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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Charles Étienne Dujardin-Beaumetz[1], connu aussi en tant qu'artiste-peintre sous le nom Étienne Beaumetz[2],[3] est un artiste-peintre et un homme politique français né le à Passy[1] et mort le à La Bezole (Aude)[4],[5].
Étienne Dujardin-Beaumetz Étienne Beaumetz | |
Portrait gravé d'Étienne Dujardin-Beaumet, publié dans l’Album Mariani (1906). | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur français | |
– (1 an, 8 mois et 20 jours) |
|
Circonscription | Aude |
Député français | |
– (22 ans, 2 mois et 7 jours) |
|
Élection | 22 septembre 1889 |
Réélection | 3 septembre 1893 8 mai 1898 11 mai 1902 6 mai 1906 8 mai 1910 |
Circonscription | Aude |
Législature | Ve, VIe, VIIe, VIIIe, IXe et Xe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche radicale (1902-1912) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Jean Bonnail |
Conseiller général de l'Aude | |
– (26 ans) |
|
Circonscription | Canton de Limoux |
Prédécesseur | Ferdinand-Auguste Lapasset |
Successeur | Pierre Constans |
Biographie | |
Nom de naissance | Henri Charles Étienne Dujardin-Beaumetz |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Passy |
Date de décès | (à 60 ans) |
Lieu de décès | La Bezole |
Nationalité | Française |
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Étienne est le fils de Thadée Urbain Hippolyte Dujardin-Beaumetz, médecin, maire adjoint du 10e arrondissement de Paris en 1848, puis préfet du Puy-de-Dôme, et de Clémence Lepère[6].
Il participe en tant que volontaire à la guerre de 1870 ce qui influence sa carrière de peintre, il se consacre à la peinture de sujets militaires. Il sera ainsi amicalement surnommé le capitaine des pompiers de Montretout.
Il est formé à l'École des Beaux-Arts par Louis Roux et le peintre Alexandre Cabanel[3],[7], puis Émile Bin[8], il est installé près de Montmartre.
Il expose au Salon des artistes français dès 1875 une toile militaire, En reconnaissance. Il y présentera aussi Les voilà (épisode de la guerre 1870-1871, au ministère de la Guerre), Le général Lapasset brûlant ses drapeaux (1812), Salut à la Victoire et Portrait de M. Dujardin-Baumetz, de l'Académie de Médecine (son frère). En 1880, il y obtient une médaille de 3e classe et remporte aussi une mention honorable à l'Exposition universelle de Paris de 1889[9].
Il participe à l'amélioration de la condition des artistes par la création de la société libre des artistes français et par la revue l'Art Libre dont il est cofondateur en 1880 avec Numa Coste, Émile Zola, Paul Alexis et Marius Roux[10].
Étienne Dujardin-Beaumetz se fiance en 1879 avec Louise Milliet, artiste peintre anticléricale âgée de vingt-cinq ans, fille des républicains Félix et Louise Milliet. Ils rompent cependant lors de la préparation du mariage, Dujardin-Beaumetz refusant un mariage civil, préférant un mariage catholique, pour la galerie, même s'il n'est pas lui-même religieux[11].
Il épouse ensuite la peintre Marie-Louise Petiet, artiste Limouxine, le à Paris dans le 16e arrondissement[6], puis s'installe dans l'Aude.
Il est l'oncle de la peintre Rose Dujardin-Beaumetz[12],[13].
Son portrait a été réalisé par Adolphe Déchenaud en 1906, il est conservé au Musée d'Orsay[14].
Il expose dès 1875.
Il reçoit une mention à l'Exposition universelle de 1889, date à laquelle il abandonne la peinture pour la politique[18].
Dès 1891 Henri Dujardin-Beaumetz s’interroge sur le rôle que l’État doit jouer en matière d’art, il pense qu’ « il y a, depuis bien longtemps, dans notre pays, un malentendu sur le rôle que l’État doit jouer en matière d’art : les uns pensent que l’État doit diriger le mouvement artistique du pays ; les autres estiment qu’il n’y a qu’à le suivre en l’encourageant. La tradition en vertu de laquelle l’État croit devoir diriger l’art date de Colbert.
Les défenseurs de l’art officiel ont pensé que, de même que l’État était avec raison, pour l’instruction publique, l’éducateur de la nation, il lui appartenait de diriger les tendances artistiques du pays dans ce qu’il croyait être le beau et le vrai.
L’art officiel a développé ses élus en écrasant leurs adversaires, et pour qu’il ait le droit d’agir ainsi il eût fallu que ses représentants aient la certitude qu’ils soient en possession de la formule définitive. »[19]
En 1905, en tant que sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts, Étienne Dujardin-Beaumetz est nommé président d'honneur du comité exécutif du monument Sisley[20]. Le monument à Alfred Sisley est inauguré le 15 juillet 1911[21] sous sa présidence au Champ de Mars à Moret-sur-Loing[22].
Radical et franc-maçon notoire, affilié à la loge La clémente Amitié[23], le , Henri Dujardin-Beaumetz a voté pour la Loi de séparation des Églises et de l'État[24], étant un farouche anti-clérical depuis le début de sa carrière politique[25].
Il est photographié en octobre 1910 lors de la Rentrée des Chambres (photo de presse, Agence Rol)[26].
imprimé après décès par son frère François DB.
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