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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Étienne Chaillon[1], né à Montoir-de-Bretagne (province de Bretagne) le et mort le à Paris, est un avocat français et une personnalité politique de la Révolution française.
Membre du Conseil des Anciens | |
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Député de la Loire-Atlantique | |
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Député aux États généraux de 1789 | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 59 ans) Ancien 1er arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activité |
Étienne Chaillon est le fils d'Étienne Chaillon, capitaine de navire, et de Perrine Vince. Il épouse, en premières noces, Julienne Olivaud, fille de Guillaume Olivaud, officier sur les navires marchands, et de Jeanne André, puis, en secondes noces, Angélique Eulalie Bouyer, fille d'Hyacinthe Bouyer, avocat au parlement, sénéchal et seul juge ordinaire civil et criminel et de police de Paimbœuf et correspondant des commissaires des États de Bretagne, et de Marie Bournaves.
Avocat au parlement et à Montoir, il est sénéchal de la juridiction des vicomté de Donges, baronnie de la Roche au siège de Savenay et vicomté de Saint-Nazaire (1772).
Au déclenchement de la Révolution, il en adopte avec réserve les principes, est élu député du tiers aux États généraux de 1789 par la sénéchaussée de Nantes le 18 avril 1789 et siège dans la majorité. Le 2 octobre 1790, il est nommé juge au tribunal de district de Nantes ; mais il n'accepte pas cette fonction, et reste à son poste jusqu'à la fin de la législature.
Le 6 septembre 1792, Chaillon est élu membre de la Convention nationale par le département de la Loire-Inférieure, le 3e sur 8. Il s'installe à Paris chez le graveur Hellemann, rue Saint-Honoré. Dans le procès de Louis XVI, il opine ainsi, au 3e appel nominal : « Je suis convaincu que mes commettants ne m'ont pas envoyé pour juger, pas plus que pour exercer les fonctions de juré. Je tiens mon mandat d'hommes justes, ennemis de la tyrannie, et qui auraient rejeté loin d'eux cette cumulation de pouvoirs. C'est donc comme homme d'État, et pour mesure de sûreté générale, que je vote pour la réclusion d'abord et pour le bannissement après la guerre. Je m'oppose à la mort de Louis, précisément parce que Rome la voudrait pour le béatifier. »
À partir de ce moment, Chaillon se tient à l'écart de la politique militante, ce qui lui évite d'être inquiété après le 31 mai, et lui permet de cacher pendant quelque temps son collègue Jary. Une grave maladie, dont il est atteint vers cette époque, l'oblige d'ailleurs à l'inaction.
Il vote en faveur de la mise en accusation de Marat et s'abstient lors du scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze.
Après le 9 Thermidor, il est délégué à l'armée de l'Ouest aux côtés de Delaunay, Gaudin, Lofficial, Menuau et Morisson[2], pour travailler à la pacification de la Vendée ; il figure au nombre des signataires du traité de La Jaunaye le 26 février 1795. Rappelé le 29 germinal an III, il rentre à Paris, où sa santé, toujours très mauvaise, ne lui permet plus de s'occuper activement de politique.
Le 4 brumaire an IV, il est élu au Conseil des Anciens sous le Directoire.
Il meurt dans son domicile de la rue Caumartin à Paris, laissant neuf enfants et 80 000 francs de fortune. Une de ses fille, Aimée-Gabrielle, épouse à Nantes, en 1795, François Sébastien Letourneux, futur ministre de l'Intérieur.
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