Utilisateur:Gerard-emile/Brouillon Heidegger et la question de la liberté
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Si il n'y a pas de chapitre spécifiquement consacré à la Question de la Liberté dans Être et Temps[1] il reste que l'on a pu dire selon Hans Ruin [2] que « la pensée de Heidegger demeure jusqu’à la fin une pensée de la liberté tout comme elle est une pensée du temps », notamment par le philosophe allemand, Günter Figal dans son « Martin Heidegger. Phänomenologie der Freiheit » qui voit toute l'analyse du Dasein comme une introduction à la compréhension de ce que veut dire pour lui la liberté.
Martin Heidegger n'est donc pas directement le philosophe de la liberté mais celui de la Vérité de l'être et c'est en tant que seul être exposé à la vérité de l'être que la possibilité de la liberté apparaît[3].
« la question de l'essence de la liberté humaine est la question fondamentale de la philosophie, où même la question de l'être est engagée » Martin Heidegger [4]
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Alexander Schnell[5] montre comment à partir d'une conception encore toute imprégnée de subjectivité à l'époque de Être et Temps Heidegger, va progressivement abandonner, dans les œuvres majeures qui suivent [N 1], du début des années 1930, la vision d'un « être-là » humain, dans la seule perspective de son existence factuelle et concrète dans laquelle la liberté apparaissait comme l'essence de l'homme, pour en le remettant face à l'étant dans sa totalité introduire une véritable métaphysique de la liberté[6]. Dans une ultime étape, la question de la liberté se verra dissoute dans la question primordiale de « la vérité de l'Être ».