Le 310eRAL existe brièvement de mars à août 1918, dans le cadre de la réorganisation de l'artillerie lourde hippomobile[1]. Il est formé le avec les unités suivantes:
Le 3egroupe, subordonné au 310eRAL depuis mars, ne rejoint le régiment qu'en mai, après avoir combattu dans la région de Souain-Perthes-lès-Hurlus début mars (offensive du Printemps) puis s'être reposé[8]. Le 310eRAL au complet (état-major et trois groupes) est engagé dans la bataille de la Marne à partir de mai[8],[9],[10].
Le régiment est dissous en août 1918:
le 1ergroupe devient le 10 août le 3egroupe du 110eRAL[11],
le 2egroupe devient le 15 juillet le 8egroupe du 110eRAL[12],
le 3egroupe devient le 20 juillet le 7egroupe du 130eRAL[8].
«Le Général commandant le 1er corps d'armée colonial, cite à l'ordre du Corps d'Armée, le premier groupe du 310e RAL. Sous le commandement du chef d'escadron Marquebelle, parfaitement secondé par ses trois commandants de batterie ( capitaine Achille, lieutenant Bourdereau et Lieffroy) a constamment fait preuve d'un dévouement et d'une endurance dignes du plus grand éloge. Au cours des dernières opérations, sans souci des pertes et de la fatigue, sous des bombardements violents et prolongés à obus explosifs et toxiques et malgré les circonstances les plus critiques, l'infanterie ennemie étant arrivée à 500 mètres des pièces, n'a cessé d'exécuter avec la plus grande régularité tous les tirs nécessités par la situation, contribuant ainsi dans une large mesure à la défense efficace d'un secteur important.»[14]
Henri Kauffer, «L'artillerie», dans Pierre Guinard, Jean-Claude Devos et Jean Nicot, Inventaire des archives de la Guerre: Série N 1872-1919, vol.1: Introduction, guide des sources, bibliographie, Troyes, Imprimerie La Renaissance, (lire en ligne), p.149
Historique sommaire du 110e régiment d'artillerie lourde: 7e et 8e groupes, Rennes, Imprimeries Oberthur, , 20p. (BNF42718423, lire en ligne), p.16 - 17
Charles Louis Paul Ferlus, La deuxième grande offensive allemande du printemps 1918: la troisième bataille de l'Aisne (27 mai-5 juin 1918) et la bataille du Matz (9-12 juin 1918), Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), p.91
Décision no12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no27), (lire en ligne)
Victor Basquel, Le livre d'or de l'effort colonial français pendant la grande guerre, 1914-1918, vol.1, Éditions de l'Institut colonial français, (lire en ligne), p.237