son consonantique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La consonne occlusive vélaire voisée est un son consonantique très fréquent dans de nombreuses langues parlées. Le symbole dans l’alphabet phonétique international est [ɡ] (un G minuscule dont la jambe n’est pas bouclée: 110 U+0261) ou, comme symbole équivalent depuis 1993, [g] (un G minuscule dont la jambe est bouclée dans certaines polices de caractères: 210 U+0067)[1],[2],[3],[4].
Sur les six consonnes occlusives les plus fréquentes dans les langues parlées du monde, réparties sur trois points d'articulation ([p, b, t, d, k, ɡ]), [p] et [ɡ] sont les consonnes qui manquent le plus fréquemment (autour de 10% des langues ayant les autres occlusives). Quelques langues (arabe standard moderne, ket) ne possèdent pas les deux.
Voici les caractéristiques de la consonne occlusive vélaire voisée:
son mode d'articulation est occlusif, ce qui signifie qu'elle est produite en obstruant l’air du chenal vocal;
son point d'articulation est vélaire, ce qui signifie qu'elle est articulée par la partie antérieure de la langue (le dorsum) contre le palais mou (ou velum);
sa phonation est voisée, ce qui signifie que les cordes vocales vibrent lors de l’articulation;
c'est une consonne orale, ce qui signifie que l'air ne s’échappe que par la bouche;
c'est une consonne centrale, ce qui signifie qu’elle est produite en laissant l'air passer au-dessus du milieu de la langue, plutôt que par les côtés;
son mécanisme de courant d'air est égressif pulmonaire, ce qui signifie qu'elle est articulée en poussant l'air par les poumons et à travers le chenal vocatoire, plutôt que par la glotte ou la bouche.
Le français possède ce son et le transcrit g (gu lorsqu'il est suivi de e, i ou y). Par exemple, le mot «gai» se prononce /ɡe/ ou /ɡɛ/.
C'est une consonne très courante dans les langues du monde. Certaines langues, comme l'hindi, font la distinction entre [ɡ] et [ɡʱ] aspiré.
«The proposal to regard [ɡ] and [g] as typographic alternatives was approved. As one Council member put it: “the fight for [ɡ] alone has been going on for 50 years; let's call a halt and accept both.”»
«La proposition de considérer [ɡ] et [g] comme des alternatives typographiques a été acceptée. Comme le dit un des membres du conseil : « la lutte pour [ɡ] seul a duré 50 ans ; mettons fin à cela et acceptons les deux. »»
[Wells 2012] (en) John Wells, «The International Phonetic Alphabet in Unicode», sur Professor John Wells, Speech Hearing and Phonetic Sciences, University College London, (consulté le )