Le Québec compte une population de 8 millions de personnes composée de divers groupes ethnolinguistiques et socioculturels, dont les Canadiens français et les onze nations autochtones. La langue officielle est le français, comprise par 94,6% de la population. Par sa langue, sa culture et ses institutions, le Québec forme une nation.
De 1534 à 1763, le Québec a été, sous le nom «Canada», une colonie française de la Nouvelle-France. Suite à la guerre de sept ans, le Québec est devenu une colonie de l'Empire britannique. Elle s'intégrera finalement à la confédération canadienne en 1867. Jusqu'au début des années 1960, l'Église catholique a joué un rôle prépondérant dans le développement des institutions sociales du Québec. Ce qu'on a appelé la Révolution tranquille est une époque marquée par l'accroissement considérable du rôle du gouvernement québécois dans la maîtrise du devenir politique, social et économique de la province.
Le Québec a le pouvoir de légiférer dans plusieurs domaines de juridiction exclusifs, dont l'administration de la justice, la santé et l'éducation. Le climat politique au Québec est souvent animé par le débat sur le statut particulier de la province au sein du Canada. Un mouvement souverainiste prône l'indépendance de la province, tandis que l'idéologie fédéraliste prône le maintien de l'union fédérale.
Il est ordonné prêtre de l’ordre des jésuites en août 1648 et s’embarque pour la Nouvelle-France en 1662 afin d’y devenir missionnaire. Il arrive à Québec en août et pendant sa première année en Amérique il se consacre à l’apprentissage des langues amérindiennes. À la fin de 1663, il effectue sa première mission dans la région de Rimouski. Entre 1664 et 1669, il effectue ses missions sur le territoire des Montagnais, dans les «missions volantes» de la Côte-Nord dont le chef-lieu est Tadoussac, son premier voyage l’amenant dans la région du lac Manicouagan.
En 1671, il est envoyé dans les missions jésuites des Grands Lacs auprès des Outaouais et fait plusieurs voyages dans différentes communautés amérindiennes avant d’être nommé supérieur des missions jésuites de la région en 1672. L’année suivante il informe le gouverneur Frontenac d’événements qui menacent le commerce de la traite des fourrures avec les amérindiens. En 1674-1675, il partage son temps entre les missions Sainte-Marie et Saint-Ignace, mais se rend aussi à Saginaw auprès des Amikoués. Toujours à Saint-Ignace entre 1677 et 1678, il y célèbre l’inhumation du père Marquette et accueille les Kiskakons.
Entre 1688 et 1695, lors de son second mandat de supérieur des missions outaouaises, il doit s’interposer entre les missionnaires jésuites et Antoine de Lamothe-Cadillac au sujet des raids guerriers des amérindiens et au trafic de l’eau-de-vie avec ceux-ci. Il exerce la majorité de ses vingt dernières années d’apostolat à la mission Saint-François-Xavier de la baie des Puants où il décède entre la fin de l’année 1701 et octobre 1702.