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écrivain et éditeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pour les articles homonymes, voir Hazan.
Éric Hazan, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le à Paris, est un écrivain et éditeur français, fondateur des éditions La Fabrique.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture | |
| Nom de naissance |
Éric Olivier Hazan |
| Pseudonyme |
Michel Luxembourg |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités | |
| Père |
Fernand Hazan (d) |
| A travaillé pour |
La Fabrique (- Éditions Hazan (- Assistance publique – Hôpitaux de Paris (jusqu'en ) |
|---|---|
| Membre de |
Éric Hazan naît à Neuilly-sur-Seine le [1] d'une mère d'origine juive roumaine née en Palestine[2] et d'un père juif originaire d'Égypte[3], Fernand Hazan, éditeur, lui-même frère d'Émile Hazan, également éditeur.
Sa famille se réfugie à Marseille, en zone libre, pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour rester caché, Éric Hazan ne va pas à l’école et se réfugie dans les livres. Après la guerre, il étudie au lycée Louis-le-Grand et milite avec les communistes[1], puis aux côtés du FLN durant la guerre d'Algérie[4].
En 1973, devenu chirurgien cardiovasculaire, il s'engage en faveur du droit à l'avortement[1]. En 1975, comme membre fondateur de l’Association médicale franco-palestinienne, il se rend au Liban alors en pleine guerre, pour servir de médecin « à cette “armée” que l’on appelait à l’époque les “Palestino-progressistes” »[4].
Il est membre du comité de parrainage du tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le [5].
En 1983, à 47 ans, il abandonne la chirurgie et dirige les éditions Hazan[1], prenant ainsi la succession de son père Fernand Hazan qui avait créé cette maison consacrée aux livres d'art. Il quitte la direction après le rachat par le groupe Hachette quatre ans après la mort du fondateur.
En 1998, il fonde les éditions La Fabrique[1], une maison d'édition où sont publiés des essais historiques ou philosophiques de « penseurs d’extrême gauche allant du marxisme à l’anarchisme »[6],[7] et se tourne vers l'écriture[4].
À La Fabrique, « il n'édite que des amis » d'après Libération. Parmi les auteurs publiés par La Fabrique, on trouve par exemple Norman G. Finkelstein (L'Industrie de l'Holocauste) et Houria Bouteldja (Les Blancs, les Juifs et nous. Vers une politique de l'amour révolutionnaire)[8]. L’Insurrection qui vient, du Comité invisible, publié en 2007 et que la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie voit comme un « manuel de l’insurrection de l’ultragauche », lui vaut d’être entendu comme témoin par la police dans l'affaire de Tarnac[1].
Il est également auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages et traducteur, notamment des œuvres d'Edward Saïd.
Éric Hazan meurt à l'âge de 87 ans le à Paris[9]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 95).
(Toutes de l'anglais)
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