Utilisateur:Jmhc/jalal
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Je travaille dessus ; je recopie donc l'article ici dans mon bac à sable...
Jalalaldin Mankoberti ou Mengburnu fut le dernier Chah du Khwarezm (Khwârazm-Shahs) (1220-1231). Mengburnu signifie Dieudonné en langue turque. Petit, bronsé, agile, superstitieux, intelligent et terriblement courageux Mankoberti est né d'une princesse indienne. Il hérita in extremis du trône des Kharezm-Chah. A l'apogée du règne de son père, le Shah Mohamed Al Tikriti, leur dynastie dominait l'Iran, l'Irak, l'Afghanistan, et au delà, ils étaient devenus en trois générations les nouveaux protecteurs du Califat. Jaloux de leur puissance, le chef des musulmans, l'Abasside Al Mansour avait alors appelé les Mongols à son secours. Mohamed Al Tikriti y avait perdu son empire. Le Shah, sa maison, ses généraux, tout avait fui devant les hordes des steppes. Le roi était mort d'une pneumonie dans une île désormais engloutie de la mer Caspienne ; ses quatre fils résistant à l'avancée des troupes de Gengis Khan pendant plus d'une saison. Mais les deux préférés des généraux moururent et Mankoberti finit devenir le seul recours de l'empire Khorezmien. Seul chef de guerre avant les Mamelouks qui put aussi longuement résister à l'irrésistible progression des mongols, il parvint à unifier cette résistance. Rusé, téméraire et aussi cruel que ses ennemis, il attira sur lui la haine de leur chef. Celui-ci, qui se nommait lui même le Khan Océan, ou le Loup bleu poursuivit le rebelle Mankoberti jusqu'aux confins de l'Indus. Mankoberti franchit le fleuve après une défense héroïque et un saut de huit mètres sur un cheval qu'il ne monta plus jamais après cet exploit. Il se réfugia dès lors auprès des Sultans indiens de la dynastie des Gurrides et demeura deux ans sur leurs terres, rançonnant et pillant ces princes indiens, et reconstituant ses forces, il revint dans le Karman, le Fars, Ispahan et pour finir l'Irac Adjeb dès que le Khan des Mongols s'en fut retiré. Gengis Khan étant mort, il put même reconstituer une partie de son empire entre l'Azerbaïdjan actuel, l'Iran, l'Irak, la Turquie et la Géorgie et rançonner pendant quelques années, les peuples caucasiens. Ses pillages finirent par lasser les princes Ayoubides, Kurdes et arabes, ses voisins. En dépit de sa volonté d'unir leurs forces sous sa direction afin de résister aux Mongols qu'il savait devoir revenir et qu'il avait été le seul à contenir, il ne reçut aucun secours de ces princes lorsqu'Ogodei, successeur de Gengis-Khan lança contre lui les troupes du Général Noïon Tchormogan. Ils se liguèrent contre lui et lui interdisant toute retraite, ces princes le condamnèrent à errer entre l'Azerbaïdjan et l'Irac en attendant sa fin. Elle vint de la main d'un paysan Kurde, alors que Mankoberti s'enfuyait seul dans la montagne, ayant perdu les derniers restes de son armée. Son histoire a été racontée en détail 10 ans après sa mort par son ami le plus fidèle, Mohamed el Nassaoui. L'histoire du dernier Chah du Khorezm, fut traduite à la fin du XIXe siècle par l'arabisant français (?) et adaptée en Union soviètique pendant la guerre patriotique pour galvaniser les troupes Ouzbèques contre l'envahisseur Nazi.