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église située en Saône-et-Loire, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’église Sainte-Madeleine est une église romane située à Tournus, dans le département français de Saône-et-Loire et la région Bourgogne.
Église Sainte-Madeleine de Tournus | ||||
Vue du côté de la rue | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique | |||
Type | Église | |||
Rattachement | Édifice consacré du diocèse d'Autun, relevant de la paroisse Saint-Philibert en Tournugeois (Tournus) | |||
Style dominant | Architecture romane | |||
Protection | Inscrit MH (1927) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | |||
Département | Saône-et-Loire | |||
Ville | Tournus | |||
Coordonnées | 46° 33′ 39″ nord, 4° 54′ 51″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Tournus
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Elle a fait l’objet d’une protection au titre des monuments historiques.
L'église Sainte-Madeleine a été construire au centre de l'ancienne ville romane de Tournus [1] alors qu'à l'époque la grande Abbaye Saint-Philibert se trouvait hors les murs.
Elle a été consacrée en 1148 par l'évêque de Chalon [2],[1]. À cette époque, elle était dédiée à Sainte-Marie-du-Châtel.
En 1562, elle est pillée par les Huguenots [2],[1]. À la Révolution, elle est fermée en 1791, puis transformée en entrepôt à sel et à fourrages en 1793 [2],[1]. Sous le Directoire, elle est menacée de démolition [2].
Rendue à l'usage du culte, les autorités envisagent de la déconsacrer entre 1806 et 1809 [2],[1]. Cependant son statut d'église se maintient. En 1904, lors des conflits précédent la Loi de séparation des Églises et de l'État, des émeutiers la saccagent complètement [2],[1].
L'église fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [3].
Compte tenu de son mauvais état, l'église, lieu de culte, a été fermée par décision administrative (arrêté municipal) en janvier 2021. Le 24 novembre de la même année, à l'initiative du père Dominique Oudot, recteur de l'abbatiale Saint-Philibert, une Association pour le patrimoine religieux de Tournus (siège à la paroisse) a été créée, avec pour objectif d'apporter un soutien financier à la commune de Tournus en vue de la restauration des trois monuments religieux implanté ssur le territoire de la ville, qui sont, outre l'église Sainte-Madeleine, l'abbatiale romane et l'église Saint-Laurent.
L'architecture de l'église est simple : une nef, avec deux bas-côtés de 5 travées séparées de la nef par des piliers cruciformes [4]. Il n'y a pas de transept visible. En raison de la construction de l'église sur la rue Désiré Mathivet, le porche ouvre sur le ouest-sud-ouest.
Le portail d'entrée est de style roman bourguignon du XIIe siècle. Il est décoré de six colonnettes différentes par l'ornementation, notamment pour leurs chapiteaux[1].
La porte elle-même est en chêne sculpté. Elle date de l'époque Louis XV et a été installée par le cardinal de Fleury[1].
À gauche de l'entrée, se trouve une chapelle avec des fonts baptismaux.
Le maître autel est taillé en pierre de Préty qui imite le marbre[1]. Il porte une inscription mentionnant Claude Pageault comme donateur en 1770[4].
La chapelle de l'abside nord, dédiée à la Vierge, contient une statue de Vierge à l'Enfant en bois doré du XVIIIe siècle[4].
La chapelle Sainte-Madeleine au sud est plus riche avec au plafond des caissons de style renaissance. Elle contient une statue de Sainte-Madeleine en bois doré du XVIIIe siècle, ainsi que les armes de deux familles de donateurs : Lapiatz et Verjus[4].
Les vitraux ont été placés après l'explosion du pont sur la Saône en 1944. Ils datent de 1947 et représentent l'évêque Saint-Nicolas, patron des mariniers et l'évangéliste saint Matthieu, patron des tonneliers[1].
À l'origine, le clocher possédait une flèche, mais un violent orage l'a abattue en 1557. Depuis, il est couvert d'une batière, c'est-à-dire un toit à deux pentes [2],[1]. Ce clocher abrite deux cloches fondues en 1862, l'une en bronze (œuvre de Gédéon Morel à Lyon), l'autre en acier (provenant des Aciéries d’Unieux)[5].
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