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violeur en série français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Dino Scala, né le , est un violeur en série français, auteur de crimes et délits commis entre 1988 et 2018 en France et en Belgique autour de la rivière de la Sambre[1].
Dino Scala | |
Violeur en série | |
---|---|
Information | |
Naissance | |
Nationalité | Française |
Surnom | « Le Violeur de la Sambre » « Le Violeur à la cordelette » « Le Violeur au bonnet » « Le Violeur du matin » |
Sexe | Masculin |
Sentence | 20 ans de réclusion criminelle assortis d'une période de sûreté de 13 ans |
Actions criminelles | Viols et agressions sexuelles |
Affaires | Affaire du violeur de la Sambre |
Victimes | 56, une quarantaine avouée |
Période | - |
Pays | France, Belgique |
Régions | Hauts-de-France, Wallonie |
Ville | Le Quesnoy, Hautmont, Neuf-Mesnil, Maubeuge, Aulnoye-Aymeries, Leval, Saint-Remy-du-Nord, Rousies, Erquelinnes |
Arrestation | |
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Surnommé par les médias « le Violeur de la Sambre » en raison du lieu de ses actes, et du côté belge comme « le Violeur à la cordelette », « le Violeur au bonnet » ou encore « le Violeur du matin » à cause de son mode opératoire, il a avoué, à plusieurs reprises, avoir fait environ une quarantaine de victimes. Il est inculpé pour 17 viols, 12 tentatives de viols ainsi que 27 agressions sexuelles ou tentatives, pour un total de 56 victimes.
Arrêté en février 2018, à l'âge de 57 ans, après une agression manquée, il est jugé et condamné le à 20 ans de réclusion criminelle.
Dino Scala, né le , est mécanicien-monteur chez Jeumont Electric, dans le département du Nord. Vivant à Pont-sur-Sambre, père de trois enfants et jeune grand-père, il possédait un casier judiciaire vierge lors de sa condamnation.
Il est décrit par le maire de sa commune comme quelqu'un de « très attachant, très serviable avec la population, connu de tous, courageux par son travail ». L'élu déclare que les habitants sont « tombés de haut » après les révélations des actes de Dino Scala.
Passionné de football, il est entraîneur et président du club de football de Berlaimont dans les années 2000 puis de Pont-sur-Sambre de 2011 à 2015[2],[3].
Il est fait état par les experts psychiatriques d'une « double personnalité ». Il dira « en vouloir » aux femmes et s’être toujours senti insuffisamment reconnu, « éternel second » dans sa vie professionnelle comme dans sa vie intime.
L’enquête dessine le profil d’un « prédateur », à la vie « organisée autour » de ses crimes. Selon des experts psychologues, sa jouissance provenait plus de la « domination d’autrui » que de l’acte sexuel[4].
« C'est toujours le même scénario. C'est toujours la même période, ça commence toujours vers la mi-septembre jusqu'à avril-mai. C'est toujours à peu près les mêmes heures, les mêmes endroits, les mêmes moments, c'est cyclique », analyse-t-il lui-même lors de l'un des interrogatoires auxquels il a été soumis. Il repère d'abord ses victimes, les observe pendant leurs trajets du matin durant quelques jours, avant de passer à l'acte. « J'étais tapi et j'attendais l'occasion. Vous savez, j'avais un esprit de chasseur. C'est un peu comme un chasseur qui tombe sur le gibier et s'apprête à faire feu. »[5].
Les victimes, âgées de 13 à 48 ans, sont presque systématiquement agressées à l’aube, en hiver, généralement sur la voie publique, sur la route de l'usine Jeumont Electric où Scala embauche tôt. Le mode opératoire est similaire : le visage masqué, Dino Scala saisit les femmes par-derrière, les étrangle avec l’avant-bras ou un lien, pour les traîner à l’écart. Il les menace, souvent à l’aide d’un opinel, peut leur attacher mains et pieds ou leur bander les yeux, avant de les agresser sexuellement ou de les violer. Il leur demande parfois de « compter », pendant qu’il fuit et plusieurs diront avoir « vu la mort ». Pendant des années, la police accumule les investigations, compare des échantillons d’ADN, quadrille le secteur, sans succès, à une époque où les violences sexuelles faites à des femmes ne sont pas une priorité pour cette institution mais aussi pour la justice et les médias[6],[7].
L’affaire du « Violeur de la Sambre » est une affaire criminelle qui a débuté à la fin des années 1980 et s’est terminée en 2018 avec l’arrestation d'un suspect, Dino Scala, qui reconnaît les faits. Pendant près de trente ans, dans une zone à cheval sur la France et la Belgique, dans des localités regroupées autour de la Sambre, des dizaines de femmes ont été violées, par un seul homme, de la même manière, ce qui lui donne son surnom par la police[8].
La première agression a eu lieu en . L’enquête avec l'hypothèse d'un agresseur unique et répétitif a débuté seulement en , après plusieurs agressions similaires perpétrées dans le même secteur[1]. Malgré des traces ADN relevées, l’individu reste inconnu, n’étant vraisemblablement pas inscrit au fichier des délinquants sexuels. Un portrait-robot est constitué mais ne permet pas d’identification[9].
Les années passent, l’agresseur sévit sans être inquiété jusqu’au . Ce jour-là, il commet une nouvelle agression d'une mineure, près de la gare d’Erquelinnes, en Belgique[2]. Le violeur est mis en fuite et reprend sa voiture à la gare. Les caméras de surveillance parviennent à identifier son véhicule, une Peugeot 206 grise, et une partie de sa plaque d’immatriculation. Les recoupements sont faits par les enquêteurs, qui remontent jusqu'à Dino Scala[10].
Dino Scala est arrêté le et placé en garde à vue. Il avoue tout de suite être l'auteur de nombreuses agressions sexuelles. Initialement, il est inculpé de 19 agressions puis placé en détention provisoire, le . Il avoue une quarantaine de faits[11].
Son procès s'est ouvert le à la Cour d'assises du Nord. Il est défendu par Margaux Mathieu, avocate au barreau de Paris. Il reconnaît avoir commis 40 agressions sexuelles ou viols. Il est finalement reconnu coupable de 54 des 56 faits reprochés, dont 16 viols (ce qui ferait de lui « le plus grand violeur en série français connu à ce jour »)[12], et acquitté pour 2 faits criminels.
Il est condamné le à 20 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté des deux tiers. Il fait appel de sa condamnation avant de se désister de son appel.
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