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rabbin, résistant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Édouard Gourévitch[1], né en 1921 à Aubervilliers (Seine) et mort en 1999 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un rabbin français, rabbin de Lille puis rabbin de Neuilly-sur-Seine.
Nom de naissance | Édouard Gourévitch |
---|---|
Naissance |
Aubervilliers |
Décès |
(à 78 ans) Neuilly-sur-Seine |
Nationalité | Française |
Pays de résidence | France |
Diplôme | |
Activité principale | |
Autres activités | |
Formation | |
Distinctions |
Chevalier de la Légion d'honneur, à titre militaire; Officier de l'ordre national du Mérite |
Conjoint |
Nicole Aron Benoît Lévy |
Descendants |
Jean-Michel, Anne Sylvie, Didier, Jean-Claude, Véronique, Bruno et Jean-Stéphane |
Édouard Gourévitch est né le [2] à Aubervilliers, dans le département de la Seine, aujourd'hui en Seine-Saint-Denis. Il est le fils de Hersch Gourevitch[3] et de Annette Cheinig[4].
Il étudie au Séminaire israélite de France (SIF) de 1941 à 1948.
En 1942, on le voit sur une photo avec de jeunes rabbins ou élèves-rabbins, dont Samy Stourdzé autour du grand rabbin Maurice Liber à Chamalières[5] alors en zone libre où le Séminaire s'était replié de par l'occupation allemande.
Il quitte le séminaire pour participer à la Résistance contre l'occupant dans les maquis du Puy-de-Dôme. Il est capturé par les Allemands, jeté en prison à Riom puis condamné à mort. En prison, il partage la cellule de Jean Zay, pour qui il nourrit une immense admiration, qui est enlevé puis lâchement assassiné par la Milice le .
Édouard Gourévitch doit être exécuté le mais fait partie des 114 détenus libérés le 13 lors de l'extraordinaire coup de main des maquisards de Jean Bac (commandant Lenoir) sur la maison d'arrêt[6]. Le nom d'Édouard Gourévitch figure dans la liste des prisonniers libérés. Surnommé « Doudou » par ses camarades maquisards, Édouard Gourévitch continue à se battre dans les maquis, participe aux libérations de Volvic, Riom et Clermont-Ferrand puis s'engage dans l'armée française jusqu'à la fin de la guerre[7]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire.
Il devient rabbin de Lille en 1948 et épouse Nicole Aron Benoît Lévy, née le à Paris et morte le [8]. Elle est la fille de Francis Aron et de Suzanne Benoit-Lévy[9]. Francis Aron est né le à Coutances (Manche) et meurt le â Paris[10]. Suzanne Aron est née le à Paris et est morte le à Paris[11]. Suzanne Aron, une éducatrice, est une des fondateurs, en 1948, de l'École Yabné (Paris).
Les Gourévitch ont sept enfants : Jean-Michel, Anne Sylvie, Didier, Jean-Claude, Véronique, Bruno et Jean-Stéphane Gourévitch.
Il est ensuite rabbin de Neuilly-sur-Seine de 1949 à 1975. À Neuilly, il succède au rabbin René Kapel, qui occupe ce poste pendant un an et dont le prédécesseur est le rabbin David Feuerwerker.
Édouard Gourévitch est apprécié des élèves de ses cours d'instruction religieuse – dont Jacques Halbronn, au lycée Pasteur – qui lui manifestent une fidélité jusqu'à la fin de sa vie. Le rabbin Jérôme Cahen lui succède à ce poste.
Édouard Gourévitch devient aumônier militaire de l'Armée de l'air en 1974.
Cet érudit participe, depuis 1954, à de nombreux travaux pour l'Alliance israélite universelle, en qualité de spécialiste des Hebraica jusqu'à la fin de sa vie.
Il meurt le à Neuilly-sur-Seine.
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