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archéologue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Benoît Désiré Cochet, né le à Sanvic et mort le à Rouen, est un prêtre catholique, archéologue et préhistorien français.
Conservateur de musée Musée des antiquités de Rouen | |
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Vice-président Commission départementale des Antiquités de la Seine-Maritime | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Jean Benoît Désiré Cochet |
Nationalité | |
Activités |
Prêtre catholique (à partir du ), conservateur de musée, archéologue |
Rédacteur à |
Revue de Rouen et de Normandie (d) |
A travaillé pour |
Inspection générale des monuments historiques (à partir de ) |
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Membre de | |
Distinction |
Fils de Jean-Marie Cochet, un soldat qui avait pris part aux campagnes de Napoléon[1] et de Victoire Pélagie Poidevin, Cochet passa son enfance à Étretat[2] où son père avait été envoyé surveiller les trois batteries du pays[3]. Il se prend de passion pour l’archéologie à 18 ans lorsque les restes d’une villa gallo-romaine sont découverts à Étretat. La recherche des antiquités n’en était qu’à ses débuts en Seine-Inférieure ; la Commission départementale des Antiquités n’existe que depuis 1818, mais déjà, Cochet est nommé membre correspondant de cette commission à la suite de rapports sur les fouilles d’Étretat.
Revenu au Havre à quatorze ans, le jeune Cochet trouva dans l’abbé Robin, curé de Notre-Dame et futur évêque de Bayeux, un protecteur qui le mit en cinquième au Collège, classe dont le régent était alors l’humaniste Langlois[3]. De 1827 à 1831, il acheva ses études au petit séminaire du Mont-aux-Malades, près de Rouen, avant d’aller au grand séminaire faire sa théologie et se préparer aux ordres[3].
Ordonné prêtre le , l’abbé Cochet fut vicaire à Saint-François du Havre du au , premier vicaire à Saint-Rémy de Dieppe de 1840 à 1842, aumônier du Collège royal de Rouen du au , et enfin prêtre habitué à Saint-Jacques de Dieppe pendant vingt-neuf ans[3].
En 1842, il est reçu à l’Académie de Rouen, puis nommé inspecteur des monuments historiques pour le département de la Seine-Inférieure en 1849. Enfin, en 1867, il est nommé conservateur du musée des antiquités de Rouen. C’est un archéologue de terrain qui insiste sur la nécessité de surveiller le travail des ouvriers pour ne manquer aucun détail, mais également d’examiner les objets en place dans leur contexte originel. Dans les années 1870, il fouille le théâtre gallo-romain de Saint-André-sur-Cailly, celui de Lillebonne ensuite, et publie en 1871 un Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure.
L’abbé Cochet est, avec Jacques Boucher de Perthes, l’un des fondateurs de l’archéologie comme discipline scientifique en France, et une référence pour la Seine-Maritime et ses chercheurs en archéologie, malgré ses nombreuses erreurs d’interprétation. À sa mort, les journaux, les revues, les sociétés savantes, etc., tant en France qu’à l’étranger et principalement en Angleterre, où la Société des Antiquaires de Londres le proclamait « le premier des antiquaires français », ont rendu hommage à sa mémoire[3]. L’ensemble de ses publications se compose d’au moins 150 volumes ou brochures, et d’une multitude d’articles de journaux et de revues[3].
Fait chevalier de la Légion d’honneur en 1855, il avait également été question de lui confier l’aumônerie du Collège du Havre[3]. Ses obsèques ont lieu à l'église Saint-Patrice de Rouen et il est inhumé au cimetière monumental de Rouen.
Un buste lui rend hommage au Havre dans le parc de la chapelle Saint-Michel d'Ingouville (Notre-Dame-de-Bonsecours).
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