi que de l'historien et écrivain Henri de Boulainvilliers.
En 1799, il entre à l’École polytechnique, à l'école de Châlons puis à celle de Metz et en sort dans l'artillerie. En 1802, il est nommé adjoint du professeur de fortification à l'école de Metz. En 1803, il devient chef d'études à l'École polytechnique. En 1805, il est aide de camp du général Mathieu Dumas. En 1806, il sert sous Masséna en Italie. Le , il devient capitaine d'artillerie légère de la Garde napolitaine et, devenu chef d'escadron, suit Joseph Bonaparte en Espagne, comme aide de camp. Colonel le , il fait les campagnes d'Espagne jusqu'en 1814.
Le , lors de la Première Restauration, il entre au service du roi Louis XVIII, lieutenant des mousquetaires gris, puis colonel des grenadiers à cheval de la Garde royale.
Maréchal de camp la veille des Cent-Jours, il suit Louis XVIII à Gand. Le , il est promu grand officier de la Légion d'honneur.
Le , à la Seconde Restauration, il est nommé commandant de la 1re brigade de la 1re division de cavalerie de la Garde. En , il est promu lieutenant général.
Le , il devient pair de France. Il siège à la Chambre des Pairs avec son père. Il vote la mort du maréchal Ney.
En , il devient, dans le cabinet Villèle, ministre de la Marine et des Colonies, jusqu'au . Il est choisi à ce poste plutôt que le comte de Vaublanc proposé par la droite. Il envoie Hyacinthe de Bougainville faire une expédition autour du monde de 1824 à 1826 à bord du Thétis et de l'Espérance. Son nom est alors donné à l'atoll Reao, en Polynésie française.
Quelques jours après avoir quitté le ministère de la Marine, il devient ministre de la Guerre jusqu'au . Pendant son ministère, il améliore l'organisation et l'administration des armées. Il prépare l'organisation de l'expédition d'Alger, qui sera mise en œuvre par l'un de ses successeurs.
Le , alors que les manifestations commencent à Paris, il est chargé par le roi Charles X de prendre le commandement (vacant) de la division militaire de Rouen. Les révolutionnaires ayant pris le pouvoir à Paris entre-temps, il quitte Rouen le pour Achy, où il réside alors le plus souvent, et revoit Charles X une dernière fois sur la route de son exil, à Dreux, le [1].
À l'avènement de Louis-Philippe Ier, il refuse de prêter serment au nouveau régime ; il est admis à la retraite et se tient à l'écart des affaires publiques.
À la mort de son père, en 1842, il devient le 5e duc de Clermont-Tonnerre.
À plusieurs reprises, il visite à Göritz le roi Charles X, puis le fils de celui-ci, le duc d'Angoulême et à Frohsdorf, le comte de Chambord[2].
En 1836, il assiste à Goritz aux derniers moments et aux obsèques du roi Charles X, en 1844 à celles du duc d'Angoulême[3].
Il hérite du château de Glisolles (Eure) et son épouse de celui d'Achy (Oise).
En 1851, il est sollicité par la ville d'Evreux pour obtenir du gouvernement que le chemin de fer de Paris à Cherbourg traverse le département de l'Eure et comporte une gare à Evreux. Après différentes audiences avec Louis Napoléon Bonaparte, alors prince-président, et plusieurs de ses ministres, la délégation qu'il mène obtient finalement gain de cause[4].
Sous le Second Empire, il est élu conseiller général du canton de Conches-en-Ouche (Eure).
À la fin des années 1850 et au début des années 1860, il consacre ses loisirs à la publication d'une nouvelle traduction des œuvres de l'orateur grec Isocrate. Cette œuvre voit le jour en 1863 et 1864[5].
Il meurt le en son château de Glisolles. Ses obsèques solennelles ont lieu en présence du préfet de l'Eure, Eugène Janvier de La Motte, du général de Lacharrière, commandant militaire du département, de son ancien aide de camp, Alexis de Villaret de Joyeuse et de plusieurs détachements militaires[6].
Il épouse, le 8 mai 1811, Charlotte Mélanie de Carvoisin d'Achy (1791-1874)[7], fille de Jacques François de Carvoisin d'Achy, marquis d'Achy et de Jeanne Charlotte Sombret. Ils ont cinq enfants :
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