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prélat catholique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André-Jean-Marie Hamon, né le au Pas et mort le à Paris, est un ecclésiastique français, auteur de nombreux ouvrages traduits dans plusieurs pays. Il fut prêtre sulpicien et curé de Saint-Sulpice à Paris.
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J. Huen-Dubourg, J. Huen- Dubourg |
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D'une humilité extrême, il publia ses ouvrages la plupart du temps anonymement (ou sous un pseudonyme) et refusa 3 fois d'être nommé évêque[1]. Ceci lui valut une vive affection des paroissiens de Saint-Sulpice au service desquels il resta attaché jusqu'à sa mort.
Issu d'une ancienne famille du Maine, catholique et conservatrice, l’abbé Hamon est le fils d'André-Siméon Hamon et d'Anne Lehuen-Dubourg. Il est le neveu de trois prêtres: l'abbé Louis Hamon (frère de son père) et les abbés Jacques et Jean Lehuen-Dubourg (frères de sa mère). Son grand-père Jean-François Hamon, sieur de Launay (mort en 1783), était le petit-fils de François Hamon, sieur de Launay, membre de la maison militaire du roi de France sous Louis XIV en tant que garde de la porte du roi.
Germain-Victor Hamon (frère de l'abbé) a épousé la petite-nièce de Mgr de La Massonnais, évêque de Périgueux et neveu du cardinal de Cheverus (dont l'abbé Hamon écrira plus tard la principale biographie).
Il est ordonné prêtre en 1820 à Paris, dit sa première messe le , devient professeur de dogme au séminaire de Saint-Sulpice de Paris en 1821. En 1826 il devient supérieur du grand séminaire de Bordeaux puis supérieur de celui de Clermont-Ferrand en 1843.
En 1851, il devient curé de Saint-Sulpice à Paris. Lors de la cérémonie de son installation, le , par Mgr Sibour, archevêque de Paris, l'abbé Hamon prononça : « Je prends ici l'engagement solennel de donner aux pauvres, de leur donner beaucoup, de donner tout ce que je recevrai; je m'engage à vivre pauvre, à mourir pauvre ; en sorte que, quand il plaira à Dieu de m'appeler à lui, je n'aurai point de testament à faire ; car il ne me restera rien à donner[2]. »
En 1855, il refuse de devenir évêque du Mans[3],[4] : « J'aurais compromis mon salut, je me serais créé des remords pour toute la vie, et je ne puis en vérité que bénir le bon Dieu qui m'a fait grâce de n'avoir pas même la tentation de céder à des vues ambitieuses[5] ». Le supérieur de l'abbé Hamon, M. Carrière, supérieur général des Sulpiciens, déclara alors que « c'était la troisième tentative pour le faire évêque[1] ». Après l'assassinat de Mgr Sibour, Napoléon III eut cette phrase : « Voilà un exemple qui peut avoir des imitateurs. Pour prévenir le coup, je vais nommer un archevêque qui soit aimé du peuple : c'est le curé de Saint-Sulpice[6] ».
Il est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique Correspondant[7].
Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1858, ses obsèques sont célébrées, le , en présence du cardinal Guibert, archevêque de Paris ; il repose dans le cimetière privé des prêtres de Saint-Sulpice à Issy et une plaque de marbre blanc est gravée sur le sol du chœur de l'église Saint-Sulpice à sa mémoire. Sa biographie a été écrite par l'abbé Louis Branchereau[8].
(Publiées la plupart du temps anonymement, ou parfois sous le pseudonyme J. Huen-Dubourg, emprunté du nom de sa mère : Lehuen-Dubourg.)
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