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Vol EgyptAir 804
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Le , un Airbus A320 effectuant le vol EgyptAir 804, entre Paris, en France, et Le Caire, en Égypte, s'écrase en pleine mer Méditerranée, ne laissant aucun survivant parmi les 56 passagers et 10 membres d'équipage présents à bord. L'avion est porté disparu alors qu'il vole à 37 000 pieds, soit environ 11 300 mètres.
Vol EgyptAir 804 | |||
![]() SU-GCC, l'Airbus A320 d'EgyptAir impliqué dans l'accident, ici en approche finale à l'aéroport d'Istanbul-Atatürk, en Turquie, en janvier 2011. | |||
Caractéristiques de l'accident | |||
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Date | |||
Type | Perte de contrôle en vol | ||
Causes | Incendie dans le poste de pilotage, négligences des pilotes, erreur de maintenance | ||
Site | Mer Méditerranée entre la Grèce et l'Égypte | ||
Coordonnées | 33° 40′ 33″ nord, 28° 47′ 33″ est | ||
Caractéristiques de l'appareil | |||
Type d'appareil | Airbus A320-232 | ||
Compagnie | EgyptAir | ||
No d'identification | SU-GCC | ||
Lieu d'origine | Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, France | ||
Lieu de destination | Aéroport international du Caire, Égypte | ||
Phase | Croisière, | ||
Passagers | 56 | ||
Équipage | 10 | ||
Morts | 66 | ||
Blessés | 0 | ||
Survivants | 0 | ||
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
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Aucun appel de détresse n'est reçu par le contrôle de la circulation aérienne, mais des messages indiquant la présence de fumée dans la section avant de l'avion sont automatiquement transmis par le système de communications ACARS peu de temps avant que l'appareil ne disparaisse des radars. Les dernières communications de l'avion consistent en deux transmissions de sa radiobalise de localisation des sinistres reçues par le programme international Cospas-Sarsat. Des débris de l'avion sont retrouvés en mer Méditerranée à environ 290 kilomètres au nord d'Alexandrie, en Égypte. Près de quatre semaines après l'accident, plusieurs sections principales de l'épave sont identifiées sur le fond marin et les deux enregistreurs de vol sont récupérés lors d'une opération multinationale de recherche et de récupération. Le , des responsables égyptiens annoncent que les données de l'enregistreur de paramètres (FDR) indiquent la présence de fumée dans l'avion et que de la suie et des dégâts causés par des températures élevées ont été trouvés sur une partie de l'épave de la section avant.
En , le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault critique l'absence de précision sur l'explication officielle concernant les raisons de l'accident. En , des responsables égyptiens déclarent que des traces d'explosifs sont retrouvées sur des corps, mais en , des responsables français réfutent l'information. En , le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) français déclare que l'hypothèse la plus probable de l'accident est un incendie qui s'est propagé rapidement dans le poste de pilotage.
Une enquête pour homicide involontaire est ouverte en France en . En , un rapport commandé dans le cadre de l'enquête indique que l'avion n'était pas en état de navigabilité et n'aurait jamais dû décoller, des défauts récurrents n'avaient pas été signalés par les équipages, y compris des alertes signalant des risques d'incendies potentiels. En , des experts français déclarent que l'incendie a été probablement causé par l'un des pilotes fumant une cigarette, qui a brûlé de manière incontrôlable lorsqu'elle a été exposée à de l'oxygène s'échappant d'un masque à oxygène dans le poste de pilotage.