Embuscade d'Uzbin
engagement militaire de la guerre en Afghanistan / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'embuscade d'Uzbin[1] (aussi écrit Uzbeen[6]) ou embuscade de Surobi[7], ou bataille de Surobi[4] (aussi écrit Saroubi[6]), est un engagement militaire qui a opposé une patrouille de la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) composée de soldats français, afghans et américains, à des talibans et à des insurgés du Hezb-e-Islami Gulbuddin. Cet engagement, qui s'inscrit dans le cadre de la guerre d'Afghanistan, s'est déroulé les 18 et à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul autour du village de Sper Kunday[Note 1], dans la vallée d'Uzbin, dans le Nord du district de Surobi[Note 2],[8].
Date | |
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Lieu | 50 km à l'est de Kaboul |
Issue | Victoire tactique pour la FIAS mais victoire stratégique talibane : FIAS maître du terrain mais succès de propagande pour les insurgés |
France États-Unis Afghanistan |
Hezb-e-Islami Gulbuddin[1] Taliban |
Général Michel Stollsteiner | Zabihullah Mujahed Commandant Farouki |
Initialement : 60 hommes[2] • ~ 12 VAB 30 hommes • 4 pick-up 12 hommes • 3 Humvee Renfort : 300 hommes[2] • plusieurs dizaines de VAB • 2 hélicoptères Caracal • 2 avions McDonnell Douglas F-15 Eagle • avions A-10 Thunderbolt II • avions Lockheed AC-130 • hélicoptères Kiowa • 2 hélicoptères UH-60 Black Hawk |
140 hommes initialement[3] 150 hommes de renfort |
10 morts 21 blessés[4] 1 mort 2 blessés |
10 morts (selon le Hezb-e-Islami Gulbuddin) ~ 40 morts ou blessés[5] (selon l'armée française) |
Coordonnées | 34° 39′ 33″ nord, 69° 50′ 56″ est |
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Lors de l'embuscade et des opérations de contre-offensive qui ont suivi, dix soldats français sont tués ainsi que l'interprète afghan, 21 soldats français et deux soldats de l'armée afghane sont blessés, environ 40 talibans sont mis hors de combat et 20 à 40 civils tués. Les pertes pour l'armée française sont les plus élevées en une seule fois depuis l'attentat du Drakkar en 1983 à Beyrouth, qui avait coûté la vie à 58 soldats français[9]. Cette embuscade fait le plus grand nombre de victimes à la FIAS depuis deux ans[4] et a suscité une réaction politico-médiatique internationale[4],[10],[11],[12]. En France, ses répercussions provoquent un débat politique sur la pertinence de la présence française et internationale en Afghanistan, ainsi que sur le niveau opérationnel de l'armée française.