50e régiment d'artillerie
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Le 50e régiment d'artillerie (50e RA) est une unité de l'armée française créée en 1910. Il participe à la Première Guerre mondiale, à la Seconde et à la Guerre d'Algérie.
50e régiment d'artillerie | |
![]() Insigne du 50e régiment d'artillerie mixte divisionnaire (1940). | |
Création | 1910 |
---|---|
Dissolution | 1976 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | régiment d'artillerie |
Rôle | artillerie |
Inscriptions sur l’emblème |
La Marne 1914-1918 Verdun 1916 Les Monts 1917 AFN 1952-1962 |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Fourragères | aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918 |
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Création et différent dénomination
- 1910 : création à Rennes sous le nom de 50e régiment d'artillerie de campagne (50e RAC)
- 1919 : 50/237e régiment d'artillerie de marche, par fusion avec le 237e RAC
- 1920 : dissolution
- 13 septembre 1939 : recréation du régiment sous le nom de 50e régiment d'artillerie mixte divisionnaire (50e RAMD)
- 1940 : dissolution
- 1956 : recréation du régiment à Vannes
- 1962 : dissolution
- 1970 : il est recréé à partir du 301e groupe d'artillerie
- 1976 : dissolution définitive
Chef de corps
- 1914 - 1915 : colonel Berge[1],[2]
- 1915 : lieutenant-colonel de Gensac (commandant les 3e et 4e groupes)[3]
- 1915 : lieutenant-colonel Guillochon[2]
- 1915 : lieutenant-colonel Favret (commandant l'AD/131 puis de l'AC/10)[4],[5]
- 1915 : lieutenant-colonel O'Neill (commandant l'AD/131)[5]
- 1917 : lieutenant-colonel Salenave-Pousse[6]
Historique
Résumé
Contexte
Première guerre mondiale
Créé à Rennes en 1910[8], le régiment participe à la Première Guerre Mondiale d'abord avec le 10e corps d'armée puis avec la 131e division d'infanterie[9]. Il combat en 1914 à la bataille de Charleroi, à celle de Guise mais aussi lors de la contre-offensive de la Marne. En 1915, il participe à la bataille de l'Argonne et à celle de Verdun en 1916. En 1917, il participe à l'offensive des monts de Champagne et en 1918 il défend la forêt de Retz avant de participer à l'offensive finale[10].
Le 25 janvier, le 50e RAC fusionne avec le 237e RAC dissous et forme le 50/237e régiment d'artillerie de marche[11]. Son étendard participe au défilé de la victoire à Paris le [12]. Il stationne ensuite en Allemagne jusqu'en 1920, date de sa dissolution[8].
Seconde guerre mondiale
Il est recréé le par le centre mobilisateur d'artillerie no 24 (Le Mans, Rennes, Dinan et Fougères). Rattaché à la 60e division d'infanterie, il est articulé autour d'une batterie hors-rang, de trois groupes de canons de 75, d'un groupe de 155 C et d'une batterie de canons de 75 utilisés en antichar. Tous les canons sont à traction hippomobile[13].
Le , il entre avec sa division en Belgique et aux Pays-Bas, selon la manœuvre Dyle. Le 4 juin, le régiment disparaît dans les combats de Dunkerque[14].
Guerre d'Algérie
Recréé en 1956, il est envoyé en Algérie. En 1957, il est rattaché à la 27e division d'infanterie alpine. Il participe aux opérations jusqu'en 1962 date à laquelle il est rapatrié en France et dissout[8].
Recréation
Recréé en 1970 à Villingen (Allemagne) par changement de nom du 301e groupe d'artillerie, il est alors équipé de missiles nucléaires MGR-1 Honest John. Il est finalement dissout le [8].
Étendard et décorations
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L'étendard du régiment est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes à la suite des deux citations du régiment à l'ordre de l'armée obtenues pendant le premier conflit mondial. Il a aussi le droit au port de la fourragère aux couleurs de cette croix de guerre[15].
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[16] :
Sources et bibliographie
Notes et références
Bibliographie
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