Étienne Charles-Gustave Guérin

architecte français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Étienne Charles-Gustave Guérin dit Gustave Guérin (comme on le retrouve dans de nombreuses sources), né à Tessé-la-Madeleine le et mort à Tours le [2], est un architecte français du XIXe siècle, spécialisé dans l'architecture religieuse[3], qui a exercé en Touraine.

Faits en bref Architecte diocésain Archidiocèse de Tours, 1837-1881 ...
Étienne Charles-Gustave Guérin
Fonctions
Architecte diocésain
Archidiocèse de Tours
-
Architecte départemental (d)
Indre-et-Loire
-
Henri Prath (d)
Architecte municipal (d)
Ville de Tours (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 67 ans)
Tours
Nationalité
Formation
Activité
Père
Bernard Mathias Guérin (d)
Fratrie
Charles Victor Guérin (d)
Enfants
Charles Guérin (d)
Marie Élisa Anna Geneviève Guérin (d)
Parentèle
Léon Rohard (gendre)
Autres informations
Membre de
Société centrale des architectes français (d)
Maître
Distinction
Archives conservées par
Œuvres principales
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Signature
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Son père était Bernard Mathias Guérin qui a été l’élève de Charles Percier à l'École des beaux-arts de Paris[4]. Son fils Charles (1847-1919) et son gendre Léon Rohard (1836-1882) ont été architectes eux aussi.

Biographie

Résumé
Contexte
  • -  : élève à l'École des Beaux Arts de Paris avec pour professeur Jean-Jacques-Marie Huvé
  • -  : est choisi par la ville de Tours comme architecte municipal
  •  : Gustave Guérin devient le premier architecte nommé à la fonction d'architecte de la préfecture et des édifices diocésains et départementaux (arrêté préfectoral du ). À partir de , les deux postes d’architecte départemental et d’architecte diocésain sont distingués mais Gustave Guérin les cumulera jusqu’à sa mort[4]
  •  : obtient son diplôme d'architecte des Beaux Arts
  • -  : le il est confirmé par le ministère des Cultes à son poste d'architecte diocésain, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort. Son poste d'architecte diocésain sera repris par Paul Louis Boeswillwald, son poste d'architecte départemental par Henri Prath (1881-1905) par arrêté du .

Après l'année 1852, il y abandonne la pierre pour la brique. À l'exemple de l'Anglais Paxton, il utilise le verre, et comme Victor Baltard les ossatures en fonte[5].

L'inspecteur général des édifices diocésains Léonce Reynaud écrivait en 1853 à son sujet : « C'est un homme très distingué ; il est fort intelligent, bon architecte, habile constructeur, ses projets sont consciencieusement étudiés et ses travaux sont parfaitement exécutés »[4].

Réalisations

Constructions

Restaurations

Références

Liens externes

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