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poète irakien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Abū al-ʿAtāhiyya (أبو العتاهية) de son nom complet Abū Ish̩āq Ismāʿīl ibn al-Qāsim al-ʿAnazī (أبو إسحاق إسماعيل بن القاسم العنزي) né en 748 (130 H ) à 'Ayn al- Tamr et est mort entre 825-26 (210-11 H). C'est un poète arabe de la fin de la seconde partie du VIIIe siècle et début du IXe siècle[1].
Atahiya naît à ʿAyn al-Tamar, dans le Hedjaz près de Médine. Sa famille étaient des mawali de la tribu des BanuʿAnaza[1]. Il passe son enfance à Koufa où il exerce la profession de vendeur de poteries. Il part ensuite pour Bagdad où il continue son commerce et se rend célèbre pour ses vers. Il a écrit beaucoup de poèmes sur ʿUtba, l'esclave calife d'Al-Mahdi. Il a écrit sur elle[2] :
« Pour ʿUtba mon œil déborde de larmes qui coulent, coulent sans arrêt. Sa beauté évoque une perle extraite du fond des mers que les flots ont jetée sur le rivage[3]. »
Cependant 10 ans après son accession au pouvoir du fils d’al-Mahdī, Hārūn al-Rashid, le poète finit par tomber en disgrâce car il avait juré ne jamais écrire un autre ghazal[4],[1]. Il abandonne donc la poésie sentimentale pour une poésie ascétique (zuhdiyyāt) qui lui a valu une grande renommée, dans l'élite mais aussi dans le peuple qui appréciait son langage simple, naturel et spontané.[réf. nécessaire] Après avoir offensé le calife, il est emprisonné pendant une courte période. En prison, il se lie d'amitié avec le musicien, Ibrāhīm al-Maws̩ilī qui met plusieurs de ses poèmes en musique.
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