Utilisateur:Ruyven/Traduction Richard II of England
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Modèle:Infobox Monarque Richard II d'Angleterre (6 janvier 1367, Bordeaux[1][2] – 14 ou 17 février 1400, Pontefract (Angleterre)), duc de Cornouailles, fut roi d'Angleterre de 1377 jusqu'à ce qu'il soit déposé en 1399, en succédant à Édouard III, son grand-père.
Richard naît à Bordeaux, où ses parents, Édouard le Prince Noir et Jeanne de Kent, résident, en tant que prince et princesse d'Aquitaine. De sa naissance le jour de l'épiphanie en présence de trois rois, naît une légende qui lui prédit un grand destin, bien qu'il ne soit que le fils cadet. A quatre ans, la mort de son frère aîné, Edouard d'Angoulême, fait de lui l'héritier du trône après son père. Il devient l'héritier du trône d'Angleterre à la mort du Prince Noir en 1376, et roi le 22 juin 1377, à l'âge de dix ans, lorsque son grand-père Édouard III meurt.
Pendant les premières années de son règne, le gouvernement est entre les mains d'une commission chargée du gouvernement élue par le parlement. Ce système a été préféré à une régence exercée par l'oncle du roi, Jean de Gand, bien que celui-ci garde une grande influence politique. La première crise majeure est la révoltes paysannes de 1381 en 1381 que le jeune roi maîtrise en jouant un rôle important pour étouffer la rébellion. Dans les années suivantes, l'influence d'un petit groupe de courtisans sur le roi cause le mécontentement d'une partie de la noblesse qui prend, en 1387, le contrôle du gouvernement sous le nom de Lords Appellants. A partir de 1389, Richard a repris le pouvoir et, durant les huit années suivantes, règne en relative harmonie avec ses opposants. Puis, en 1397, il prends sa revanche sur les Appelants et beaucoup d'entre eux sont exécutés ou exilés. Les deux années qui suivent ont souvent été décrites par les historiens comme la "tyrannie" de Richard. En 1399, après la mort de Jean de Gand, le roi déshérite le fils de ce dernier, Henri Bolingbroke, qui avait été préalablement exilé. Henri envahit l'Angleterre en juin 1399 avec une petite armée qui s'agrandit rapidement. Au départ, il insiste beaucoup sur la récupération de son patrimoine et de son héritage mais il devient très vite clair qu'il a l'intention de s'emparer du trône. Rencontrant peu de résistance, Henri Bolingbroke dépose Richard et se fait couronner roi sous le nom de Henri IV.Richard meurt en captivité au début de l'année suivante probablement assassiné.
En la chapelle Saint-Etienne au palais de Westminster en janvier 1382, il épouse Anne de Bohême, fille de Charles IV, empereur du Saint-Empire romain germanique. Richard est très dévoué à son épouse qui meurt en 1394 sans lui donner d'enfant. Il se remarie par procuration à Paris le 9 mars 1396 et en personne à l'église St-Nicolas à Calais, le 4 novembre 1396, avec Isabelle de Valois, fille du roi de France Charles VI, qui ne lui donne pas non plus de descendance.
Richard est décrit comme grand, avenant physiquement et intelligent. Sans être fou comme l'ont déclaré certains historiens, il semble avoir souffert de troubles de la personnalités, spécialement vers la fin de son règne. De tempérament moins guerrier que son père ou son grand-père, il souhaitait mettre un terme à la Guerre de Cent Ans que Edouard III avait initiée. Il était fermement attaché à l'exercice des prérogatives royales, ce qui l'amena à restreindre le pouvoir de la noblesse anglaise, et se reposait sur une suite privée pourvoyant à sa sécurité. Il mit également en place une cour mettant en valeur les arts et la culture où le roi occupait une place centrale et magnifiée, en contraste évident avec l'atmosphère martiale et fraternelle de la cour de son grand-père. La réputation posthume de Richard II a largement été inspirée par Shakespeare qui, dans son Richard II, dépeint les erreurs de Richard et sa déposition par Henri Bolingbroke comme responsable de la Guerre des Deux-Roses. Les historiens contemporains n'acceptent guère cette interprétation sans pour autant exonérer Richard de ses propres responsabilités dans sa déposition.