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Grande école d'ingénieurs française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’École nationale supérieure des mines de Nancy ou Mines Nancy, également connue sous les noms : École des mines de Nancy, ENSMN et Nancy School of Mines, est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[3].
Fondation |
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Type | |
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Fondateur |
Paul Petit, doyen de la faculté des sciences de Nancy Louis Crussard |
Président | |
Directeur |
François Rousseau |
Membre de | |
Site web |
Étudiants | |
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Chercheurs |
plus de 350[2][réf. non conforme] |
Pays | |
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Campus |
ARTEM |
Ville |
Elle a été créée en 1919 dans le but de former des ingénieurs pour les mines et la métallurgie de la Lorraine, région reconquise sur l'Allemagne en 1918. L’École a évolué avec la réforme de son directeur Bertrand Schwartz (1957-1966) qui en a fait une école d'ingénieurs dite « généraliste » classée parmi les meilleures écoles d'ingénieurs françaises[4].
Elle est membre de la Conférence des grandes écoles et de l'alliance Artem.
Mines Nancy fait partie de l'université de Lorraine, au sein du collégium Lorraine-INP sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle est aussi « partenaire stratégique » de l'Institut Mines-Télécom et gère l'admission de ses élèves via le concours commun Mines-Ponts.
L’école a pour objectif de former les étudiants au métier d'ingénieur. Dans ce but, l'école s'organise conformément à la réforme Schwartz[5] avec l'instauration de travaux dirigés, l'apprentissage par projet et les travaux de groupe.
La formation scientifique est complétée par des sciences humaines et économiques, des cours de gestion, des cours d’humanité, des enseignements partagés avec des écoles relevant d’autres disciplines, ainsi que par l’enseignement de langues et cultures étrangères.
À la suite de la Première Guerre mondiale, la France reprend l'Alsace-Lorraine et occupe la Sarre. Fondé en 1919 par le doyen Paul Petit et l'ingénieur des mines Louis Crussard, l'Institut métallurgique et minier répondait à un besoin élevé d'ingénieurs exprimé par les industriels de la métallurgie et des mines de Lorraine[6].
En 1920, l'Institut prendra le nom d’École supérieure des mines et de la métallurgie, puis en 1951, celui d'École nationale supérieure de la métallurgie et de l’industrie des mines de Nancy. Il changera ensuite en 1985 sa dénomination actuelle d'École nationale supérieure des mines de Nancy[7][réf. non conforme].
Proche des écoles des mines dès sa fondation, l'école des Mines de Nancy aura pour directeur technique un ingénieur du corps des mines de 1919 à 1984[8]. Elle est autorisée à délivrer le diplôme d'ingénieur civil des mines de 1938 à 2010[7],[9][réf. non conforme]. Le concours d’entrée est commun avec celui des Écoles nationales supérieures des mines de Paris et de Saint-Étienne depuis 1940[7].
De 1957 à 1966, le directeur de l'école, Bertrand Schwartz, réforme la méthode d'enseignement ainsi que le contenu des cours de l'école. C'est après cette réforme que l'école des Mines de Nancy deviendra peu à peu une école généraliste[5].
En 1991, l'école ouvre une formation d’Ingénieur de spécialité en matériaux et gestion de production[7]. En 2017, cette formation change de nom pour s'intituler : Formation Ingénieur de spécialité Génie Industriel et Matériaux.
En 1999, Claude Cremet, directeur à l'époque, initie la création de l'alliance[10] ARTEM, une initiative originale qui articule création et intégration des nouvelles technologies et perspective managériale, stratégique, économique et juridique[11][réf. non conforme].
En 2001, l’École crée à Saint-Dié-des-Vosges, en partenariat avec l’École des mines d'Albi-Carmaux, un institut voué à l’ingénierie de la conception. La formation d’ingénieur de l'école des Mines de Nancy, spécialité ingénierie de la conception est alors ouverte[7].
Dans le cadre du Groupe des écoles des mines, l'école crée en 2004 une Graduate School afin de promouvoir ses formations à l'international[12][réf. non conforme]. Celle-ci réunit les formations délivrées à l'École des mines de Saint-Étienne et à l'École des mines de Nancy[13][réf. non conforme],[14][réf. non conforme],[15][réf. non conforme]. En 2012, à la suite de la création de l'Institut Mines-Télécom, le Groupe des écoles des mines est dissout ainsi que les « graduate schools » associées, et l'École devient partenaire stratégique du nouvel Institut Mines-Télécom.
En 2012, l'École quitte les locaux de Saurupt pour un nouveau campus « Artem »[16], reconversion d'une ancienne friche militaire, situé dans le quartier nancéien Blandan-Haussonville[17].
En 2018, l'école quadruple ses frais de scolarité pour toutes formations confondues, qui passent de 615 euros à 2 500 € par an[18], une décision expliquée par la réforme de la taxe d'apprentissage[19].
L'arrivée d'un éminent directeur, Bertrand Schwartz, va profondément modifier l'état d'esprit de l'École. Ce virage est pris à partir de 1957 avec une profonde réforme dite réforme Schwartz[5]. Schwartz avait adressé un questionnaire à des centaines d’industriels leur demandant : « Quelles connaissances souhaitez-vous trouver chez un ingénieur sortant d’une grande école ? ». Le dépouillement du questionnaire laisse entendre qu’un cursus de huit ans d’études n’y suffirait pas. Il envoie alors un autre questionnaire : « Quelles sont les disciplines qui rendraient un ingénieur inutilisable pour vous s’il ne les maîtrisait pas ? ». La liste devient bien plus raisonnable, et conduit à l'introduction d'enseignements nouveaux de statistiques, puis d’informatique, mais surtout à une autonomisation des élèves qui ont désormais l'initiative de leurs activités au sein de l'École.
Depuis cette réforme, un schéma pédagogique éprouvé est utilisé pour la majorité des séances d’enseignement : la remise de documents pédagogiques complets aux étudiants leur permet d’étudier le sujet avant les séances de cours, qui cultivent l’interactivité avec les enseignants-chercheurs ou les vacataires. La séance de cours est destinée à interpeller les élèves sur les points clés du cours et à en éclaircir les plus difficiles à saisir. Des travaux dirigés sont ensuite proposés pour démarrer la pédagogie par projet, sous la forme de travaux en groupe. La plupart des cours scientifiques incluent environ une heure de cours magistral interactif et deux heures de travaux dirigés[5].
Pour ce cursus, l'école est habilitée à délivrer un titre d'ingénieur diplômé de l'École nationale supérieure des mines de Nancy de l'Université de Lorraine[9].
Pour cette formation, l'école recrute principalement ses élèves sur le concours commun Mines-Ponts.
La formation Ingénieur civil des mines se déroule sur 3 années universitaires réparties en 5 semestres d’enseignement et 3 périodes de stage d’une durée cumulée minimale de 10 mois. Les enseignements académiques sont séparés en semestres et organisés en unités d’enseignement comportant entre 7 et 14 séances suivant les disciplines et les périodes.
Les stages font partie intégrante du cursus scolaire :
En parallèle à la formation historique et généraliste Ingénieur civil des mines, d'autres formations ingénieurs sont dispensées :
Pour ces formations ingénieurs spécialisées, l’École délivre respectivement les diplômes
Mines Nancy participe aux formations suivantes qui font partie de l'offre globale Masters de l'Université de Lorraine :
Classements nationaux (classée en tant que Mines Nancy au titre de son diplôme d'ingénieur)
Nom | Année | Rang |
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DAUR Rankings[21] | 2023 | 11 = |
L’Étudiant[22] | 2024 | 8 |
L’Usine Nouvelle[23] | 2024 | 5 |
Le Figaro Étudiant[24][pertinence contestée] | 2024 | 14 |
Classements internationaux (classée en tant qu'Université de Lorraine)
Nom | Année | Rang (monde) | Rang (France) |
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CWUR[25] | 2021-2022 | 285 | 16 |
QS Top Universities[26] | 2022 | 801-1000 | 20-25 |
Shanghai Ranking[27] | 2021 | 201-300 | 9-11 |
Times Higher Education[28] | 2022 | 601-800 | 22-27 |
Mines Nancy organise une formation en lien direct avec huit laboratoires de recherche (Matériaux, Énergies, Ressources minières et naturelles, Informatique/robotique, Mathématiques, Intelligence artificielle…) reconnus internationalement dans le classement de Shanghai : 19e mondial en Génie minier et minéralurgie[29] (Mining and Mineral Engineering), 40e mondial en Intelligence artificielle (Automation & Control)[30] et 43e mondial en Génie métallurgique (Metallurgical Engineering)[31]
L'école comporte aussi des centres de ressources technologiques (CRT) :
En plus des traditionnels bureaux des élèves (BDE), bureau des arts (BDA) et bureau des sports (BDS), l'école compte près de 40 clubs et associations à l'origine de 100 événements organisés chaque année[réf. nécessaire].
Mines Nancy propose de multiples activités sportives comme le football, le rugby à XV ou à VII, le volley-ball, le handball, le basketball, le badminton, etc. L'école participe à des compétitions universitaires, les matchs se déroulant principalement le jeudi après-midi. Sachant que l'école des Mines fait partie de l'Université de Lorraine, les étudiants ont la possibilité de faire diverses activités sportives avec le SUAPS[32], comme de la natation, du waterpolo, de la danse, etc. En 2017, l'école organise la 44e édition du Cartel des Mines, événement sportif concernant toutes les écoles des Mines d'Europe.
Le Forum Est-Horizon est l'association étudiante de l'école qui organise depuis 1984 le Forum entreprise : « sans doute le plus grand forum de rencontres étudiants-entreprises de l'Est de la France »[33][réf. non conforme]. Il rassemblait, jusqu'en 2019, une soixantaine d'exposants et plus de 1 500 étudiants issus majoritairement de la région Grand-Est[34]. Le Forum Est-Horizon est géré par une équipe d'une vingtaine d'élèves renouvelée chaque année. Cette association est essentielle pour les élèves qui peuvent, pendant la journée consacrée au Forum, trouver leur stage de première, deuxième année ou troisième année.
Le Forum Est-Horizon offre également des ateliers afin d'aider les visiteurs dans leur recherche de stage et/ou d'emploi. Ainsi, des ateliers de correction de CV et des ateliers de simulation d'entretiens permettent aux candidats de se préparer au monde professionnel. Enfin, les conférences permettent de mieux appréhender le marché du travail[35].
Le Handicafé, organisé en collaboration avec la FEDEEH, permet de mettre en relation entreprises et personnes handicapées afin de favoriser l’insertion[35].
Le Raid est une association des Mines Nancy proposant une aventure humaine et sportive dans le cœur des Vosges. Créée en 2015, l'épreuve a lieu chaque printemps. Elle se déroule en équipe de deux sportifs et se compose de trois épreuves : la course à pied, le VTT et une troisième épreuve différente chaque année.
L'événement ne cesse d'attirer plus de monde : l'édition de 2016 a rassemblé 52 sportifs, tandis que celle de 2017 a motivé 108 participants[36]. Les éditions 2019 et 2020 ont quant à elle été annulées. L'annulation en 2019 est dû à la rétraction de la participation d'une des communes où le Raid devait passer et celle de 2020 en raison du Covid19.
Le Père Noël est un rockeur, aussi appelé le « Perno » par les élèves, est un concert caritatif annuel organisé bénévolement qui a lieu courant décembre. Plusieurs artistes semi-professionnels et professionnels s'y produisent. Le but est d'offrir des cadeaux à des enfants. En effet, les spectateurs accèdent à la représentation en échange d'un cadeau. À la fin de l'événement, l'ensemble des cadeaux est distribué par les organisateurs en partenariat avec le Secours populaire à des enfants issus de milieux défavorisés[37].
L'association des anciens élèves, Mines Nancy Alumni, représente l'ensemble des anciens élèves de la Formation Ingénieur civil des mines et a pour but de resserrer les liens entre eux afin de faciliter leur évolution professionnelle[39][réf. non conforme].
Depuis 1983, l'association s'est unie avec les associations des anciens élèves des écoles des mines de Saint-Étienne et de Paris, en créant l'association Intermines, dont le président est le président des trois associations d'anciens élèves. Cette union « a pour vocation d’affirmer la présence dans le monde socio-économique des Ingénieurs des Mines, de promouvoir leurs actions et leur image et de les représenter auprès des instances dirigeantes[40][réf. non conforme] ».
La Formation d'ingénieurs « Génie Industriel et Matériaux » possède, elle aussi, son association dont le but est de faciliter l'insertion professionnelle des étudiants de la formation[41][réf. non conforme]. Elle travaille de pair avec Mines Nancy Alumni à la promotion de l'école et de ses formations.
Contrairement aux deux autres Écoles des Mines, l'année de promotion à Nancy est celle d'entrée et non de sortie.
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