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Diminution des coûts de gestion, notamment dans les endroits peu accessibles aux engins (fortes pentes, faible portance des sols en zone humide);
Sauvegarde ou sauvetage d'espèces anciennes et rustiques, valorisation de races locales;
Possibilité de limiter ou stopper le développement de certaines espèces invasives ou indésirables sans engins, ni produits chimiques (ex: broutage de la renouée du Japon, d'orties ou de ronciers par les chèvres et moutons)
Possibilité de revente de viande et/ou laines sous le label bio dans certains cas;
Réduction des déchets verts (plus de déchets de tontes);
Développement ou entretien de la biodiversité des espaces ainsi entretenus;
Permettre à certains éleveurs de trouver des sources de revenus complémentaires nécessaires à leur maintien dans les zones rurales.
Du choix et du nombre d'animaux, de l'espèce ou de la race et de son âge dépend la quantité de végétaux à brouter et du type de végétaux choisis ou rejetés par l'animal.
Les clôtures (électrifiées parfois), les soins et la surveillance sont aussi à adapter aux animaux.
En France, se sont tenues en 2012 les premières rencontres de l'écopastoralisme en tant que solution alternative de gestion écologique des espaces verts par des herbivores issus de races rustiques[3], organisée par l'association «Entretien Nature & Territoire».
Parmi les villes qui ont décidé de tester puis développer l'écopastoralisme urbain avec transhumance intra-urbaine figurent par exemple en France Montpellier[4] et Lille[1].
La pratique s’est développée dans les villes à partir des années 2000 comme l’explique Alain Divo, co-auteur du Traité d’écopaysage, précurseur de l’éco-pâturage en France[5].
L’éco-pâturage prend plusieurs formes. Des professionnels du paysage se sont spécialisés dans cette solution et des sociétés spécialisées se sont créées. Des fermes pédagogiques et des associations environnementales proposent également cette solution.
Depuis 2012, SNCF Réseau utilise l'éco-pâturage le long des voies ferrées pour entretenir la végétation et lutter contre les espèces exotiques envahissantes. En 2018, on dénombrait une cinquantaine d'initiatives de ce type menées pour suppléer l'entretien mécanique ou chimique des voies. En 2017, un protocole expérimental a été mis au point pour mesurer l'incidence du pâturage sur la croissance et la densité des tiges de renouées[6].
Nicolas Bonzom (2019) [Montpellier: Une transhumance urbaine de 220 moutons à suivre dans les rues de la ville, NATURE Depuis 2016, la ville a adopté l’écopâturage, pour débroussailler ses espaces verts], Journal 20 minutes|Publié le 05/04/18