Église Saint-Simon-et-Saint-Jude de Metz
église située en Moselle, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’église Saint-Simon-et-Saint-Jude est un édifice religieux catholique sis à Metz dans le quartier des Îles (ancien quartier Fort-Moselle). De style néoclassique et construite en 1735 l'église bénéficie du patronage de deux saints: les apôtres Simon et Jude, toujours cités ensemble (dans les listes d’apôtres) et liturgiquement fêtés le même jour: [1].
Église Saint-Simon-et-Saint-Jude | |
L'église Saint-Simon-et-Saint-Jude au centre d'un ensemble architectural, place de France, à Metz | |
Présentation | |
---|---|
Culte | catholique |
Type | Église paroissiale |
Rattachement | Diocèse de Metz |
Début de la construction | 1735 |
Fin des travaux | 1740 |
Style dominant | Néoclassique |
Protection | Inscrit MH (1989) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Ville | Metz |
Coordonnées | 49° 07′ 37″ nord, 6° 10′ 00″ est |
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Contexte historique
L’église est contemporaine du quartier du Fort Moselle, dont elle constitue le cœur[1]. Dès 1735, le maréchal de Belle-Isle envisage d’édifier une église dans la Ville-Neuve, sur la double couronne du Fort Moselle construite par Cormontaigne[2].
Construction et aménagements
En , les chanoines réguliers de l’abbaye de Saint-Pierremont, disciples de saint Pierre Fourier, obtiennent de Louis XV un terrain entre le pont des Morts et la porte de France pour construire un hospice refuge[2].
Le , la chapelle de l’hospice, au milieu des bâtiments militaires de la place de France, est assignée comme église à la paroisse pour la Ville-Neuve du Fort-Moselle, Devant-Les-Ponts, Le Ban-Saint-Martin, la maison de la Planche, la Grande-Tape et Ladonchamps (annexe du village de Woippy)[3]. Sur l’actuelle place de France, Mgr Claude de Saint-Simon pose la première pierre de la construction de l’église en 1735 et dédie l’édifice à saint Simon[2]. L’église est achevée en 1740[1]. Pour des raisons stratégiques, l’église n’a pas de clocher afin qu’un ennemi potentiel ne puisse bombarder le fort en visant l’église. Stanislas Leszczynski, y attribue une manse pour la fondation d’un collège d’enseignement en 1755 [4]. En 1778, la dépouille de François-Michel Durand de Distroff, parlementaire et diplomate de mérite, y est inhumée.
Affectations successives
En 1790, sécularisée, Saint-Simon-Saint-Jude devient « propriété nationale », l’inscription est lisible au fronton[3]. Elle est conservée en 1791 comme oratoire de la paroisse. En 1921, Mgr Pelt confia la responsabilité de la paroisse à la Congrégation de la Mission, dite des Lazaristes. L’année suivante est lancé le pèlerinage à Saint-Jude, invoqué pour les causes difficiles et humainement désespérées. Elles ne manquent pas[non neutre]. Chaque dernier mercredi du mois, une foule nombreuse vient prier à ce pèlerinage[1].
L’église, les façades et toitures des bâtiments adjacents (4 à 9 place de France) ainsi que le sol de la place de France font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [5].
- Façade
- Vue de la rue Georges-Aimé
- Église vue de côté, depuis la rue Rochambeau
- Nef et chœur
- Vitraux
- Ex-votos
Notes et références
Annexes
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