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église située à Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'église catholique Saint-François-d'Assise est située rue de Mouzaïa dans le 19e arrondissement de Paris.
Église Saint-François-d'Assise de Paris | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattachement | Archidiocèse de Paris | |||
Début de la construction | 1914 | |||
Fin des travaux | 1926 | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Département | Paris | |||
Ville | Paris | |||
Coordonnées | 48° 52′ 49,1″ nord, 2° 23′ 29,5″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
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Ce sanctuaire est dédié à saint François d'Assise pour commémorer les sept cents ans de la création du Tiers-Ordre de saint François (fondé en 1222).
Il prend la suite d'une chapelle dédiée à Notre-Dame-du-Sacré-Cœur qui se trouvait au 31 de la rue du Général-Brunet. L'expansion démographique du quartier conduit le diocèse à acheter ce terrain pour construire une église rue de Mouzaïa avec au niveau inférieur une chapelle accessible par la rue du Général-Brunet, qui est dédiée à saint Landry. Commencés en 1914, les travaux sont interrompus pendant la guerre et reprennent en 1919.
Cette église en brique a été construite entre 1914 et 1926 par les frères Paul et Augustin Courcoux[1] (1871-1956), ce dernier prenant la suite de son frère décédé en 1921. Le chœur est réaménagé en 2004 par Wandrille Thieulin.
La grande simplicité franciscaine de la construction contraste avec la riche décoration de certains espaces où se côtoient différentes influences : byzantine pour la mosaïque de fond de chœur, romane pour les fresques peintes, art déco pour le maître autel, la grille du baptistère, et l’escalier d’accès à la tribune de l’orgue[2].
L'accès principal est perpendiculaire à la nef, qui est orientée vers l'est, point d'apparition de la lumière le matin. Le plan et l'ornementation suivent le schéma des églises d'Ombrie, patrie de saint François d'Assise et de sainte Claire, fondatrice de l'ordre des Clarisses.
La charpente apparente est en béton armé imitant le bois. À l'intérieur, le chœur est décoré d'une mosaïque de l'abside signée Mauméjean réalisée en 1930 sur la base d'un carton du peintre et mosaïste Charles Bouleau[3] (1906-1987) représentant au premier plan saint François recevant les stigmates à genou devant l'Évangile et Dame Pauvreté au pied du crucifix. Beati pauperes est extrait du sermon de Jésus sur la montagne (Mt 5,3). Au second plan, à gauche, on reconnait Saint Louis et sainte Élisabeth de Hongrie, et à droite saint Bonaventure et sainte Claire. Proches de Jésus crucifié en plus petit, on retrouve Marie et saint Jean. Sur la bordure de lauriers, on lit l'invocation S[a]n[ct]e Francisce ora pro nobis suivie de Pax et Bonum. Au centre, au-dessus de la croix, le soleil, cher à François.
Sur l'arc du chœur, une fresque met en relation des scènes de l’Évangile et de saint François nommé Fioretti. Face à la nef, entouré des symboles des quatre évangélistes, le Christ présente François à la vénération des fidèles. Autour, des anges portent des phylactères avec les inscriptions Humilité, Chasteté, Pauvreté et Charité. Elles ont été peintes par Charles Bouleau en 1945.
Adossé au mur du chœur, l'ancien autel est orné de mosaïques d'inspiration byzantine avec des paons en bas-relief, symboles de résurrection pour les premiers chrétiens. En 2004, le maître verrier Florent Boissonet[4] réalise en verre fusionné l’ambon et l'autel encastré dans un podium en chêne clair en forme de mandorle.
Les vitraux nord proches du chœur traitent de la Trinité et ceux du sud font référence au Cantique des Créatures écrit par saint François dans les derniers mois de sa vie. Ils ont été rejoints par des vitraux de l'ancienne chapelle Molitor dédiée à saint François et démolie en 1997[5]; au nord deux groupes d'anges entourent la Trinité alors que saint Antoine de Padoue et sainte Colette entourent saint François louant Dieu et la création. La façade sud reçoit des fidèles du Poverello : saint Bonaventure, saint Joseph de Cupertino et saint Félix de Cantalice, puis les bienheureux Agathange de Vendôme et Cassien de Nantes, saint Fidèle de Sigmaringen et les bienheureux Apollinaire du Japon. Décrochés de l'ancienne chapelle en 1997, les anciens vitraux sont d'abord perdus puis retrouvés chez un verrier en 2009 avant d'être réinstallés le [5].
Sur le bas-côté nord, l'icône au thème oriental La Mère de Dieu à l'Enfant en prière a été offerte en 1976 par l'Institut Saint-Serge. Celle du bas-côté sud s'inspire d'une fresque du sanctuaire italien de Subiaco et a été écrite en 2004 par Gaboriau, juste à côté de Saint François au loup de Gubbio sculpté par Michel Coste en 1991 dans un style dépouillé. En 2000, le Chemin de croix en papier découpé est l’œuvre d'un artiste et paroissien, Pierre Avon, sur laquelle le Christ porte la barre transversale de sa croix.
Au-dessus du narthex, le balcon de style Art déco orné de fer forgé et d'une petite horloge abrite le buffet de l'orgue de dix-huit jeux construit en 2008 par Bernard Cogez. Sa disposition évoque certaines orgues baroques, dont il approche la sonorité. Dans l'ancien baptistère, une création des ateliers Duchemin représente une colombe (symbole de l'Esprit Saint) sur fond bleu évoquant la paix.
Le , Eddy Mitchell y fait sa première communion[6].
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