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homme d'État islandais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ólafur Ragnar Grímsson[1], né le à Ísafjörður, est un homme d'État islandais.
Ólafur Ragnar Grímsson | ||
Ólafur Ragnar Grímsson en 2011. | ||
Fonctions | ||
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Président de l'Islande | ||
– (20 ans) |
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Élection | 29 juin 1996 | |
Réélection | 24 juin 2000 26 juin 2004 28 juin 2008 30 juin 2012 |
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Premier ministre | Davíð Oddsson Halldór Ásgrímsson Geir Haarde Jóhanna Sigurðardóttir Sigmundur Davíð Gunnlaugsson Sigurður Ingi Jóhannsson |
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Prédécesseur | Vigdís Finnbogadóttir | |
Successeur | Guðni Th. Jóhannesson | |
Ministre des Finances | ||
– (2 ans, 7 mois et 2 jours) |
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Premier ministre | Steingrímur Hermannsson | |
Gouvernement | Hermannsson II et III | |
Prédécesseur | Jón Baldvin Hannibalsson | |
Successeur | Friðrik Sophusson | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Ísafjörður (Islande) | |
Nationalité | Islandaise | |
Parti politique | Fram (avant 1974) Union des libéraux et de la gauche (1974-1976) Alliance du peuple (1977-1996) Indépendant (1996-2016) |
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Diplômé de | Université de Manchester Université d'Islande |
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Profession | Professeur | |
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Présidents d'Islande | ||
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Il est élu député à l'Althing en 1974. Onze ans plus tard, après avoir été membre des formations centristes Parti du progrès et Union des libéraux et de la gauche, il devient président de l'Alliance du peuple, un parti socialiste.
Entre 1988 et 1991, il est ministre des Finances dans les deux gouvernements de coalition du Premier ministre agrarien et libéral Steingrímur Hermannsson. En 1995, il renonce à présider l'Alliance du peuple.
L’année suivante, en 1996, il est élu président de la République. Il exerce cette fonction pendant vingt ans et cinq mandats consécutifs, établissant un record en Islande. À deux reprises, en 2000 et en 2008, il est proclamé réélu faute de concurrent.
Après avoir tergiversé en raison des conséquences des Panama Papers dans lesquels sa femme est impliqué, il renonce à concourir pour un sixième mandat lors de l'élection présidentielle de 2016. L’indépendant Guðni Th. Jóhannesson lui succède.
Ólafur naît le à Ísafjörður et est élevé par ses grands-parents à Þingeyri, dans les Vestfirðir.
Il se marie en 1974 avec Guðrún Katrín Þorbergsdóttir, qui accouche de jumelles en 1975. Guðrún Katrín étant très populaire en Islande, son charisme est l'une des raisons qui ont amené au succès politique de son mari. Son décès brutal, survenu à la suite d'une leucémie en 1998, est vécu comme un drame national.
En , Ólafur Ragnar Grímsson se fiance à l'Anglo-Israélienne Dorrit Moussaieff[2],[3], qu'il épouse le , lors de son soixantième anniversaire, au cours d'une cérémonie civile à Bessastaðir, la résidence présidentielle.
De 1962 à 1970, il étudie les sciences économiques et politiques à l'université de Manchester. Il revient ensuite en Islande pour devenir enseignant en sciences politiques à l'université d'Islande.
Il est élu membre du Parlement, l’Althing (en islandais Alþingi), en 1974, puis préside l’Alliance du peuple (Alþýðubandalagið), un parti de gauche, de 1987 à 1995.
De 1988 à 1991, il est membre des deux gouvernements de coalition de Steingrímur Hermannsson (Premier ministre agraire et libéral) en tant que ministre des Finances.
Ólafur Ragnar Grímsson est élu président de l'Islande le [4] succédant à Vigdís Finnbogadóttir. Il est réélu sans opposition en 2000.
Le , Ólafur Ragnar Grímsson inflige un camouflet au Premier ministre, Davíð Oddsson, en même temps qu’il déclenche un vif débat constitutionnel en refusant, comme le lui permet l’article 26 de la Constitution, de ratifier la loi sur les médias votée par l’Althing. La loi doit en conséquence être soumise à un référendum mais, pour éviter une plus lourde déconvenue, Davíð Oddsson préfère retirer sa loi puis démissionne[5]. Cet événement marque la première utilisation de l’article 26 de la Constitution de l'Islande de 1944.
Une tempête de débats passionnés s’abat alors sur l’Islande pour savoir si l’article 26 remet en cause la souveraineté du Parlement et si, en tant que tel, l’article est ou non constitutionnel. Certains demandent un amendement de l'article 26 de la Constitution afin que seul le peuple souverain ait le droit de remettre en cause une loi votée au Parlement.
Ólafur Ragnar Grímsson est néanmoins réélu pour un troisième mandat le en battant Baldur Ágústsson avec 85,6 % des voix. Cette élection présidentielle voit un nombre record de bulletins blancs ou nuls (21,2 %). Certains interprètent ce pourcentage comme une critique de la décision du président de ne pas signer la loi sur les médias[6].
Une élection présidentielle était prévue pour le [7]. Le président sortant, Ólafur Ragnar Grímsson, élu pour la première fois en 1996, indique dans son discours du Nouvel An qu'il se représente pour un quatrième mandat[8].
Ástþór Magnússon, longtemps rival d'Ólafur, s'étant présenté sans succès en 1996 et en 2004, refuse de se représenter[9]. Aucun adversaire ne se présente avant la date limite du [10] et Ólafur est élu sans adversaire pour un quatrième mandat[11]. Il prête serment le [12].
Alors qu'il ne souhaitait pas se représenter, il est réélu au premier tour le , contre Thóra Arnórsdóttir[13] avec 52,5 % des voix, au terme d'une campagne inhabituellement disputée en Islande[14].
Le , il annonce ne pas vouloir briguer de sixième mandat lors de l'élection du 25 juin suivant[15]. Mais après le scandale des Panama Papers, qui fait chuter le gouvernement du Premier ministre Sigmundur Davíð Gunnlaugsson et provoque une crise politique, il décide, le , de se représenter[16]. Ce scandale le touche indirectement, par le biais de son épouse[3]. Finalement, il renonce à se présenter le , estimant que la situation politique est suffisamment apaisée[3].
Le , il quitte la présidence après avoir dirigé le pays pendant vingt ans. Guðni Th. Jóhannesson (indépendant) lui succède.
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