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Cet article relate le parcours de l'équipe de France de handball masculin lors du Championnat du monde 2001 organisé en France du au . Il s'agit de la 9e participation de la France aux Championnats du monde.
Équipe de France M au Championnat du monde 2001 | ||||||||
Fédération | Fédération française de handball | |||||||
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Organisateur(s) | France | |||||||
Participation(s) | 9e | |||||||
Meilleure performance | Champion en 1995 | |||||||
Sélectionneur | Daniel Costantini | |||||||
Capitaine | Jackson Richardson | |||||||
Résultat | Vainqueur | |||||||
Meilleur(s) buteur(s) | Jérôme Fernandez, 39 buts | |||||||
Équipe de France | ||||||||
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modifier |
Dernière compétition pour Daniel Costantini, la France, devant son public, remporte son deuxième titre de champion du monde : vainqueur de ses 5 matchs de la phase de groupe, elle écarte facilement le Portugal en huitième de finale.
En quart de finale se présente alors l'Allemagne, l'équipe nationale du meilleur championnat du monde : les Bleus réalisent une première mi-temps de rêve grâce notamment à Thierry Omeyer (11-8) mais les Allemands reviennent au cours de la deuxième mi-temps et se retrouvent même avec un but d'avance à 20 secondes du terme du match. Grâce à un action décisive et un but exceptionnel de Jackson Richardson, la France parvient à arracher la prolongation (22-22). Les Allemands ne s'en remettent pas et les Français se qualifient pour la demi-finale.
En demi-finale, l'équipe surprise du mondial, l'Egypte, fait déjouer les Français : menés de 4 buts, ils parviennent à revenir à deux buts à la mi-temps (8-10) puis à s'imposer non sans mal 24 à 21 pour atteindre la finale.
Au terme d'une finale mémorable pour le handball français avec une égalisation exceptionnelle de Grégory Anquetil à la dernière seconde du temps réglementaire permettant de jouer une prolongation qui sera remportée face à la Suède, les Français gagnent alors le surnom de « Costauds ».
L'équipe de France est automatiquement qualifié en tant que pays hôte de la compétition.
La France a notamment joué 3 matchs de préparation en Islande :
La France a notamment terminé troisième du Tournoi des Quatre nations en Suède[1],[2]
L'effectif de l'équipe de France, championne du monde, est[3],[4],[5] :
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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La France évolue dans le Groupe B et joue ses matchs au Palais des sports de Beaulieu à Nantes.
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Malmenés pendant 13 minutes (3-4), Didier Dinart et ses coéquipiers baissent ensuite le rideau de fer devant la cage d'un Christian Gaudin inspiré. Dans la foulée, avec Jackson Richardson aux manettes, les Tricolores prennent la mesure de la défense algérienne et mènent 10-4 au repos. Le second acte est une formalité. De quatre buts (13-9, 44e), l'écart passe finalement à dix unités (23-13).
18h00 CET |
France | 23 – 13 | Algérie | Palais des sports de Beaulieu, Nantes Affluence : 4 400 Arbitrage : Øie, Hogsnes |
Abati, B. Gille 5 | (10 - 4) | Tahar Labane 6 | ||
×3 |
×3 |
L'équipe de France engrange son second succès face au Koweït plutôt aisément... 30-14 avec des Français qui proposent un jeu très débridé.
18h00 CET |
France | 30 – 14 | Koweït | Palais des sports de Beaulieu, Nantes Arbitrage : Rosskamp, Rothkranz |
Stéphane Plantin 6 | (14 - 8) | Alazimi 4 | ||
×2 |
×2 |
La France se contente d'un nouveau galop d'entraînement (29-19) face au Brésil, assurant, du même coup, son billet pour les huitièmes.
18h00 CET |
France | 29 – 19 | Brésil | Palais des sports de Beaulieu, Nantes Affluence : 5 000 Arbitrage : Al-Janahe, Rasheed |
Joël Abati 7 | (14 - 10) | Bruno Souza 7 | ||
×4 |
×1 |
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Revanche du quart de finale des JO de Sydney, le sommet France-Yougoslavie débute par une Marseillaise flamboyante. « Une des plus émouvantes de ma carrière », confiera Daniel Costantini. D'entrée, Christian Gaudin stoppe les velléités yougoslaves. Jérôme Fernandez nettoie avec une belle conscience professionnelle, les lucarnes de Đorđić. Cazal (3 sur 3 en 16 minutes), B. Gille, et Richardson se mettent à son diapason et prennent la mesure de la 3-2-1 des Balkans, Dinart, qui émarge désormais parmi les meilleurs défenseurs du monde, musèle Škrbić 9-2 (18e) et une salle en liesse. Trois exclusions françaises permettront aux Yougoslaves de réduire la marque au repos (13-8). Le show Olivier Girault peut alors commencer. Le Parisien fait un festival sur son aile gauche : montées de balles, un-contre-un, premier et deuxième poteaux, roucoulette pour la route. 22-15 (51e). Les Français ne marqueront plus mais, arc-boutés devant leur zone, laisseront les Yougoslaves à 20 buts.
18h00 CET |
France | 22 – 20 | RF Yougoslavie | Palais des sports de Beaulieu, Nantes Affluence : 5 000 Arbitrage : Øie, Hogsnes |
Olivier Girault 5/6 | (13 - 8) | Žikica Milosavljević 5/5 | ||
×7 |
×4 |
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Certaine de terminer à la première place du groupe, la France termine en roue libre face à l'Argentine (28-19). Et les Tricolores terminent ce premier tour avec la meilleure défense des 24 équipes engagées. Néanmoins, les Bleus Guillaume Gille, victime d'une luxation acromio-claviculaire de l'épaule droite après une chute à quatre minutes de la fin de la rencontre[6] :
18h00 CET |
France | 28 – 19 | Argentine | Palais des sports de Beaulieu, Nantes Affluence : 5 000 Arbitrage : Vakula, Liudovyk |
Abati, Cazal 6 | (14 - 11) | Eric Gull 8 | ||
×6 |
×9 |
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Huitièmes de finale | Quarts de finale | Demi-finales | Finale | |||||||||||
31 janvier 2001, Marseille | 1er février 2001, Marseille | 3 février 2001, Paris | 4 février 2001, Paris | |||||||||||
Suède | 32 | |||||||||||||
Argentine | 23 | |||||||||||||
Suède | 34 | |||||||||||||
31 janvier 2001, Marseille | ||||||||||||||
Ukraine | 20 | |||||||||||||
Croatie | 34 | |||||||||||||
1er février 2001, Toulouse | ||||||||||||||
Ukraine | 37a2p | |||||||||||||
Suède | 25 | |||||||||||||
31 janvier 2001, Toulouse | ||||||||||||||
RF Yougoslavie | 24 | |||||||||||||
Espagne | 28 | |||||||||||||
3 février 2001, Paris | ||||||||||||||
Norvège | 23 | |||||||||||||
Espagne | 24 | |||||||||||||
31 janvier 2001, Toulouse | ||||||||||||||
RF Yougoslavie | 26 | |||||||||||||
Islande | 27 | |||||||||||||
1er février 2001, Albertville | ||||||||||||||
RF Yougoslavie | 31 | |||||||||||||
Suède | 25 | |||||||||||||
31 janvier 2001, Albertville | ||||||||||||||
France | 28ap | |||||||||||||
Tunisie | 24 | |||||||||||||
Allemagne | 26 | |||||||||||||
Allemagne | 23 | |||||||||||||
31 janvier 2001, Albertville | ||||||||||||||
France | 26ap | |||||||||||||
France | 23 | |||||||||||||
1er février 2001, Amnéville | ||||||||||||||
Portugal | 18 | |||||||||||||
France | 24 | |||||||||||||
31 janvier 2001, Amnéville | ||||||||||||||
Égypte | 21 | |||||||||||||
Algérie | 21 | |||||||||||||
Égypte | 24 | Match pour la 3e place | ||||||||||||
Égypte | 21 | |||||||||||||
31 janvier 2001, Amnéville | 4 février 2001, Paris | |||||||||||||
Russie | 19 | |||||||||||||
Russie | 28 | RF Yougoslavie | 27 | |||||||||||
Corée du Sud | 26 | Égypte | 17 | |||||||||||
4-1 pour le Portugal à la 8e minute, 7 à 7 à la 20e minute, 10 partout à la pause, 14 à 13 puis enfin 19 à 15 à la 40e minute : il aura fallu attendre tout ce temps pour voir enfin une équipe libérée avec des Tricolores sûrs de leurs bras. PLa révolte française coïncide avec le moment à partir duquel Daniel Costantini décide de modifier son organisation défensive en mettant Olivier Girault et Joël Abati en stricte sur les deux artilleurs portugais Eduardo Coelho et Filipe Cruz. Autre choix tactique qui s'avérera décisif au moment du money-time le passage de Bertrand Gille du pivot à l'arrière gauche puisqu'il marquera au total à six reprises, dont deux à 9 mètres. Son frère Guillaume peut être rassuré et Jérôme Fernandez applaudir des deux mains. D'autant plus qu'Andrej Golic (3/3) en profite lui aussi pour sortir son bras. D'autant plus aussi que Bruno Martini enrage dans sa cage et se décide à fermer la porte : en sortant trois immanquables de suite, il apporte un ballon d'oxygène à son équipe et donne de l'air à une Halle olympique d'Albertville qui était en apnée depuis le début du match. Entre-temps, la défense française bien organisée autour de Didier Dinart a retrouvé de sa superbe. Dans les 14 dernières minutes, seuls Victor Tchikoulaev, Rui Costa et Carlos Resende (3 fois) réussissent à percer la muraille française.
17h00 |
France | 23 – 18 | Portugal | Halle olympique, Albertville Affluence : 5 800 Arbitrage : D. Nachevski et M. Nachevski |
Bertrand Gille 6 | (10-10) | Filipe Cruz 5 | ||
×3 |
×3 |
Les Français réalisent une première mi-temps de rêve, menant rapidement de 4 buts (9-5 puis 11-7) grâce notamment à la titularisation surprise d'Omeyer. Mais en deuxième mi-temps, une grosse défense allemande leur permet de revenir rapidement au score (11-11) et même de prendre l'avantage (12-13). Bruno Martini relayait parfaitement Thierry Omeyer dans les buts et limitait les écarts, ainsi avec un petit coup de chaleur en attaque les Français se retrouvèrent avec 2 buts d'avance à 10 minutes de la fin. Les Allemands ne lâchent rien et un inscrivent un 3 à 0 aux Bleus qui se retrouvent à -1 a 20 secondes de la fin du temps réglementaire. Jackson Richardson prend alors ses responsabilité et réussit un but que lui seul au monde est capable de marquer, envoyant tout droit les deux équipes en prolongations. Au terme de la première mi-temps de la prolongation, les deux équipes sont toujours dos à dos (23-23) puis la France marque un 3-0 qui la qualifie pour les demi-finales[7],[8].
17h00 |
France | 26 – 23 (ap) | Allemagne | Halle olympique, Albertville Affluence : 5 800 Arbitrage : Hansson et Olsson |
Bertrand Gille 5 | (11-8, 22-22) | Thomas Knorr 6 | ||
Prol. : 4-1 | ||||
×4 |
×6 ×1 |
En demi-finale, la France fait figure de favorite face à l'équipe surprise du mondial, l'Égypte[12]. Premiers non-Européens à se présenter en demi-finale d'un championnat du monde, les Égyptiens font pourtant déjouer les Français. Après un bon départ (2-0, 3e) sur des buts de Grégory Anquetil et Bertrand Gille, l'équipe de France peine face aux Pharaons. Richardson passe de longues minutes sur le banc à cause de douleurs à une épaule. L'attaque tricolore multiplie les pertes de balles tandis qu'en face Ibrahim et Zaky sont littéralement intenables : l'Égypte s'envole 5-9 (20e). Deux buts de Bertrand Gille, deux penalties (un converti par Anquetil, un stoppé par Martini), et un but de Cazal, redonnent l'espoir à la pause : 8-10.
Au retour, changement de scénario : Fernandez saute à pieds joints dans le costume du vengeur masqué. Trois buts et ça repart : 11-12 (37e). Poussés par un public de feu, les Français passent devant à la 43e, à la suite d'un 6 contre 4. Mais l'Égypte s'accroche et revient dans la course 17- 16 (48e) : les frayeurs françaises sont loin d'être terminées. De 19-16 (51e), le score revient à 19-18 (53e). Les Phararons ont la balle d'égalisation mais les arbitres sifflent un passage en force. Sur le contre, Bertrand Gille obtient un penalty mais Anquetil tire sur la barre transversale... Incroyable suspense. Il reste 1 min 14 s et l'Égypte revient à un but 22-21... Bercy tremble. Le caviar d'Anquetil pour B. Gille permet aux supporters en folie de fêter leurs héros qui parviennent à s'imposer non sans mal 24 à 21 pour atteindre la finale[13].
France | 24 – 21 | Égypte | Palais omnisports de Paris-Bercy, Paris Affluence : 13 500 Arbitrage : Boye et Jensen | |
Grégory Anquetil 7 | (8 - 10) | Hussein Zaky 8 | ||
×7 |
×8 ×2 |
Tout débute comme dans un rêve. Golic marque le premier, suivi par Anquetil et Cazal, relayés par un Fernandez surpuissant face à l'axe central de la 6-0 suédoise 4-0 (7e). Bercy hurle de plaisir. Signe des temps et peu habituel, Johansson demande un temps-mort. Fernandez poursuit son one-man-show 7-3 (11e). Lövgren lui répond du tac au tac. Dans la cage, Gentzel commence son festival 7-7 (16e) : tout est à refaire. Golic, avec un but et une passe décisive pour Fernandez, replace les Bleus devant 11-8 (23e) mais la Suède marque ensuite à deux reprises (11-10 au repos).
Si Narcisse transforme en or son premierballon, l'implacable machine suédoise est en marche. Andersson et Wislander trouvent les filets de Martini : 12-13 puis 13-14. Richardson égalise (14-14, 36e) mais, sur la remise en jeu, l'habile Andersson marque du centre... Dans la foulée, Patrick Cazal se tord la cheville. Le gaucher réunionnais sort du parquet en pleurs. Ericsson et Andersson donnent trois longueurs aux Nordiquers 14-17. La 43e minute marque peut-être le premier tournant du match lorsque Martini sort le pénalty de Lövgren. Daniel Costantini le laisse dans les bois. Richardson, d'un lob, et Abati, sur penalty alors que la France est en infériorité numérique à la suite d'un mauvais changement, permettent à la France de recoller (16-17, 44e). Les deux équipes ne se départageront plus. La France, portée par un public extraordinaire, reviendra à chaque fois. Même, à vingt secondes de la fin, quand Lövgren pensera, de neuf mètres, donner le titre aux siens. Remise en jeu. Anquetil déboule sur son aile droite, se faufile entre Vranjes et Frandesjo et se présente face à Gentzel avec un angle impossible mais parvient à marquer dans un trou de souris et décroche les prolongations, au grand soulagement des 13 500 spectateurs (22-22, 60e).
En prolongation, Lövgren marque le premier mais Fernandez égalise. Cazal, remis sur pieds par le staff médical marque deux fois à neuf mètres. En face, deux autres de Lövgren et Vranje, 25-25 à la mi-temps : le monde appartiendra à l'équipe qui gagnera les cinq dernières minutes. Anquetil tente une roucoulette mais Gentzel l'empêche de pénétrer dans le but. Cazal, énorme, allume marque à nouveau à neuf mètres pour placer les Bleus en tête (26-25, 67e). Et de nouveau, il sert Bertrand Gille au pivot 27-25 et 1 min 15 s à jouer... La Suède obtient, à 55 s de la sonnerie, un penalty pour revenir à un but mais Martini arrête le tir de Vranjes. Anquetil clôt la marque. Dans les gradins, Jacques Chirac, Lionel Jospin et tout le Palais omnisports de Paris-Bercy applaudissent à tout rompre : les joueurs de Daniel Costantini sont champions du monde.
17h00 |
France | 28 – 25 (ap) | Suède | Palais omnisports de Paris-Bercy, Paris Affluence : 13 500 Arbitrage : Oie et Hognes |
Jérôme Fernandez 8 | (11-10, 22-22) | Stefan Lövgren 8 | ||
Prol. : 6-3 | ||||
×3 |
×2 |
Vidéos externes | |
Finale, partie 1 | |
Finale, partie 2 |
Un seul joueur de l'équipe de France est élu dans l'équipe-type de la compétition : Bertrand Gille, au poste de pivot[15].
Aucun joueur n'apparait parmi les 10 meilleurs buteurs.
Malgré un début de compétition difficile (0/6 face à l'Algérie), Jérôme Fernandez termine meilleur buteur avec 39 réalisations :
no | Joueur | Poules | Phase finale | Totaux | |||||||||
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But | MJ | Moy. | |||||||||||
2 | Jérôme Fernandez | 0 | 4 | 6 | 4 | 2 | 5 | 4 | 6 | 8 | 39 | 9 | 4,3 |
3 | Didier Dinart | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 9 | 0,1 |
4 | Joël Abati | 5 | 3 | 7 | 2 | 6 | 2 | 2 | 0 | 2 | 29 | 9 | 3,2 |
5 | Guillaume Gille | 3 | 3 | 2 | 1 | 4 | - | - | 0 | 0 | 13 | 7 | 1,9 |
6 | Bertrand Gille | 5 | 3 | 6 | 1 | 3 | 6 | 5 | 4 | 2 | 35 | 9 | 3,9 |
8 | Daniel Narcisse | - | 2 | 0 | - | 3 | - | 1 | - | 2 | 8 | 5 | 1,6 |
9 | Grégory Anquetil | 3 | - | 2 | 2 | - | 1 | 3 | 7 | 3 | 21 | 7 | 3,0 |
10 | Andrej Golić | 2 | - | 5 | - | - | 2 | 4 | 3 | 2 | 18 | 6 | 3,0 |
11 | Olivier Girault | - | 3 | - | 5 | 1 | 1 | 1 | - | - | 11 | 5 | 2,2 |
13 | Laurent Puigségur | 1 | 4 | - | 0 | 2 | 1 | - | 0 | - | 8 | 6 | 1,3 |
17 | Jackson Richardson | 3 | - | 1 | 4 | - | 3 | 2 | 1 | 3 | 17 | 7 | 2,4 |
19 | Patrick Cazal | 1 | 1 | 0 | 3 | 6 | 2 | 4 | 3 | 6 | 26 | 9 | 2,9 |
20 | Stéphane Plantin | - | 6 | - | - | 1 | - | - | - | - | 7 | 2 | 3,5 |
Total | 23 | 30 | 29 | 22 | 28 | 23 | 26 | 24 | 28 | 233 | 9 | 25,9 |
Les statistiques détaillées sont[16] :
Joueur | Champs | 7 mètres | Total | % | MJ | Moy. | PD | Bp | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Buts | Tirs | Buts | Tirs | Buts | Tirs | ||||||||
Jérôme Fernandez | 33 | 73 | 6 | 10 | 39 | 83 | 47,0 % | 9 | 4,3 | 13 | 11 | 5 | 0 |
Bertrand Gille | 35 | 47 | 0 | 0 | 35 | 47 | 74,5 % | 9 | 3,9 | 4 | 9 | 6 | 0 |
Joël Abati | 17 | 26 | 12 | 13 | 29 | 39 | 74,4 % | 9 | 3,2 | 13 | 4 | 7 | 0 |
Patrick Cazal | 26 | 58 | 0 | 0 | 26 | 58 | 44,8 % | 9 | 2,9 | 8 | 8 | 3 | 0 |
Grégory Anquetil | 18 | 29 | 3 | 4 | 21 | 33 | 63,6 % | 7 | 3 | 13 | 14 | 3 | 0 |
Andrej Golić | 19 | 24 | 0 | 0 | 19 | 24 | 79,2 % | 6 | 3,2 | 9 | 5 | 1 | 0 |
Jackson Richardson | 17 | 30 | 0 | 0 | 17 | 30 | 56,7 % | 7 | 2,4 | 9 | 10 | 2 | 0 |
Guillaume Gille | 13 | 26 | 0 | 0 | 13 | 26 | 50,0 % | 7 | 1,9 | 5 | 7 | 5 | 0 |
Olivier Girault | 10 | 16 | 0 | 0 | 10 | 16 | 62,5 % | 5 | 2 | 3 | 4 | 1 | 0 |
Daniel Narcisse | 8 | 17 | 0 | 0 | 8 | 17 | 47,1 % | 5 | 1,6 | 9 | 5 | 0 | 0 |
Laurent Puigségur | 8 | 9 | 0 | 0 | 8 | 9 | 88,9 % | 5 | 1,6 | 4 | 3 | 0 | 0 |
Stéphane Plantin | 7 | 12 | 0 | 0 | 7 | 12 | 58,3 % | 2 | 3,5 | 1 | 3 | 1 | 0 |
Didier Dinart | 1 | 2 | 0 | 0 | 1 | 2 | 50,0 % | 8 | 0,1 | 0 | 2 | 5 | 0 |
Total | 212 | 369 | 21 | 27 | 233 | 396 | 58,8 % | 9 | 25,9 | 91 | 87 | 39 | 0 |
Aucun joueur n'apparait parmi les 10 meilleurs gardiens de but. Les statistiques individuelles sont :
no | Joueur | Poules | Phase finale | Totaux | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Arrêts | MJ | Moy. | |||||||||||
1 | Christian Gaudin | 6 | 8 | - | 7 | - | 0 | - | 2 | - | 23 | 5 | 4,6 |
12 | Bruno Martini | 4 | - | 3 | 5 | - | 8 | 10 | 6 | 7 | 43 | 7 | 6,1 |
16 | Thierry Omeyer | - | 9 | 9 | - | 15 | - | 8 | - | 6 | 47 | 5 | 9,4 |
Total | 10 | 17 | 12 | 12 | 15 | 8 | 18 | 8 | 13 | 113 | 9 | 12,6 |
Les statistiques détaillées sont[16] :
Joueur | Arrêts | Tirs | %Arr | 7m | MJ | Buts | PD | Bp | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Thierry Omeyer | 46 | 106 | 43,4 % | 0 / 7 | 5 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Bruno Martini | 41 | 109 | 37,6 % | 5 / 8 | 7 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Christian Gaudin | 23 | 66 | 34,8 % | 1 / 4 | 5 | 0 | 0 | 1 | 0 |
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