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La 4e division SS « Polizei » ou la division « Polizei » (appellations allemandes successives : la Polizei-Division, puis la SS-Polizei-Division, puis la SS-Polizei-Panzergrenadier-Division et enfin la 4. SS-Polizei-Panzergrenadier-Division, soit littéralement en français : « 4e division SS d'infanterie mécanisée Polizei ») est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale.
4e division SS « Polizei » Appellations allemandes successives : Polizei-Division SS-Polizei-Division SS-Polizei-Panzergrenadier-Division 4. SS-Polizei-Panzergrenadier-Division | |
Emblème de la division. | |
Création | |
---|---|
Dissolution | 8 mai 1945 |
Pays | Allemagne |
Branche | Waffen-SS |
Type | Division SS |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Théâtres d'opérations |
Commandant | Liste des commandants successifs |
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Ce n'était pas une unité de police militaire mais elle portait ce nom parce qu'elle avait été initialement composée de volontaires venant de l'Ordnungspolizei, la police chargée du maintien de l'ordre public dans le Troisième Reich.
La division « Polizei » a successivement utilisé les dénominations énumérées ci-dessous[1].
La « Polizei » a été présente sur les théâtres d'opérations énumérés ci-dessous[1].
Créée en 1939, elle est formée à partir d'éléments de l'Ordnungspolizei et d'unités de l'Allgemeine SS.
Essentiellement utilisée comme unité d’arrière-garde ou de réserve, elle est considérée comme une unité sous-entraînée et manquant de réelles compétences de combat et tactiques.
Elle regroupe 4 régiments de police et elle est surtout utilisée pour permettre la rotation des membres de l’Ordnungspolizei entre fonctions de police et opérations militaires.
Elle occupe dans un premier temps la Pologne.
Par la suite Himmler, peu intéressé par cette unité, accepta son placement dans un secteur statique de la Heeresgruppe C, le long du Rhin, pour la campagne à l’ouest.
Non engagée lors de la campagne de Belgique, la division livre ses premiers combats durant la campagne de France en . Elle entre en action le lorsqu’elle traverse l’Aisne. Elle combat autour de la forêt d’Argonne contre les unités d’arrière-garde française et capture la petite ville de Les Islettes.
En , la division est déployée le long de la rivière Wolchow.
Entre janvier et mars, la « Polizei » mène de rudes combats dont l’aboutissement est la défaite de la 2e armée de choc soviétique du général Vlassov.
La division est ensuite mise au repos pour recevoir des renforts et être transformée en division mécanisée (Panzergrenadier-Division), tout en luttant contre les partisans sur les arrières du Heeresgruppe Nord.
Le reste de l’année 1942, les SS de la division sont déplacés sur le front de Leningrad.
La division commence alors à gagner une réputation de confiance, même si elle est loin d'acquérir le statut d'unité d'élite.
En , la division s’oppose à l’opération Iskra autour du lac Ladoga.
Lors de la bataille, l’ennemi réussit à percer les lignes de défense allemandes, et force les troupes SS de la « Polizei » à se replier vers l’ouest sur de nouvelles positions défensives à Kolpino.
Elle réussit à faire des prisonniers, mais les pertes ont été sévères. Saignée à blanc, la division reste quand même sur le front du Volkhov, car le désastre de Stalingrad et les combats en Ukraine interdisent toute relève. En février, elle s’oppose à l'opération Poliarnaïa Zvezda et combat auprès de la division Azul lors de la bataille de Krasny Bor.
La bataille de Bobr (en biélorusse : Бобр) est un affrontement limité entre des éléments du Kampfgruppe Bridoux et le 3e corps blindé de la Garde de l’armée soviétique, lors de l'offensive soviétique Bagration, les 26 et , près de la rivière Bobr et du village du même nom, à l'est de Borissov.
En , elle devient une Panzer Grenadier Division et se voit transférée en Bohême et Pologne pour des opérations de sécurité ().
En , dans le cadre de sa transformation en Panzergrenadier-Division, la division « Polizei » est envoyée dans les Balkans, en Grèce, où des éléments participent à des opérations anti-partisans dans le Nord du pays au cours de l’été et l’automne de la même année.
En Grèce, les troupes de la division sont notamment responsables de l'assassinat de 223 civils à Klissura et de 300 autres à Distomo, entre les mois d'avril et [2]. La division reste en Grèce jusqu’en juillet - , avant de retourner au front pour faire face à l’avance de l’Armée rouge.
La division est alors envoyée en Transylvanie, dans le cadre du V. SS-Gebirgs Korps du SS-Gruppenführer Artur Phleps. Elle réussit à tenir pendant plus d’un mois les cols des Carpates. Elle doit ensuite se replier en Hongrie, devant les assauts de la 4e division de montagne roumaine.
Devant l’écroulement du front en Pologne, l’OKH (le haut-commandement de l'armée de terre) décide de transférer la division en Poméranie, où l'Obergruppenführer Felix Steiner s’efforce de bâtir un front défensif.
Après son repli derrière l’Oder, la division passe sous les ordres d'Hasso von Manteuffel et est engagée contre les troupes du deuxième front biélorusse, qui perce le front à partir du .
Déjà réduite, elle ne dispose plus que de deux bataillons capables de combattre.
Durant ces batailles défensives, elle repousse avec succès l’Armée rouge à Turnu Severin, permettant ainsi à la 1. Gebirgs-Division de la Wehrmacht d’échapper à la destruction, mais cela n'est qu'un faible retardement dans les plans d'offensive de l'Armée rouge.
Prise dans l’encerclement de Dantzig, la division a la chance d’être évacuée par mer sur Swinemünde.
Après une brève période de repos dans la région de Stettin, les restes de la division se replient vers l'ouest et font leur reddition aux troupes américaines à Wittenberg-Lenzen.[réf. souhaitée]
Début | Fin | Grade | Nom |
---|---|---|---|
Generalleutnant der Polizei | Konrad Hitschler (de) | ||
SS-Obergruppenführer | Karl von Pfeffer-Wildenbruch | ||
SS-Gruppenführer | Arthur Mülverstedt (en) | ||
SS-Obergruppenführer | Walter Krüger | ||
General der Polizei | Alfred Wünnenberg | ||
SS-Brigadeführer | Fritz Freitag | ||
SS-Brigadeführer | Fritz Schmedes (de) | ||
SS-Brigadeführer | Fritz Freitag | ||
SS-Oberführer | Friedrich-Wilhelm Bock | ||
SS-Brigadeführer | Jürgen Wagner | ||
SS-Oberführer | Friedrich-Wilhelm Bock | ||
SS-Brigadeführer | Herbert-Ernst Vahl | ||
SS-Standartenführer | Karl Schümers (en) | ||
SS-Oberführer | Helmut Dörner | ||
SS-Brigadeführer | Fritz Schmedes (de) | ||
SS-Standartenführer | Walter Harzer (en) | ||
SS-Standartenführer | Fritz Göhler | ||
SS-Standartenführer | Walter Harzer (en) |
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