5e armée (Empire allemand)

La 5^e armée / 5^e haut commandement de l'armée (AOK 5) est le nom donné à l'une des unités majeures de l'armée allemande et à ses autorités de commandement associées pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918). Ils comprennent chacun plusieurs corps d'armée ou de réserve ainsi que de nombreuses troupes spéciales.

Drapeau de l'état-major d'un haut commandement de l'armée (1871-1918).

Histoire

Commandant en chef[1] Generalmajor Guillaume de Prusse (à partir du 2 août 1914) General der Infanterie Ewald von Lochow (à partir du 30 novembre 1916) General der Artillerie Max von Gallwitz (à partir du 17 décembre 1916) General der Kavallerie Georg von der Marwitz (à partir du 27 septembre 1918) Chef d'état-major[1] Generalleutnant Konstantin Schmidt von Knobelsdorf (à partir du 2 août 1914) Generalleutnant Walther von Lüttwitz (à partir du 21 août 1916) Oberstleutnant Otto von Ledebur (de) (à partir du 30 novembre 1916) Oberst Bernhard Bronsart von Schellendorff (à partir du 20 décembre 1916) Oberstleutnant Richard von Pawelsz (à partir du 27 août 1917) Oberstleutnant Keller (18. April 1918) Oberstleutnant Georg Wetzell (de)

Lorsque la mobilisation a lieu dans l'Empire allemand le 2 août 1914, huit armées sont formées à partir des huit inspections de l'armée existantes. L'une d'elles est le 5e haut commandement de l'armée à Coblence. Les unités de la 5e armée sont rassemblées dans la région de Sarrebruck-Luxembourg. L'armée comprend les unités suivantes en août 1914^[2]:

5e corps d'armée (de) 6e corps d'armée (de) 13e corps d'armée (de)

16e corps d'armée 5e corps de réserve (de) 6e corps de réserve

Avec la 4^e armée, la 5^e armée forme le groupe central de l'armée occidentale allemande, qui doit prendre l'offensive contre la France conformément au plan Schlieffen. Les deux armées repoussent une avancée de l'armée française le long de la Meuse et les Ardennes (→ Bataille de Neufchâteau et Bataille de Longwy) puis repoussent les troupes ennemies derrière l'Aisne. À la suite de la défaite de la bataille de la Marne au début de septembre 1914, les armées allemandes de droite (1^re et 2^e armées) se sont retirées au début du mois de septembre 1914, la 4^e armée a également dû être retirée. La 5^e armée reste donc dans les positions qu'elle avait atteintes avant Verdun. Ici, le front se fige dans la guerre des tranchées. Depuis le 21 février 1916, la 5^e armée est engagée de manière décisive dans la bataille de Verdun. En 1918, les troupes de la grande unité participent également à la bataille de Saint-Mihiel et à l'offensive Meuse-Argonne, entre autres.

À partir du 13 septembre 1914, le quartier général du 5^e haut commandement de l'armée est à Stenay et à partir du 4 décembre 1916 à Montmédy. Le 2 novembre 1918, elle commence sa retraite et atteint finalement Bad Nauheim le 30 novembre^[3].

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  La 5^e armée en mars 1914
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  La 5^e armée en août 1914
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  La 5^e armée à l'automne 1915
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  La 5^e armée au printemps 1916

Bibliographie

• Hermann Cron: Geschichte des Deutschen Heeres im Weltkriege 1914–1918. Siegismund, Berlin 1937 (Geschichte der Königlich Preußischen Armee und des Deutschen Reichsheeres 5).
• Feldzeitung der 5. Armee. 1915–1918 (LLB Detmold)

Liens externes

• Die höchsten Kommandostellen des Heeres. auf deutsche-kriegsgeschichte.de (Stand: 16. April 2010)

Références

1. Hermann Cron: Geschichte des Deutschen Heeres im Weltkriege 1914–1918, Berlin 1937, S. 396
2. Hermann Stegemann: Geschichte des Krieges. Bd. 1, Stuttgart/Berlin 1917, S. 103
3. Hermann Cron: Geschichte des Deutschen Heeres im Weltkriege 1914–1918, Berlin 1937, S. 77

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