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Les armes de l'évêché de Noyon

Histoire

Pendant la période où l'évêché se trouve à Vermand (Veromanduorum civitas), cette cité occupe dans la Notice des provinces de la Gaule, le troisième rang, après la métropole, parmi les cités de la province de Belgique seconde (Belgica secunda)[réf. nécessaire]. La date de fondation de cet évêché n'est pas établie avec certitude, car les premiers noms de la liste paraissent douteux. Les sources permettent de mettre en évidence de l'existence certaine d'un évêque dans la seconde moitié du Ve siècle, car la vie de Médard évoque une école épiscopale où le futur évêque fut éduqué. Le transfert du siège épiscopal de Vermand à Noyon reste un épisode complexe à appréhender. La tradition l'explique par la ruine de Vermand par les Barbares, vers le milieu du Ve siècle. Cependant, saint Médard ne s'installe à Noyon qu'après 531 : il semble s'agir d'un choix personnel, car Médard était originaire d'un village voisin de Noyon, ou d'un choix politique, pour se rapprocher de la capitale mérovingienne de Soissons. Selon d'autres sources c'est le terroir mieux adapté à la vigne qui fit choisir Noyon comme siège épiscopal plutôt que Saint-Quentin[1]. À cette époque, il ne s'agit d'ailleurs pas encore d'un transfert du siège épiscopal, car Vermand continue d'être considéré comme tel. La mention d'un « évêque de Noyon » n'est pas antérieure à 614, quand Berthmundus signe au concile de Paris[2].

Le diocèse de Tournai est rattaché à celui de Noyon entre 614 et 627[3] et les deux sièges restèrent unis jusqu'en 1146, année où le pape Eugène III sépara de nouveau les deux églises et rendit à Tournai son évêque particulier. Peu de temps après, vers 1160 environ, l'évêché de Noyon, en compensation sans doute de la perte du diocèse de Tournai, fut érigé en comté-pairie, faisant ainsi partie des six évêchés-comtés ou duchés attachés à la charge de pair du royaume[4]. Cette triple distinction perdurera jusqu'à la Révolution - contrairement aux comtés-pairies laïques qui disparaîtront vers la fin du XIIIe siècle, absorbés par les familles royales. À la cérémonie du sacre des rois de France, l'évêque-comte de Noyon portait le baudrier royal.

L'évêché de Noyon a été supprimé en 1790. Son territoire a été démembré au profit des nouveaux évêchés créés dans le cadre départemental : Amiens pour la Somme, Soissons pour l'Aisne et Beauvais pour l'Oise.

Siège à Vermand

  • Hilaire Ier
  • Martin
  • Germain
  • Maxime ou Maximin
  • Fossonius ou Cosonius
  • Hilaire II
  • Domitien ou Divitien
  • Remedius
  • Mercurius ou Mercorius ou Mercantius ou Méréon
  • Promotus
  • 511 : Sophronius
  • Alomerus

Siège à Tournai au VIe siècle

Évêques de Noyon-Tournai siégeant à Noyon

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Baudoin, évêque de Noyon, confirme en 1158 la donation d'une terre faite par Raoul, comte de Vermandois, aux Hospitaliers établis à Eterpigny.
Petite charte en parchemin rédigée en latin, chirographe. Trace de sceau pendant à la lanière de cuir blanc imprimée en noir. Archives nationales de France.

Évêques de Noyon siégeant à Noyon

La ville de Noyon dépend de l'évêque d'Amiens, puis elle est liée à celle de Beauvais en 1821. À partir de 1851, les évêques de Beauvais ont d'ailleurs le droit d'adjoindre à leur titre ceux d'évêque de Noyon et de Senlis[11].

Notes et références

Voir aussi

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