Voyage en Afrique du Nord d'Eugène Delacroix
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Le voyage de sept mois, effectué entre janvier et , au Maghreb et en Andalousie[1] est un événement majeur de la vie du peintre Eugène Delacroix. Sur des simples carnets, il note ses sensations prises sur le vif, ses réflexions et son expérience au jour le jour, tant en les écrivant[2] qu'en les dessinant combinant les deux expressions à la perfection[3].
Le peintre qui avait peint l'Orient, jusqu'alors à partir de la Grèce, (Les Massacres de Scio, 1822) et d'une Turquie rêvée (Turc assis fumant, 1827) , (La Mort de Sardanapale, 1827), où à travers les mamelouks de Bonaparte, Turc sellant son cheval et Turc montant à cheval (1820), découvre la réalité du Maroc qui contredit sa vision romantique.
Revenu à Paris de ce voyage avec plusieurs centaines d'aquarelles et dessins, et différents objets traditionnels, le peintre ne cessa de revenir dans son œuvre à ses souvenirs qui l’avaient bouleversé à jamais : « Je croyais rêver. J’avais tant de fois désiré voir l’Orient que je les regardais de tous mes yeux et croyant à peine ce que je voyais. ».
À la fin de sa vie encore, il laisse un manuscrit inachevé[4] rédigé vers 1840 : Souvenir du Voyage au Maroc[5] où il tente d'expliquer ce qu'il a vécu.