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historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Émile Bourgeois, né le à Paris et mort le à Versailles, est un historien français. Spécialiste du XVIIe siècle, il travaille notamment sur les relations internationales.
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Émile Bourgeois étudie à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm à partir de 1877. Il est reçu deuxième à l'agrégation d'histoire en 1880.
Le 24 juin 1885, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[1]. La première, en français, traite de la société carolingienne à travers l'étude d'un document bien connu des historiens médiévistes : le capitulaire de Quierzy[2]. La deuxième, en latin, s'intéresse à l'état des provinces romaines à la fin de la République[3].
Reçu à l'agrégation, Bourgeois est nommé professeur d'histoire à titre provisoire au lycée de Troyes puis au lycée d'Angers. En 1882, il est chargé d'un cours complémentaire à la faculté de lettres de l'université de Caen.
En 1885, il est recruté au sein de la faculté de lettres de l'université de Lyon avec Georges Blondel aux côtés d'Émile Joseph Belot[4] en tant que professeur d'histoire. Il occupe également la fonction de secrétaire de la bibliothèque universitaire de la faculté. Il organise notamment le Bulletin des travaux de l'Université de Lyon. Il donne par ailleurs des cours d'histoire à l'École du service de santé militaire en 1889.
Il reste à ce poste jusqu'en 1895, date à laquelle il est nommé maître de conférences à l'École normale supérieure. En 1897, il est recruté par Émile Boutmy pour enseigner l'histoire diplomatique à l'École libre des sciences politiques. Il dispense ce cours jusqu'en 1934, à sa mort[5].
Il quitte l'ENS en 1904 lorsqu'il est nommé professeur à la Sorbonne. Il enseigne notamment l’histoire politique et diplomatique des temps modernes, ainsi que, en 1921, l'histoire moderne et contemporaine. Il prend sa retraite en 1932 mais conserve son cours à Sciences Po[6].
Il est également l'éditeur scientifique des mémoires d'Ézéchiel Spanheim et des instructions du roi aux diplomates français envoyés en Hollande, et a mené avec Louis André le recensement de toutes les sources utiles pour écrire l'histoire du XVIIe siècle. En 1901, il est l'un des membres fondateurs puis devient le président de la Société d'histoire moderne[6].
Parmi ses autres collaborations, il écrit pour la Revue historique, la Revue critique, la République française et le Temps[6].
Concernant l'éducation, il figure parmi les organisateurs de l'École professionnelle Jules-Ferry ainsi que des maisons d'éducation des lycées de jeunes filles[6]. Il s'est également vu confier en 1899 un rapport sur la réforme de l'enseignement secondaire.
Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1920 et meurt en 1934.
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