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équipe cycliste WorldTeam australienne (2012-) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'équipe cycliste Jayco AlUla, officiellement Team Jayco AlUla et connue précédemment comme l'équipe GreenEDGE, Orica-BikeExchange, Orica-Scott, Mitchelton-Scott, BikeExchange Jayco, est une équipe cycliste australienne sur route, créée en 2012 et dotée du statut de UCI WorldTeam.
Statuts |
UCI ProTeam (- UCI WorldTeam (depuis ) |
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Codes UCI |
GEC (du au ), OGE (du au ), OBE (du au ), ORS (), MTS (de à ), BEX (de à ) et JAY (depuis ) |
Discipline | |
Pays | |
Création | |
Saisons |
14 |
Marque de cycles |
Directeur général |
Shayne Bannan (d) ( - Brent Copeland (depuis ) |
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Directeurs sportifs |
Matthew White (depuis ) Vittorio Algeri (depuis ) Julian Dean (depuis ) Laurenzo Lapage (depuis ) David McPartland (depuis ) Neil Stephens (- Matthew Wilson (depuis ) |
- |
GreenEDGE |
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- |
Orica-GreenEDGE |
- |
Orica-BikeExchange |
Orica-Scott | |
- |
Mitchelton-Scott |
BikeExchange | |
BikeExchange-Jayco | |
depuis |
Team Jayco AlUla |
L'équipe a notamment remporté le Tour d'Espagne 2018 grâce à Simon Yates. Sur les classiques, ses coureurs se sont illustrés avec des victoires sur Milan-San Remo 2012, Liège-Bastogne-Liège 2014, Paris-Roubaix 2016 et le Tour de Lombardie 2016.
L'équipe est la propriété de l'homme d'affaires australien Gerry Ryan, à l'origine de sa création. Il participe à son financement, en partie via les sociétés Jayco (fabricant de caravanes) et Mitchelton Wines (spécialisée dans le domaine viticole), qu'il possède[2].
L'équipe australienne Orica-GreenEDGE Cycling est sponsorisée par le constructeur de cycles Scott[3], SMS Santini[4], Subaru[5] et Jayco.
En 2012, une équipe féminine est également lancée conjointement à l'équipe masculine.
Le , la formation dévoile son nouveau sponsor principal, Orica, fournisseurs d'explosifs et de produits chimiques pour l'industrie minière, qui sponsorisera également l'équipe féminine[6],[7]. L'équipe porte donc le nom de Orica-GreenEDGE à partir de cette date. En 2017, l'équipe devient Orica-Scott et lance une équipe continentale sous licence chinoise, sous le nom de Mitchelton Scott, devenue Mitchelton-BikeExchange en 2018. Fin 2017, avec le départ d'Orica, l'équipe World Tour prend le nom de Mitchelton-Scott et est financée totalement par son propriétaire Gerry Ryan.
Au printemps 2020, en raison de la pandémie de Covid-19, des rumeurs circulent à propos de la dissolution éventuelle de l'équipe Mitchelton-Scott à la fin de la saison. L'équipe réduit les salaires des coureurs et du personnel de 70 % à la suite de la pandémie et du ralentissement économique qui en a résulté[8]. En juin, il est annoncé que la structure australienne est en passe de devenir la Team Manuela Fundación (financée par une fondation espagnole) à partir du mois d'[9],[10]. Cependant, le , GreenEDGE Cycling annonce que l'accord est annulé en raison d'un conflit sur la propriété de la licence de l'équipe[11],[12]. Impliqués dans ce rachat, le manager général Shayne Bannan (présent depuis la création en 2012) et son associé Alvaro Crespi sont remerciés et remplacés par Brent Copeland et Darach McQuaid[13].
En 2022, le constructeur de camping car Jayco devient co-sponsor. En 2023, BikeEchange cesse le financement et est remplacé par le site touristique saoudien Al-'Ula.
Les trois premiers coureurs recrutés par l'équipe sont les Australiens Jack Bobridge et les frères Cameron et Travis Meyer[14], tous en provenance de l'équipe Garmin-Cervélo. Stuart O'Grady[15], autre coureur australien (Leopard-Trek), signe avec cette équipe qui recrute également l'espoir érythréen Daniel Teklehaimanot[15]. Les Néerlandais Sebastian Langeveld[16], Pieter Weening (Rabobank)[17] et Jens Mouris (Vacansoleil-DCM)[18] s'engagent aussi avec la formation australienne.
Les Australiens Simon Clarke et Allan Davis (Astana)[19],[20], Simon Gerrans (Team Sky)[21], Baden Cooke (Saxo Bank-Sungard)[22], Brett Lancaster[23] et Matthew Wilson (Garmin-Cervélo)[22], Robbie McEwen (RadioShack)[24], Matthew Goss[25] et Leigh Howard (HTC-Highroad)[26], Wesley Sulzberger (FDJ)[27] et Mitchell Docker (Skil-Shimano)[28], les Canadiens Svein Tuft (SpiderTech-C10)[29] et Christian Meier (UnitedHealthcare)[30], les Lituaniens Tomas Vaitkus (Astana)[31] et Aidis Kruopis (Landbouwkrediet)[32], le Japonais Fumiyuki Beppu (RadioShack)[33], le Suisse Michael Albasini (HTC-Highroad)[34], le Belge Jens Keukeleire (Cofidis)[35], le Néo-Zélandais Julian Dean (Garmin-Cervélo)[36], le Sud-Africain Daryl Impey (NetApp)[30] signent également.
Les deux espoirs australiens Luke Durbridge et Michael Hepburn tous deux membres de l'équipe Jayco-AIS s'engagent également dans la formation. Ils ont été respectivement premier et troisième du championnat du monde du contre-la-montre espoirs et vainqueur tous les deux du championnat du monde de poursuite par équipes[32].
Le , l'UCI présente une première liste des équipes qui composeront la division World Tour en 2012 et l'équipe GreenEdge Cycling Team fait partie de ces équipes[37].
L'Australien Simon Gerrans est le leader de l'équipe en 2012. L'équipe GreenEDGE fait ses débuts le 1er janvier, dans une classique australienne, la Jayco Bay Cycling Classic, en préparation de la première course de l'UCI World Tour, le Tour Down Under. La semaine suivante Simon Gerrans remporte les championnats nationaux australiens, où il est l'un des 16 coureurs GreenEDGE inscrits sur la course. Luke Durbridge gagne le titre du contre-la-montre devant Cameron Meyer, son coéquipier de GreenEDGE. À la fin du mois de janvier, Gerrans remporte le Tour Down Under. Il s'agit de la première victoire de GreenEDGE dès sa première épreuve World Tour. L'équipe obtient sa première victoire en Europe lors du contre-la-montre par équipes de Tirreno-Adriatico. GreenEDGE gagne son premier monument quand, encore une fois, Simon Gerrans s'impose sur Milan-San Remo dans un sprint en petit comité. Il récidive lors du Grand Prix du Québec en septembre. En plus des victoires de Gerrans, Michael Albasini remporte le Tour de Catalogne et une étape du Tour de Suisse. Les autres victoires notables sont les succès d'étapes de Daryl Impey (sur le Tour du Pays basque), Luke Durbridge (Critérium du Dauphiné), Svein Tuft (Eneco Tour) et Aidis Kruopis (Tour de Pologne).
Sur les grands tours, l'équipe remporte des victoires d'étape au Tour d'Italie et au Tour d'Espagne avec Matthew Goss et Simon Clarke.
Au total, elle obtient 33 victoires officielles tout au long de l'année, dont 15 sur l'UCI World Tour et le reste dans les circuits continentaux (essentiellement européens) et les championnats nationaux. C'est la quatrième équipe avec le plus de victoires de la saison, juste derrière le Team Sky, Omega Pharma-Quick Step et Liquigas-Cannondale. À l'UCI World Tour, elle occupe la sixième position du classement par équipes et Simon Gerrans termine à la même place du classement l'individuel.
Pour la saison 2013, l'effectif de la saison précédente est maintenu, à l'exception de l'arrivée du prometteur Michael Matthews, en provenance de Rabobank.
Les premiers succès de l'équipe ont lieu début janvier avec Luke Durbridge, couronné champion d'Australie, sur la course en ligne et le contre-la-montre. À la fin du mois de janvier Svein Tuft gagne une étape du Tour de San Luis et Simon Gerrans une étape du Tour Down Under. En mars-avril, elle gagne une étape sur toutes les courses World Tour, que ce soit sur Paris-Nice, Tirreno-Adriatico, le Tour de Catalogne et le Tour du Pays basque. Lors des classiques du printemps, la meilleure performance est la troisième place de Simon Gerrans sur l'Amstel Gold Race. Après un Tour d'Italie décevant, les coureurs d'Orica-GreenEDGE retrouvent la victoire avec Cameron Meyer sur la première étape du Tour de Suisse.
Dans la première semaine du Tour de France, Gerrans remporte la troisième étape et le lendemain, Orica-GreenEDGE gagne le contre-la-montre par équipes à Nice pour une seconde. Gerrans devient le maillot jaune, marquant un événement historique pour l'équipe australienne, où Daryl Impey et Michael Albasini sont deuxième et troisième dans le même temps. Lors de la sixième étape avec arrivée à Montpellier, Gerrans cède le maillot de leader à Daryl Impey. Le Sud-Africain tient la tête deux jours de plus, jusqu'à la première étape de montagne dans laquelle il perd définitivement le maillot.
En août, Pieter Weening remporte le Tour de Pologne et plus tard Michael Matthews s'adjuge deux étapes du Tour d'Espagne, dont la dernière à Madrid.
Le projet d'évoluer petit à petit, dans la perspective de gagner des courses par étapes et des étapes de montagne, commence à prendre forme en , avec la signature du champion d'Italie Ivan Santaromita pour 2014. Quelques jours plus tard, le grimpeur colombien Esteban Chaves est également recruté.
L'équipe commence l'année 2014 avec succès, grâce à Simon Gerrans vainqueur à nouveau du Tour Down Under. En plus de Chaves, l'équipe recrute les jumeaux britanniques Simon et Adam Yates. Ce dernier termine onzième et meilleur jeune du Tour de San Luis, sa première course professionnelle. Toujours en début d'année, Simon Clarke gagne le Herald Sun Tour. Au printemps, l'équipe obtient des victoires d'étapes sur le Tour du Pays basque et le Tour de Romandie. Lors du Tour de Turquie, Adam Yates remporte le classement général, sa première course par étapes.
Lors des classiques ardennaises, l'équipe Orica-GreenEDGE gagne son deuxième monument grâce à Simon Gerrans titré sur Liège-Bastogne-Liège. Au Tour d'Italie, elle remporte la première étape, un contre-la-montre par équipes, ce qui permet à Svein Tuft de porter le maillot rose de leader. Lors de la deuxième étape, Michael Matthews récupère le maillot pendant six jours. Matthews s'adjuge la victoire dans l'étape 6 au Montecassino, tandis que Pieter Weening obtient une victoire surprise dans Sestola sur la neuvième étape. De même, sur le Tour d'Espagne, Matthews remporte la 3e étape et est leader du général pendant une journée.
En septembre, Gerrans réalise le doublé sur les classiques canadiennes en remportant le Grand Prix cycliste de Québec, suivi deux jours après le Grand Prix cycliste de Montréal. Aux championnats du monde, l'équipe devient vice-championne du monde du contre-la-montre par équipes et Gerrans est vice-champion du monde sur route. Il termine à la troisième place du classement final de l'UCI World Tour.
L'équipe recrute en 2015 le prometteur sprinteur danois Magnus Cort Nielsen et surtout le jeune sprinteur australien Caleb Ewan. Ewan se distingue dès février en remportant deux étapes du Herald Sun Tour qui est remportée par son coéquipier Cameron Meyer. En mars-avril, Michael Matthews et Michael Albasini gagnent des étapes sur Paris-Nice, le Tour du Pays basque et le Tour de Romandie. Orica-GreenEDGE gagne le contre-la-montre par équipes du Tour d'Italie, ce qui permet à Simon Gerrans d'être maillot rose. Le lendemain Matthews récupère la tunique, puis gagne la troisième étape. Lors de l'étape suivante, c'est au tour de Simon Clarke de prendre pour un jour la tête du général. En août, Adam Yates s'adjuge la Classique de Saint-Sébastien. Lors du Tour d'Espagne, Esteban Chaves gagne deux étapes, termine cinquième du général et est maillot rouge de leader pendant cinq jours. Caleb Ewan remporte sa première victoire sur un grand tour.
L'équipe réalise en 2016 sa meilleure saison. En janvier, Simon Gerrans remporte son quatrième Tour Down Under. En février, l'équipe se retire du Mouvement pour un cyclisme crédible[38]. En avril, Mathew Hayman réalise la course de sa vie et s'adjuge Paris-Roubaix, devant le quadruple vainqueur de l'épreuve Tom Boonen.
En juin de la même année, Orica annonce mettre un terme au sponsoring de l'équipe à l'issue de la saison 2017[39]. En juillet, l'équipe change de nom et devient Orica-BikeExchange[40]. Fin août, Caleb Ewan profite du déclassement pour sprint irrégulier de Nacer Bouhanni pour remporter l'EuroEyes Cyclassics.
Sur les grands tours, l'équipe réalise une saison quasi parfaite : deux podiums finaux d'Esteban Chaves (3e du Giro et 2e de la Vuelta), 6 victoires d'étapes (une sur le Giro et le Tour, quatre sur la Vuelta) et le classement du meilleur jeune du Tour pour Adam Yates, surprenant quatrième de l'épreuve. En fin d'année, Chaves met un terme à la saison de l'équipe en gagnant le Tour de Lombardie, le deuxième Monument de l'équipe en 2016.
Le , Scott est annoncé comme co-sponsor pour la saison 2017[41].
En 2017, l'équipe change de nom et devient Orica-Scott : la société de vélo suisse Scott est le sponsor officiel de l'équipe depuis sa création. Son engagement croissant pour le cyclisme a permis aux équipes masculines et féminines de partager le même nom pour la première fois de son histoire[42]. Le grimpeur Roman Kreuziger est recruté, tandis que le polyvalent Michael Matthews quitte l'équipe. La saison est moins victorieuse que 2016, même si l'équipe remporte 30 victoires, dont 13 sur le circuit World Tour. Simon Yates succède à son frère en étant le meilleur jeune du Tour de France. Il est également deuxième du Tour de Romandie. Caleb Ewan obtient 10 victoires, dont une étape du Tour d'Italie, la seule victoire de l'équipe sur un grand tour.
En 2018, elle devient l'équipe Mitchelton-Scott[43]. Mitchelton-Scott réalise l'une de ses meilleures saisons depuis sa création en 2012. Avec 38 victoires, elle bat son record de la saison 2014 (35 victoires) et elle égale son meilleur classement à l'UCI World Tour, avec une cinquième place comme en 2012 et 2014. Après avoir été victime d’une terrible défaillance en fin de Tour d'Italie alors qu'il porte le maillot rose, Simon Yates apporte à l'équipe son premier succès sur un grand tour en gagnant le Tour d'Espagne. Il est également deuxième de Paris-Nice en gagnant l'étape reine mais en perdant le classement général le dernier jour, deuxième du Tour de Pologne et quatrième du Tour de Catalogne, ce qui lui permet de terminer à la première place du classement individuel de l'UCI World Tour, ce qui est également une première pour l'équipe[44]. Son frère Adam se classe deuxième du Critérium du Dauphiné, où il remporte la dernière étape, mais échoue sur le Tour de France. De son côté Daryl Impey gagne le Tour Down Under, alors que Caleb Ewan est deuxième de Milan-San Remo, mais quitte l'équipe à l'issue de la saison, tout comme Roman Kreuziger, deuxième de l'Amstel Gold Race et quatrième de la Flèche wallonne.
Lors de la saison 2019, Mitchelton-Scott obtient 35 succès, dont 13 sur le World Tour. La formation se classe huitième du classement mondial. Si ses coureurs remportent quatre étapes sur le Tour de France et une sur le Tour d'Italie, son leader Simon Yates (double vainqueur d'étape sur le Tour) est seulement huitième du général sur le Giro. Son frère Adam déçoit également sur les grands tours (29e du Tour), mais parvient à décrocher cinq victoires tout au long de la saison et obtient le meilleur résultat de l'équipe sur une classique « Monument » avec sa quatrième place sur Liège-Bastogne-Liège. Jack Haig confirme ses qualités en se classant dans le top 10 de Paris-Nice (4e) et du Tour de Lombardie (6e), alors que Daryl Impey gagne pour la deuxième année consécutive le Tour Down Under et remporte une étape du Tour. De son côté, Matteo Trentin remporte six courses (dont une étape du Tour) et termine deuxième des mondiaux, battu dans les derniers mètres par Mads Pedersen. Il quitte l'équipe à l'issue de la saison.
En 2020, l'équipe est classée 11e mondiale et comptabilise 16 victoires, dont 5 décrochées en World Tour. Simon Yates gagne Tirreno-Adriatico et se classe troisième du Tour de Pologne, mais, souffrant des symptômes de la Covid-19, il doit abandonner le Tour d'Italie comme le reste de l'équipe un peu plus tard. Adam Yates remporte le Tour des Émirats arabes unis et se classe neuvième du Tour de France où il porte le maillot jaune pendant quatre jours. Si Mikel Nieve et Esteban Chaves déçoivent, Luka Mezgec termine deuxième de la Bretagne Classic et sur deux étapes du Tour, tandis que Dion Smith remporte la Coppa Sabatini et se classe sixième de Milan-San Remo.
L'intersaison 2020-2021 voit les départs notables d'Adam Yates, Jack Haig et Daryl Impey, alors que Michael Matthews fait son retour dans l'équipe qui est renommée Team BikeExchange. Cette saison 2021 est la plus mauvaise depuis la création de l'équipe, avec seulement neuf victoires, dont deux au niveau WorldTour et une 19e place au classement UCI. Simon Yates s'impose comme le leader unique de la formation. Vainqueur du Tour des Alpes, il gagne également une étape et termine troisième du Tour d'Italie, tout en décrochant plusieurs tops 10 sur les courses par étapes. Matthews a passé toute la saison sans obtenir de victoire et doit se contenter de multiples places d'honneurs sur les étapes de grands tours et les classiques. Le grimpeur Lucas Hamilton se signale en terminant quatrième de Paris-Nice, tandis qu'Esteban Chaves est notamment 13e du Tour de France.
En 2022, le sprinteur Dylan Groenewegen est recruté, alors qu'Esteban Chaves et Mikel Nieve s'en vont. La formation australienne connait une saison meilleure que la précédente avec 22 succès et une 16e place au classement UCI. Les coureurs ont particulièrement brillé sur les grand tours avec trois victoires sur le Tour d'Italie, deux sur le Tour de France et une sur le Tour d'Espagne. Simon Yates termine deuxième de Paris-Nice et remporte huit courses, dont deux étapes du Giro. Michael Matthews continue à se montrer régulier. Il gagne sur le Tour et termine notamment deuxième du Grand Prix de Québec, troisième des mondiaux et quatrième de Milan-San Remo. Dylan Groenewegen décroche sept succès, dont une étape du Tour, alors que l'autre sprinteur Kaden Groves gagne sur la Vuelta. Matteo Sobrero gagne le contre-la-montre final du Giro et prend la quatrième place du Tour de Pologne.
Directeur sportif de l'équipe depuis son lancement en 2012, Matthew White démissionne de son poste au mois d'octobre après avoir avoué s'être dopé lors de son passage dans l'équipe US Postal[45]. Ses révélations interviennent quelques jours après la révélation publique du rapport de l'USADA traitant du dopage dans cette équipe dans le cadre de son enquête sur Lance Armstrong[45]. Il revient à la direction de l'équipe Orica en [46].
Daryl Impey est provisoirement suspendu par son équipe à partir du à la suite d'un contrôle positif au probénécide datant du lors du championnat d'Afrique du Sud du contre-la-montre qu'il a remporté[47]. Ayant prouvé que l'ingestion de ce produit n'était pas intentionnelle, il est blanchi à la fin du mois d'août et peut reprendre la compétition[48].
Simon Yates est contrôlé positif à la terbutaline à l'issue de Paris-Nice 2016 qu'il termine septième. Selon son équipe, ce contrôle résulte d'une erreur administrative du médecin prescripteur qui n'aurait pas signifié d'exemption thérapeutique pour la prise de ce produit par le coureur[49]. Dans un premier temps, l'Union cycliste internationale ne le suspend pas provisoirement en se basant sur le règlement concernant un contrôle sur cette substance[50]. Le , il est finalement suspendu quatre mois jusqu'au pour « dopage non-intentionnel »[51] et ses résultats depuis son contrôle sont annulés.
Le 1er août 2023, l'ancien coureur de l'équipe Robert Stannard est provisoirement suspendu par l'Union cycliste internationale pour « usage de méthodes et/ou de substances interdites » en 2018 et 2019, période pendant laquelle il courait pour l'équipe australienne[52]. Le , il est suspendu pour une durée de quatre ans avec effet rétroactif[53].
Depuis sa première année en 2012, l'équipe est classée dans le classement UCI World Tour.
UCI World Tour | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2012 | 6e | Simon Gerrans (6e) | |
2013 | 13e | Pieter Weening (25e) | |
2014 | 5e | Simon Gerrans (3e) | |
2015 | 8e | Michael Matthews (20e) | |
2016 | 5e | Esteban Chaves (9e) | |
2017 | 7e | Simon Yates (33e) | |
2018 | 5e | Simon Yates (1er) | |
Source : UCI |
En 2016, le Classement mondial UCI qui prend en compte toutes les épreuves UCI est mis en place parallèlement à l'UCI World Tour et aux circuits continentaux. Il remplace définitivement l'UCI World Tour en 2019.
Classement mondial | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2016 | - | Esteban Chaves (10e) | |
2017 | - | Michael Albasini (31e) | |
2018 | - | Simon Yates (2e) | |
2019 | 8e | Adam Yates (18e) | |
2020 | 11e | Simon Yates (27e) | |
2021 | 19e | Simon Yates (36e) | |
2022 | 16e | Michael Matthews (11e) | |
2023 | 13e | Simon Yates (11e) | |
2024 | - | Michael Matthews (30e) | |
Source : UCI |
Les coureurs sont également classés dans les circuits continentaux à partir de 2016.
UCI Africa Tour
UCI Africa Tour | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2016 | - | Daryl Impey (58e) | |
2017 | - | Daryl Impey (84e) | |
2018 | - | Daryl Impey (10e) | |
2019 | - | Daryl Impey (1er) | |
2020 | - | Daryl Impey (1er) | |
2021 | - | Tsgabu Grmay (12e) | |
2022 | - | Tsgabu Grmay (114e) | |
2023 | - | Hagos Welay Berhe (31e) | |
Source : UCI |
UCI America Tour
UCI America Tour | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2016 | - | Adam Yates (130e) | |
2017 | - | Svein Tuft (139e) | |
2018 | - | Jack Haig (18e) | |
2019 | - | Esteban Chaves (24e) | |
2020 | - | Esteban Chaves (12e) | |
2021 | - | Esteban Chaves (8e) | |
2022 | - | Lawson Craddock (59e) | |
2023 | - | Jesús David Peña (29e) | |
Source : UCI |
UCI Asia Tour
UCI Asia Tour | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2016 | - | Cheung King-lok (7e) | |
2017 | - | Mitchell Docker (134e) | |
2018 | - | Robert Power (18e) | |
2020 | - | Andrey Zeits (48e) | |
2021 | - | Andrey Zeits (21e) | |
Source : UCI |
UCI Europe Tour
UCI Europe Tour | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2016 | - | Magnus Cort Nielsen (52e) | |
2017 | - | Michael Albasini (36e) | |
2018 | - | Matteo Trentin (73e) | |
2019 | - | Adam Yates (17e) | |
2020 | - | Simon Yates (23e) | |
2021 | - | Simon Yates (32e) | |
2022 | - | Dylan Groenewegen (30e) | |
2023 | - | Simon Yates (11e) | |
Source : UCI |
UCI Oceania Tour
UCI Oceania Tour | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2016 | - | Simon Gerrans (12e) | |
2017 | - | Damien Howson (5e) | |
2018 | - | Esteban Chaves (6e) | |
2019 | - | Jack Haig (3e) | |
2020 | - | Dion Smith (7e) | |
2021 | - | Michael Matthews (4e) | |
2022 | - | Michael Matthews (1er) | |
2023 | - | Michael Matthews (3e) | |
Source : UCI |
Ci-dessous la liste des victoires obtenues sur les classiques de niveau World Tour ou équivalent (en gras les classiques « Monuments ») :
Ci-dessous la liste des victoires obtenues sur les autres courses d'un jour :
Ci-dessous la liste des victoires obtenues sur les courses par étapes (en gras les courses de niveau World Tour ou équivalent) :
Ce tableau présente les résultats obtenus au sein de l'équipe par une sélection de coureurs qui se sont distingués soit par le rôle de leader ou de capitaine de route qui leur a été attribué pendant tout ou partie de leur passage dans l'équipe, leur longévité au sein de celle-ci, soit en remportant une course majeure pour l'équipe, soit encore par leur place dans l'histoire du cyclisme en général. La majorité des coureurs cités se distinguent par plusieurs de ces caractéristiques.
Effectif 2024 | |||
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Cycliste | Date de naissance | Pays | Équipe précédente |
Hagos Welay Berhe | 22 octobre 2001 | Éthiopie | EF Education-Nippo Development (2022) |
Lawson Craddock | 20 février 1992 | États-Unis | EF Education-Nippo (2021) |
Alessandro De Marchi | 19 mai 1986 | Italie | Israel-Premier Tech (2022) |
Davide De Pretto | 19 avril 2002 | Italie | Zalf Euromobil Fior (2023) |
Eddie Dunbar | 1 septembre 1996 | Irlande | Ineos Grenadiers (2022) |
Luke Durbridge | 9 avril 1991 | Australie | Jayco-AIS (2011) |
Felix Engelhardt | 19 août 2000 | Allemagne | Tirol KTM Cycling Team (2022) |
Caleb Ewan | 11 juillet 1994 | Australie | Lotto Dstny (2023) |
Anders Foldager | 27 juillet 2001 | Danemark | Biesse-Carrera (2023) |
Dylan Groenewegen | 21 juin 1993 | Pays-Bas | Jumbo-Visma (2021) |
Lucas Hamilton | 12 février 1996 | Australie | UniSA-Australia (2017) |
Chris Harper | 23 novembre 1994 | Australie | Jumbo-Visma (2022) |
Michael Hepburn | 17 août 1991 | Australie | Jayco-AIS (2011) |
Amund Grøndahl Jansen | 11 février 1994 | Norvège | Jumbo-Visma (2020) |
Christopher Juul Jensen | 6 juillet 1989 | Danemark | Tinkoff-Saxo (2015) |
Jan Maas | 19 février 1996 | Pays-Bas | Leopard Pro Cycling (2021) |
Michael Matthews | 26 septembre 1990 | Australie | Team Sunweb (2020) |
Luka Mezgec | 27 juin 1988 | Slovénie | Giant-Alpecin (2015) |
Kelland O'Brien | 22 mai 1998 | Australie | St Kilda Cycling Club (2020) |
Jesús David Peña | 8 mai 2000 | Colombie | Colombia Tierra de Atletas-GW Bicicletas (2021) |
Luke Plapp | 25 décembre 2000 | Australie | Ineos Grenadiers (2023) |
Rudy Porter | 15 décembre 2000 | Australie | Trinity Racing (2022) |
Blake Quick | 26 février 2000 | Australie | Trinity Racing (2022) |
Elmar Reinders | 14 mars 1992 | Pays-Bas | Riwal Cycling Team (2022) |
Mauro Schmid | 4 décembre 1999 | Suisse | Soudal Quick-Step (2023) |
Callum Scotson | 10 août 1996 | Australie | Mitchelton-BikeExchange (2018) |
Campbell Stewart | 12 mai 1998 | Nouvelle-Zélande | Black Spoke Pro Cycling (2021) |
Max Walscheid | 13 juin 1993 | Allemagne | Cofidis (2023) |
Simon Yates | 7 août 1992 | Royaume-Uni | 100% me (2013) |
Filippo Zana | 18 mars 1999 | Italie | Bardiani CSF Faizanè (2022) |
Source : ProCyclingStats |
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