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Le 2e régiment d'automitrailleuses (2e RAM) est une unité motorisée de la cavalerie française. Créé en 1933 sous le nom de 2e groupe d'automitrailleuses, le 2e RAM prend son nom définitif au début de la Seconde Guerre mondiale et disparait à la fin de la bataille de France.
2e régiment d'automitrailleuses | |
Les armoiries du marquis de Bissy, présentes sur les insignes du 2e GAM puis du 2e RAM. | |
Création | 1933 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'automitrailleuses |
Rôle | Reconnaissance et combat |
Fait partie de | 2e division de cavalerie (1933-1938) 2e division légère de cavalerie (1938-1940) |
Garnison | Strasbourg |
Ancienne dénomination | 2e groupe d'automitrailleuses |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1939-1945 |
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Le 2e GAM est créé le . En garnison à Strasbourg, il est le régiment d'automitrailleuses de la 2e division de cavalerie (2e DC). Il compte initialement deux escadrons[1] :
Le groupe reçoit un 3e escadron le en incorporant le 13e escadron d'automitrailleuses de cavalerie de Metz[1].
En 1934, le 2e escadron reçoit des automitrailleuses de reconnaissance (AMR) Renault modèle 33, les AMD servent au 1er escadron et les AMC au 3e escadron[1].
Les White-Laffly sont remplacées à la fin des années 1930 par des Panhard 178 (AMD 35P) et les AMC par des chars légers Hotchkiss H35[2].
Le , le 2e GAM mobilisé devient un régiment, le 2e régiment d'automitrailleuses, à six escadrons (deux d'AMR, un d'AMC, un d'AMD et deux de motocyclistes)[3]. En octobre, la 2e DC rejoint les Ardennes[4].
En novembre et décembre 1939, les deux escadrons d'AMR quittent le 2e RAM[1].
Réorganisée, la 2e division de cavalerie est renommée 2e division légère en février 1940, puis 2e division légère de cavalerie en mars[5].
Début mai, le régiment compte environ 17 automitrailleuses Panhard 178 à l'escadron de découverte (1er escadron) et 14 chars H35 à l'escadron de combat (3e escadron)[2],[6].
La 2e DLC combat d'abord dans l'Ardenne belge puis se replie en France[4]. La division, centrée sur sa brigade motorisée, rejoint le front de la Somme. Les restes du 2e RAM (six AMD et quelques chars[7]) soutiennent les contre-attaques françaises devant Abbeville fin mai[8],[9]. La 2e DLC est capturée le dans la région de Saint-Valery-en-Caux[4].
Dépositaire des traditions du 3e régiment de cuirassiers (finalement recréé en 1940)[10], le 2e groupe d'automitrailleuses conservait l'étendard de ce régiment[5].
Initialement, les véhicules de l'unité portent une cigogne en vol ailes allongées brochant sur une croix de Lorraine tréflée, le tout dans un disque à pourtour blanc liséré de noir . Cet insigne est une reprise de l'insigne peint dans les escadrons d'automitrailleuses de cavalerie d'Alsace-Lorraine avant 1933[11].
Le disque est bicolore, tranché de la couleur de l'escadron (bleu foncé pour le 1er escadron, rouge pour le 2e, vert pour le 3e et bleu ciel pour le 4e[12]) et de la couleur du peloton[11].
Vers 1936, l'unité adopte un nouvel insigne, qui reprend les armes d'Anne-Louis de Thiard, marquis de Bissy, commissaire général de la cavalerie, mestre de camp du régiment du Commissaire Général cavalerie. Ce dernier devient après la Révolution le 3e régiment de cuirassiers, dont le 2e GAM est l'héritier[5].
L'écu est placée sur une ancre, qui rappelle que les groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons étaient à l'origine armés par des marins. L'écu est surmonté d'un heaume, symbole du blindage de l'unité[5].
Sur l'insigne réalisé en métal, l'écu est surmonté de l'inscription 2e GAM (puis 2e RAM après 1939)[5]. Sur les véhicules, l'insigne est d'abord peint directement mais après 1938 il est de taille plus petite et inscrit dans un as qui indique le peloton du véhicule (la couleur de l'as indiquant l'escadron)[11].
Croix de guerre 1939-1945 avec une palme
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