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historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges Baccrabère, né le à Francon et mort le à Nailloux, est un prêtre catholique, docteur en droit canonique, archéologue et historien toulousain contemporain.
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Né le à Francon, dans le canton de Cazères-sur-Garonne. En 1932, il entre au petit séminaire de Toulouse avec des difficultés d'échanges en langue française au détriment de l'occitan pratiqué dans sa famille[1].
Après huit années d'études au petit séminaire, il entre au grand séminaire de Toulouse en . La guerre de 1939-1945 vient perturber le cycle de ses études. Instauré par le régime de Vichy, il est astreint aux chantiers de jeunesse à Arudy en Béarn. Fin 1942, d’après le témoignage de ses anciens collègues, « il aurait échappé au départ en Allemagne avec le STO en se faisant embaucher comme surveillant au collège des maristes de Blancotte, près de Cazères-sur-Garonne ». En , il reprend ses études durant deux années au grand séminaire surchargé de futurs séminaristes[2].
Ordonné prêtre le , il est nommé vicaire à l'église Notre-Dame de la Dalbade et commence à suivre des cours de droit canonique à l'Institut catholique de Toulouse[3]. En 1948, il est nommé curé à l'église Saint-Pierre de Quint-Fonsegrives[2],[4].
En 1953, il obtient la licence de droit canonique. Encouragé par l'abbé Noubel, il entreprend une thèse pour l'obtention d'un doctorat de droit canonique. En 1956, il soutient sa thèse à l'Institut catholique de Toulouse, intitulée : « Exercice du droit de visite dans les paroisses rurales du diocèse de Toulouse au lendemain du Concile de Trente ». La rédaction de cette dernière est remarquée par les historiens Paul Ourliac et Philippe Wolff qui l'encouragent à collaborer à diverses publications historiques[3].
Dès 1963, il est membre titulaire de la société archéologique du Midi de la France[5]. Alors que le lieu-dit Fonsegrives prend de l'essor[6], l'abbé Baccrabère se fait donner un bout de terrain et s'inscrit au centre de formation professionnelle de Bordelongue en vue d'obtenir un CAP de maçon. Avec la participation bénévole de jeunes hollandais du mouvement international des jeunes bâtisseurs (de), la chapelle de « Notre Dame de l’Annonciation » est inaugurée en [3],[7].
Depuis 1964, il est l'auteur de plusieurs études sur la Toulouse antique : il est un spécialiste indiscuté, avec Pierre Salies, de tout ce qu'on connaît actuellement sur l'aqueduc romain, dit de la Reine Pédauque[8]. Publiée pour la première fois en 1966, il a aussi écrit une histoire de l'aviation toulousaine Toulouse, terre d'envol dont plusieurs ré-éditions seront réalisées.
En 1995, Mgr Collini lui impose de prendre sa retraite après 47 années de service en tant que curé de l'église de Quint[2]. L'abbé Baccrabère décède le puis est inhumé dans son village natal de Francon[9].
Liste non-exhaustive issue de la base de données bibliographiques de WorldCat[10].
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