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Le 5e régiment d'automitrailleuses (5e RAM) est une unité de l'armée française, active pendant l'année 1940 et qui a participé à la bataille de France pendant la Seconde Guerre mondiale.
5e régiment d'automitrailleuses | |
Création | février 1940 |
---|---|
Dissolution | juin 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'automitrailleuses |
Rôle | cavalerie motorisée |
Fait partie de | 5e division légère de cavalerie |
Devise | Je me ris du feu |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1939-1945 |
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Le 5e régiment d'automitrailleuse est créé le [1]. Il forme, avec le 15e régiment de dragons portés, la 15e brigade légère mécanique de la 5e division légère de cavalerie (5e DLC)[2].
Le régiment regroupe dix-sept AMD Panhard 178 (dont une non armée) et seize chars Hotchkiss H35 faisant office d'AMC. Les fantassins motocyclistes sont transportés en side-cars[1].
Le , les Allemands envahissent la Belgique. Conformément au plan français, la 5e DLC rejoint l'Ardenne pour y ralentir les Allemands et le 5e RAM jalonne son déploiement[3].
Le régiment et les restes de la division s'installent en défense sur la Somme, au nord de la Bresle, entre la côte et Saint-Maxent. Le régiment ne compte alors plus que cinq ou six blindés et ne soutient pas les assauts sur Abbeville tentés par la 1re division blindée britannique puis la 4e division cuirassée française[4].
La 5e DLC se replie ensuite vers Saint-Valery-en-Caux, où elle est capturée le [5].
Il reçoit la citation à l'ordre de l'armée suivante[réf. souhaitée] :
« Régiment de création toute récente qui, sous le commandement de M. le lieutenant-colonel de Woillemont, s'est vite affirmé comme une troupe d'avant-garde. Du 10 au 12 mai 1940, en Belgique, en découverte jusqu'aux abords d'HoufIalize et de Bastogne, puis vers Neufchâteau, a mené une vaillante lutte contre une division blindée. Du 14 au 16 mai, au Sud de la Meuse, puis à partir du 25 mai sur la Basse-Somme et dans la légion de Saint-Valéry-en-Caux, a fait preuve sans cesse d'allant, de qualités manœuvrières et de bravoure. »
L'insigne représente une salamandre noire et jaune sur un écu d'argent. La salamandre sort des flammes et passe entre deux chevrons violets, ces derniers rappelant les chevrons des pattes de col des régiments d'automitrailleuses. À côté des chevrons, le chiffre 5 est indiqué en noir. En chef de l'écu, la devise du régiment est inscrite : « je me ris du feu »[6].
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