Église Saint-Jacques-le-Majeur d'Asquins
église française située à Asquins De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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L'église d'Asquins est située sur la commune d'Asquins, dans le département français de l'Yonne.
Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France —
Église Saint-Jacques-le-Majeur d'Asquins * | |
Pays | France |
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Subdivision | Yonne (Bourgogne-Franche-Comté) |
Numéro d’identification |
868-063 |
Année d’inscription | (22e session) |
Type | Culturel |
Critères | (ii) (iv) [vi) |
Zone tampon | aucune[1] |
Autres protections | Inscrite MH (1926) Classée MH (2024) |
Région | Europe et Amérique du Nord ** |
modifier |
Type | |
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Partie de | |
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse Saint-François-du-Vézelien (d) |
Dédicataire | |
Style | |
Religion | |
Propriétaire |
Commune |
Patrimonialité |
Site du Bien | |
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Identifiant | |
Année d'inscription |
Département | |
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Commune |
Coordonnées |
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Elle est classée au patrimoine mondial depuis 1998. Sa notoriété vient de ce qu'elle fut au Moyen Âge le point de départ de l'une des quatre grandes voies du chemin de Compostelle.
Située à Asquins, l'église est perchée sur un tertre qui domine le village. Du parvis de l'église, on a une vue panoramique sur la campagne environnante et une vue extraordinaire sur la basilique de Vézelay[2],[3].
C'est le lieu de départ d'une des quatre grandes voies du chemin de Compostelle, celle dite « de Vézelay », inscrite par l'Unesco au patrimoine mondial[Note 1],[5].
L'église, qui occupa d'emblée son emplacement actuel, fut largement remaniée au fil des siècles et des conflits dont elle eut à souffrir : sur des bases datées du XIe siècle, l'édifice actuel présente surtout une nef en berceau brisé du XIIe siècle[M 1], un bas-côté nord voûté en arêtes du XIIIe siècle, un bas-côté sud en quart de rond du XVIe siècle. Le clocher, appuyé à l'origine sur la première travée du bas-côté sud, fut renvoyé en 1755 dans l'axe de l'édifice par souci de symétrie. L'abbé Grognot, initiateur de cette dernière campagne de travaux, se préoccupa aussi du décor intérieur, faisant poser des boiseries, créer un décor peint dans le chœur, et aménager les sacristies, non sans sacrifier les fresques des XIIIe, XIVe et XVIe siècles qui ornaient ces anciennes chapelles, entre autres de Vierges sages et Vierges folles, un Saint-Sébastien, un miracle de Saint-Éloi et diverses scènes mal élucidées. Attachés à leur église, les Asquinois la dotèrent au XIXe siècle de vitraux honorant leur patron mais aussi saint Vincent.
L'église eut comme chapelain Aymery Picaud, célèbre auteur du Guide du pèlerin dont chaque pèlerin vient honorer la mémoire[2]. Ce Guide du pèlerin est le livre V du Liber Sancti Jacobi (1135-1140)[6],[7].
En 1740, arrive à Asquins un prêtre entreprenant qui effectuera, pendant les 51 ans de son ministère, de nombreux travaux dont l'essentiel subsiste aujourd'hui. Toutes les boiseries forment un tout, posé à une époque précise par une personnalité qui a marqué son temps. L'ensemble a été repeint et redoré en 1830[8]. Au sein de cet ensemble, de nombreux objets ont été « classés » le 23 juin 1988 :
L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le . L'arrêté de classement du se substitue à l'arrêté d'inscription[M 1].
L'église fait partie de l'« ensemble paroissial catholique de Vézelay » (regroupant treize communes) au sein de l'archidiocèse de Sens-Auxerre[11].
En 2015, l'église est fermée[12] et le culte catholique n'y est plus célébré[13]. L'édifice est utilisé comme salle de concert, notamment lors du festival « Les rencontres musicales de Vézelay »[3]
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