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Todor Khristov Jivkov (en Cyrillique: Toдор Xpиcтoв Живков) (Pravetz, 7 septembre 1911 – Sofía, 5 août 1998) il fut le Secrétaire Général du Comité Central du Parti Communiste de Bulgarie de 1954 à 1989, dirigeant le pays de 1962 à 1989, d'abord comme chef du gouvernement (jusque 1971) et ensuite en tant que Président du Conseil d'État. Il occupa le deuxième mandat le plus long d'un état socialiste européen : 35 ans, après l'albanais Enver Hoxha.
Todor Jivkov Toдор Живков | |
![]() Jivkov le 15 janvier 1963. | |
Fonctions | |
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{{{fonction1}}} | |
Président du Conseil d'État de la République Populaire de Bulgarie | |
Président du Conseil des Ministres de la République Populaire de Bulgarie | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | ![]() |
Date de décès | (86) (à 86 ans) |
Lieu de décès | ![]() |
Parti politique | Parti Communiste Bulgare |
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Jivkov naît à Pravetz d'une famille paysanne. Dans sa jeunesse, il émigre à Sofia pour travailler comme ouvrier typographe, c'est alors qu'il adhère au marxisme-léninisme. En 1932 il entre au Komsomol du Parti Communiste Bulgare (PCB), durant la Seconde Guerre mondiale il rejoint la résistance contre les troupes nazis (Armée de Libération Populaire) et de vient commandant en chef de la police pour la région de Sofia à la fin du conflit. De là, commence son ascension au sein du parti, éliminant tous ses adversaires dans sa conquête du pouvoir. En 1945 il devient membre du Comité Central et en 1951 il entre au Politburo.
Le 4 mars 1954 il est élu Secrétaire Général du PCB, devenant le plus jeune dirigeant des pays d'Europe de l'Est. En 1962 il est nommé Président du Gouvernement et en 1971 il devient chef d'État. En 1965 il échappe à une tentative de coupe d'État de membres de l'armée qui avaient des affinités avec le communisme chinois.[1] Durant sont mandat il entreprend l'industrialisation de la Bulgarie. En tant que dirigeant politique, il détient tous les pouvoirs,[1] il n'hésite pas à expulser tous les opposants (intérieurs et extérieurs) pour maintenir sa position et il consolide son rôle grâce au soutien des soviétiques Nikita Khrouchtchev et Léonid Brejnev. Son régime essaya d'être le plus proche possible de Moscou idéologiquement, ce qui lui valut de recevoir la décoration de "Héros de l'Union Soviétique" en 1977.
À la fin des années 1980 il se voit affaibli par le manque de continuité et d'efficacité dans ses réformes politiques et économiques, ainsi que par la crise des états socialistes due à la chute du Mur de Berlin. Le 10 novembre 1989 il est forcé de démissionner par l'administration communiste bulgare, peu après il est expulsé du PCB.[2] En janvier 1990 il est incarcéré pour malversation, [3] et bien que des années plus tard il fut libéré de cette accusation, il resta assigné à domicile pour crimes contre les droits de l'homme. Il meurt d'une pneumonie en 1998.
Après sa chute, la Bulgarie débuta sa transition vers un état démocratique et multipartite, consolidé par les élections de juin 1990.