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église située dans l'Aube, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'église de la Madeleine est une église catholique située rue de la Madeleine (Troyes), en France[1]. Sainte-Madeleine abrite un patrimoine vitré exceptionnel ainsi qu'un remarquable jubé, prouesse architecturale témoignant d'une époque prospère où les riches paroissiens issus de la noblesse de robe mettaient tout en oeuvre pour embellir leur église.
Type | |
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Destination actuelle |
cultuelle |
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse de Troyes-Saint-Bernard (d) |
Construction |
XIIIe, XVIe et XVIIe siècles |
Religion | |
Propriétaire |
Commune |
Patrimonialité |
Pays | |
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Région | |
Province | |
Département | |
Commune |
Coordonnées |
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L'église est située à l'angle de la rue Charles-de-Gaulle et la rue Madeleine, sur le territoire de la commune de Troyes dans le département français de l'Aube.
Cette église, la plus ancienne de la ville, est d'architecture gothique et a été bâtie au XIIIe siècle pour la nef, reconstruite au XVIe siècle pour le chœur et l'abside et XVIIe siècle pour la tour.
L'église est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840 alors que la porte de l'ancien cimetière est inscrite en 1926[1].
En la chapelle Saint Louis, au nord, qui fut fondée par Simon Liboron, maire de Troyes en 1496, une vie du saint. En la chapelle centrale du chevet qui fut chapelle de la Vierge et chapelle des orfèvres, une vie de saint Éloi, un arbre de Jessé et l'Ancien Testament. En la chapelle sud, chapelle Notre-Dame, une Passion donnée par Nicolas le Muet, mort en 1484 et sa femme Catherine Boucherat. Une histoire de Madeleine donnée par les chaussetiers de Troyes en 1506. Une autre le triomphe de la Croix ayant le blason de la famille Tartier.
On trouve dans cette église nombre d'objets classés et remarquables comme les trente-six bancs de fidèles qui sont du XVIIIe siècle[2] ou les deux fonts baptismaux, l'un polyédral de marbre noir et brun veiné de blanc[3] et un autre de marbre noir ayant une inscription latine : SPIRITUS DOMINI / FEREBATUR / SUPER AQUAS / Gens[4].
Il est richement décoré par un ensemble de lambris de chêne qui sont de la fin XVIIIe ou du début du XIXe siècle[5] dorés et décorés, le troisième pilier nord a une guirlande et trophée avec instruments de la Passion et les attributs de saint Pierre.
Un maître autel décoré de trois marbres : marbre blanc veiné de gris, noir veiné de blanc et brun rouge veiné de blanc de la même époque que les lambris[6]. Meublé d'un ensemble formé d'un fauteuil célébrant et de quatre tabourets d'époque Louis XVI[7].
Une statue de saint Michel terrassant le dragon[9], un saint Étienne[10] en bois, une statue de saint Sébastien[11] de Marc Bachot et, entre autres, une de sainte Marthe[12], par le Maître de Chaource du XVIe siècle et une sculpture de bois polychrome de Robert de Molesme.
Une peinture monumentale dans la première chapelle nord[13] qui date du XVe siècle mais est très endommagée.
Parmi toutes les peintures :
C'est l'une des très rares églises ayant conservé son jubé de pierre qui est une œuvre emblématique du gothique flamboyant tant par son exubérance décorative que par la hardiesse de sa conception[16]. Il est principalement réalisé en pierre de Tonnerre (calcaire oolithique à grain fin) par le maître-maçon Jean Gailde[17] de 1508 à 1517 (lequel s'est fait enterrer sous le jubé en 1519). Les panneaux de la tribune sont ornés de feuillages et de choux frisés. Les trois petites scènes en haut relief encadrées dans des quadrilobes sur la tribune côté nef sont l'œuvre du maçon Nicolas Halins, dit le Flamand (1513)[18] représentent le Christ prêchant, entre deux femmes et deux hommes faisant auditoire. Seule une prouesse stéréotomique et une armature intérieure expliquent l'arc suspendu au-dessus du chœur, découpé, en une seule volée, de trois arcades séparées par des clefs pendantes, celles des extrémités bloquées par de grosses masses sculptées où l'on peut lire les monogrammes IHS et AM (Ave Maria) et reconnaître des blasons chargés des instruments de la Passion[19]. Les blasons sur la face côté chœur (trois écus, celui du centre portant les initiales S M de sainte Madeleine, les deux autres les armes de France surmontées d'une couronne) sont sculptés par Simon Mauroy en 1515-1516. Au-dessus de la corniche de feuillages flamboyants se développe la balustrade à mouchettes et fleurs de lys couronnées, terminée par une main courante qu'agrémentent encore des tiges à feuilles épineuses.
Le monument a eu la ferveur populaire, car en plus des quêtes pour le financement de son élévation, les paroissiens ont donné la main pour la pose des pierres[réf. souhaitée].
Un orgue[20], œuvre de Charles et Frédéric Rollin de 1901 dont la partie instrumentale est inscrite.
Composition des jeux:
II. Grand Orgue | I. Positif | III. Récit expressif | Pédale |
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Bourdon 16' | Principal 8' | Flûte harmonique 8' | Flûte 16' |
Montre 8' | Bourdon harmonique 8' | Quintaton 8' | Flûte 8' |
Bourdon 8' | Viole 8' | Gambe 8' | Violoncelle 8' |
Salicional 8' | Unda Maris 8' | Voix céleste 8' | Bombarde 16' |
Praestant 4' | Montre 4' | Flûte octaviante 4' | Trompette 8' |
Doublette 2' | Flûte traversière 4' | Octavin 2' | |
Fourniture V | Cor anglais 8' | Trompette harmonique 8' | |
Trompette harmonique 8' | Basson-Hautbois 8' | ||
Clairon harmonique 4' | Voix humaine 8' | ||
Trémolo |
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