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Le 3e régiment d'infanterie (3e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Piémont, un régiment français d'Ancien Régime.
3e régiment d'infanterie | |
Création | 1569 |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d’infanterie |
Rôle | Infanterie |
Ancienne dénomination | Régiment de Brissac Régiment de Piémont |
Devise | Résolus de crever plutôt que de ne pas tenir bon. Piémont est un des plus braves régiments du Monde. (Cardinal Richelieu - 1636) |
Inscriptions sur l’emblème |
Gênes 1800 Austerlitz 1805 Wagram 1809 Bomarsund 1854 Verdun 1916 Vauxaillon 1918 Thiérache 1918 Authion 1945 AFN 1952-1962 |
Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes |
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Le 1er janvier 1791 : Tous les régiments prennent un nom composé du nom de leur arme avec un numéro d’ordre donné selon leur ancienneté. Le régiment de Piémont devient le 3e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Piémont.
En 1792, à la bataille de Jemappes
En 1793, Weitbruck. Le 26 décembre : 2e bataille de Wissembourg
Lors du premier amalgame, création de la 3e demi-brigade de première formation, formée des 1er bataillon du 2e régiment d'infanterie (ci-devant Picardie); 5e bataillon de volontaires de l'Aisne ; 5e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or également appelé 18e bataillon de volontaires des Réserves
En 1794, Armée du Nord
En 1796, Armée de Rhin-et-Moselle division Laborde avec la 38e demi-brigade et le 21e régiment de cavalerie.
Il est réformé en tant que 3e demi-brigade de deuxième formation avec les 91e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 46e régiment d'infanterie (ci-devant Bretagne), 1er bataillon de volontaires du Jura et 1er bataillon de volontaires de l'Ain) ; 127e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 68e régiment d'infanterie (ci-devant Beauce), 2e bataillon de volontaires du Haut-Rhin et 3e bataillon de volontaires de la Haute-Marne)
En 1798, armée d'Helvétie
En 1799, armée d'Italie
En 1800, défense de Gênes et La Verriera
En 1803, au camp de Saint-Omer, au sein de la Grande Armée, il absorbe la 83e demi-brigade d'infanterie de ligne et passe ainsi de 2 à 4 bataillons.
En 1805, il est intégré dans la 3e division du général Legrand du 4e corps d'armée du maréchal Soult de la Grande Armée : le , il arrive à Vienne ; le , à Hollabrunn ; le 2 décembre 1805 , Bataille d'Austerlitz (Teinitz : 432 tués ou blessés - 102 prisonniers).
En , il part vers la Bavière, cantonnement à Braunau.
En 1807, le 6 mars, il part vers la Vistule, avec pour effectif : 60 officiers, 2 843 soldats. En outre, le 4e bataillon reste en cantonnement à Strasbourg (6 officiers et 604 hommes) et 1 détachement de 137 hommes est laissé à Berlin. Le : bataille d'Heilsberg. Le : bataille de Friedland (1508 tués).
Cantonnement à Dantzig.
Le , il part de Dantzig.
En 1808, le 3e comprend à ce moment : 3 bataillons, 88 officiers, 2 179 hommes - cantonnement à Prentziow
En 1809, le , Thann ; le : Schierling, Eckmühl (21 et ); le 20- : Essling ; le 5- : Wagram.
En 1810, il revient à Paris et est réorganisé sur le modèle à cinq bataillons : un état-major et cinq bataillons, chacun d'eux a une compagnie de grenadiers, une compagnie de voltigeurs et quatre compagnies de fusiliers. Le 5e bataillon reste en dépôt.
En 1811, grenadiers et voltigeurs partent en Espagne.
En 1812, Sanguessa et Bilbao.
En 1813, Bidassoa, Nivelle et Bayonne.
Du à , campagne d'Allemagne. 50e division d’infanterie du général Vichéry, 13e corps d’armée du maréchal Davout.
Le , bataille de Ghorde (Ghörde en allemand) (500 tués ou blessés).
En , Campagne de France jusqu'au dans la division du général Rottembourg, 7e corps du général Oudinot.
Le 14 février 1814, Bataille de Vauchamps . Le , combat de Provins. Le , Bar-sur-Aube. Les 20-, Arcis-sur-Aube
En 1815, le 3e fait partie du 2e corps d'armée de l'armée du Nord du lieutenant général Reille, 6e division du lieutenant général prince Jérôme Bonaparte. (28 mai, de 42 officiers et 1,105 hommes, il ne comptait plus, le 24 juin, que 21 officiers et 292 hommes - Bourgue p. 327). Le , Quatre-Bras ; le , Gentinnes ; le , Waterloo (pertes : 25 officiers; 5 tués, 20 blessés - Martinien p. 123).
En 1830, il participe à la conquête de l'Algérie par la France. Le , Débarquement à Sidi Ferruch ; le : Bataille de Staoueli, du 24 au , Combats de Dely-Ibrahim et de Sidi Khalef ; du au , siège et prise d'Alger ; le , il rentre en France.
En 1830, une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[5].
En juin 1832, il participe à la répression de l'insurrection républicaine à Paris
En 1849, armée des Alpes.En 1850, le régiment est en garnison à Paris et son dépôt est à Cambrai.
En 1854, Bataille de Bomarsund.
Par décret du le 3e régiment d'infanterie fournit 1 compagnie pour former le
.
En 1864, Colonne sur Laghouat.
Guerre franco-allemande de 1870
Le , le 3e régiment d'infanterie fait partie de l’armée de Châlons.
Avec le 17e bataillon de chasseurs du commandant Merchier et le 21e régiment d'infanterie du colonel Morand, le 3e RI forme la 1re brigade aux ordres du général Nicolaï. Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général Maire, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 1re division d’infanterie commandée par le général de division Conseil-Dumesnil. Cette division d'infanterie évolue au sein du 7e corps d’armée ayant pour commandant en chef le général de division Douay.
Du 23 au : Marche vers l'est
Le : Bataille de Beaumont
Le : Bataille de Sedan
Le 1er septembre, un groupe de 17 officiers et de 1 069 hommes se retire sur Mézières et forme un bataillon de marche.
Le 24 novembre 1870 les compagnies de marche du 3e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le 44e régiment de marche sont engagées dans les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret.
Le : Formation à Mézières de 2 bataillons provisoires du 3e régiment d'infanterie de ligne à 5 compagnies. Ces 2 bataillons font partie de la colonne volante du Nord-Est puis ils concourent à la formation du 73e régiment de marche formé à Masnières près de Cambrai.
Le , les compagnies de marche du 3e régiment d'infanterie de ligne qui composent le 44e régiment de marche sont engagées dans la bataille de Villersexel.
En garnison à Grenoble en 1870, il est commandé par le colonel Jean Théodore François Champion.
En garnison à Nîmes en 1875, il est alors commandé par le colonel Rode.
En garnison en Corse en 1876, il est commandé par le colonel Gabriel Bellegarrigue de 1876 à 1882.
En 1914, il est en casernement à Digne et Hyères 58e brigade d'infanterie de la 29e division d'infanterie (DI), 15e corps d'armée.
Constitution en 1914 : 3 bataillons. À la 29e DI d' à .
Combat de Morhange : Dieuze ().
Victoires de Lorraine : Lamath () et Xermanénil ().
Bataille de la Woëvre et des Hauts de Meuse : Apremont (26-), bois des Forges (28 et ).
Première bataille de Champagne. Offensive d'Argonne : Vauquois
Bataille de Verdun : Bois de Malancourt, Mamelon d'Haucourt.
Belgique : Nieuport (janvier à juin), Bixshoote () et Langemarck ().
Bataille de la Somme : Luce, Bois Sénécat (Hailles), Hangard, plateau de Laffaux, Craonne.
Pendant la guerre, le régiment déplore 966 tués. 106 officiers et 4 844 soldats et sous-officiers ont été blessés[6].
Le régiment devient régiment d'infanterie alpine dans les années 1920[7]. Caserné à Hyères, il est rattaché à la 57e brigade d'infanterie alpine de la 29e division d'infanterie[8].
Régiment d'active, il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 153 de Hyères. Il appartient à la 29e division d'infanterie alpine et il est envoyé avec sa division vers la Haute-Marne en novembre. Il rejoint la Lorraine en janvier 1940 puis la Haute-Saône en avril.
Le régiment combat dans l'Oise du 19 au 26 mai 1940 puis dans la Somme jusqu'au 7 juin. Il se replie progressivement jusqu'à la Loire et se trouve à Aix-en-Diois (Drôme) au moment de l'armistice[1].
Le régiment est recréé le à partir de trois bataillons FFI du groupement alpin sud[9]. En avril, il participe à la bataille de l'Authion avec la 1ère division française libre faisant 155 prisonniers et perdant 76 hommes. Le , le régiment est dissous[1].
Reconstitué en 1956, il participe à la guerre d'Algérie.
Au cessez-le-feu du en Algérie, le 3e RIA crée comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. (Accords d’Évian du ) Le 3e R.I.A forme deux unités de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 497e et la 498°UFL-UFO, composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devait être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.
Il est dissous en 1962. Il est reconstitué en 1964 sous le nom de 3e bataillon d'infanterie en 1965, il est renommé 3e régiment d'infanterie, il est dissous en 1967. Il est reconstitué le par dédoublement du 129e RI dans le cadre de la réorganisation des Forces de manœuvre. En garnison à Radolfzell, petite ville allemande sur la rive ouest du lac de Constance (Konstanz), le régiment fait partie de la 13e brigade motorisée de la 3e division commandée par le général de brigade Duchatel et du colonel Renault commandant le 3e RI.
Sur le plan militaire, une compagnie de combat du 3e RI (1re compagnie) est jumelée avec une compagnie du 102. Jäger Bataillon (Bataillon de chasseurs) allemand stationné à Bayreuth.
Le , ce régiment a reçu la visite du général Henry, inspecteur de l'infanterie, dont il a paraphé le livre d'or en témoignage d'estime et de confiance, avec l'espoir que Piemont revive comme il l'a toujours fait dans le passé[réf. nécessaire].
Le 3e régiment d'infanterie est dissous le . L'un des quatre plus vieux régiments de France a tourné une page de son histoire.
À partir de 1978 sur le camp national des Garrigues à Nîmes, le 3e régiment d'infanterie est reconstitué comme régiment de manœuvre et d'expérimentation de l'École d'application d'infanterie de Montpellier et régiment d'infanterie mécanisé de la 14e division légère blindée, unité non permanente générée par les écoles militaires en cas de mobilisation générale.
Il est dissous le .
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10],[11] :
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée.
Le régiment est cité à l'ordre de la 10e armée le et à l'ordre de la 3e armée le [12]. Le , à Bad Kreuznach, le général Fayolle remet au drapeau du 3e RI la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918[6].
La devise du régiment est : Résolus de crever plutôt que de ne pas tenir bon. ("ne pas subir")
Le refrain régimentaire tient en deux phrases : À boire, à boire, nous avons le gosier dans les talons. À boire, à boire, la cantinière et du bon !
Le chant de marche du 3e régiment d'infanterie est La Piémontaise
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