Église Saint-Nonna de Penmarc'h
église située dans le Finistère, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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L'église Saint-Nonna est une église catholique située à Penmarc'h, en France[1]. Elle a été bâtie sur l'emplacement d'une église primitive à partir de 1508. Elle est dédiée à saint Nonna.
Type | |
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Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse Notre-Dame-de-la-Joie-en-Pays-Bigouden (d) |
Religion | |
Propriétaire |
Commune |
Patrimonialité |
Classé MH () |
Département | |
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Commune |
Coordonnées |
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L'architecture du bâtiment est de style gothique flamboyant. Les dimensions de l'église sont de près de 50 m de long sur 25 m de large, la tour s'élève à 10 m. Il y a 4 bateaux sculptés à l'intérieur et 14 à l'extérieur. Ils permettent de suivre l'évolution de la construction navale de la fin du XVe siècle jusqu'au milieu du XVIe siècle[2].
L'église est située dans le département français du Finistère, sur la commune de Penmarc'h.
Elle constitue le noyau urbain du quartier du bourg et est actuellement bordée par la rue Edmond Michelet (D785), la rue de l'Église et le chemin de Penhors[3].
Les pignons et les contreforts de l'église Saint-Nonna rappellent la prospérité du port de Penmarc'h à l'époque par une série de sculptures qui évoquent celles d'églises du Devon. Ces bas-reliefs représentent des pêcheurs dans leurs barques, des poissons, des carvelles bretonnes. Saint-Nonna est une vaste construction (37 m x 50 m x 24 m) pour la grande salle divisée en trois par de hautes piles rondes, un chœur à chevet plat nettement différencié par deux forts massifs qui, à son entrée, porte un campanile rappelant ceux du Kreisker de Saint-Pol-de-Léon et du Folgoët. La tour-porche à l'ouest s'ouvre latéralement, c'est-à-dire au sud, par un petit porche daté de 1508 -1509[4].
À la fin du XVIIIe siècle, le recteur de la paroisse se plaint à l'évêque de Quimper de la mauvaise conservation des ornements et linges liturgiques dans la petite sacristie située à l'arrière de l'autel[5]. Il obtient l'autorisation d'en construire une nouvelle au sud-ouest de l'église. L'inscription « 1789 » sculptée dans la corniche permet de dater cette construction.
En 1793, le directoire du district de Quimper autorise le conseil général de la commune de Penmarc'h « à faire faire sans délai les réparations aussi urgentes que considérables manquantes sur son église paroissiale »[6]. Il s'agit notamment d'importants travaux de couverture sur les bas-côtés de l'édifice[6].
En marge de ces réparations, le citoyen Guillaume Jégou est employé à effacer les « effigies royales et les marques de la féodalité » sur les vitraux de l'église[6].
Selon François Quiniou (recteur de Penmarc'h au début du XXe siècle), le clocher central de l'église est abattu par la foudre en 1818 et est reconstruit en 1824[5].
L'église comporte une nef et un chevet plat, sans transept. La nef, datant du XVIe siècle, est composée de trois vaisseaux (un vaisseau central et deux bas-côtés) et de cinq travées. Des arcs ogivaux reposant sur des piliers octogonaux sans chapiteau séparent la nef des bas-côtés. La voûte lambrissée donne une impression de grandeur et légèreté.
Le bénitier de la famille Le Coguen, offert lors du baptême d'Urbane Le Coguen le , est orné d'un blason présentant des cupules de glands, ce qui illustre la profession de fabricant de teintures de cette famille (les cupules de glands servaient à fabriquer une teinture verte). Un autre bénitier est orné d'une inscription : Le Flaman, ce qui illustre les relations des marins de Penmarc'h avec la Flandre à cette époque[7].
On retrouve 4 bateaux taillés à l’intérieur et 14 à l’extérieur. Ils permettent de suivre l’évolution de la construction navale de la fin du XVe (voir caravelle, image de droite) jusqu’au milieu du XVIe siècle.
Cet édifice contient une sonnerie de 2 cloches de volée électrique en lancé-franc (jougs en bois), disposées sur un seul niveau dans un beffroi en bois (situé au niveau de la charpente du toit en ardoises de la tour-clocher) et orientées est-ouest :
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862[1].
En 2013, la tour Ouest, en fort mauvais état, est restaurée, pour la charpente, la couverture, la façade, les intérieurs et les vitraux[8]. Elle est rouverte pour le pardon de Saint-Nonna en , en présence des membres du conseil municipal et de l'évêque du diocèse, Monseigneur Dognin.
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