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En faisant quelques recherches sur internet, on peut trouver beaucoup d’articles et beaucoup de sites internet qui traitent de la publicité entourant les jeux vidéo. Cette publicité est parfois bonne, parfois mauvaise. Certains jeux vidéo sont connus pour créer de la controverse dans la société. Par contre, certaines publicités entourant les controverses, appelées « mauvaises publicités » ont été créées dans un but précis par les compagnies qui produisent les jeux.
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Les compagnies qui ont admis avoir volontairement créé une controverse sur leur jeu vidéo sont des compagnies qui croient à l’adage qui dit que toute publicité est une bonne publicité. Évidemment, ces compagnies prennent de grands risques en se mettant sur les lignes de tir des groupes sociaux qui, par exemple, sont contre la violence dans les jeux vidéo. C’est pourquoi il faut faire attention, car les compagnies peuvent perdre beaucoup d’argent en se publicisant volontairement mal. Les compagnies cherchent à s’enrichir le plus possible et plus le public est au courant de leur jeu, plus de gens sont susceptibles d’acheter cedit jeu. De plus, lorsque vous êtes une compagnie qui n’est pas nécessairement connue du grand public, une controverse peut faire en sorte de faire parler de vous dans les médias et ainsi avoir recevoir de la publicité gratuite.[1] L’important, avec la publicité qui va mener à la controverse, est de voir les conséquences et le résultat final de ce que l'on fais. Il faut le faire de manière stratégique, il ne faut pas être irresponsable et créer des choses parce que c’est amusant.[2]
La compagnie DMA design, aujourd’hui appelée Rockstar North, est une compagnie qui, en 1997, sorti un jeu vidéo qui s’appelle Grand Theft Auto. Cependant, le jeu ne devait pas, à la base, être la franchise que l’on connait aujourd’hui. En effet, la compagnie avait eu un succès avec leur jeu vidéo Lemmings et il n’y avait pas beaucoup de gens qui vouait travailler sur le projet Race ‘n’ Chase, qui deviendra Grand Theft Auto. Le concept du jeu vidéo était simple, c’était un jeu où l’on pouvait être une mauvaise personne. Il y avait de la drogue et de la violence gratuite partout dans le jeu. Évidemment, en 1997, la violence gratuite dans les jeux vidéo n’était pas vraiment encouragée puisque le public se questionnait beaucoup sur le fait qu’en jouant au jeu, les jeunes deviendraient de vrais criminels. On retrouvait beaucoup ces thèmes dans les livres ou dans les films, mais le public était vraiment plus concerné par les jeux vidéo. Ainsi, il y eut énormément de controverse entourant le jeu et beaucoup d’articles dans les médias qui en parlaient. Cependant, il a été révélé, à la suite de la sortie, que la plupart des articles qui avaient paru et qui racontaient des histoires choquantes avaient en fait été implantés par le publiciste Max Clifford, que DMA avait engagé pour leur faire de la publicité. Comme DMA était une jeune compagnie qui n’était pas vraiment connue, Max Clifford a décidé de faire parler du jeu en faisant de la mauvaise publicité. Cette publicité a porté fruit puisque les ventes de la franchise Grand Theft Auto totalisent aujourd’hui des millions et des millions de copies.[3]
La compagnie Acclaim, connue pour ses séries de jeux vidéo Burnout ou encore Turok. Plusieurs de leurs campagnes publicitaires ont beaucoup été médiatisées parce qu’elles créaient de la controverse. Les personnes qui se rappellent du jeu Shadow Man 2 ne se rappellent surement pas de ce jeu parce qu’ils y ont joué. Pour cette campagne publicitaire, Acclaim a fait appel à la compagnie Frank Pr. La campagne publicitaire entourant ce jeu était simple : la compagnie proposait de payer pour les frais de funérailles pour les familles ayant perdu une proche. En échange, la famille acceptait de mettre une publicité de leur jeu sur la pierre tombale. Cette campagne était purement pour faire parler d’eux par la controverse, mais Andrew Bloch, le fondateur de Frank Pr, s’étonnait de recevoir des lettres et des courriels de personne qui acceptait la proposition de la compagnie. Bien entendu, cette campagne a parcouru toute la gamme des émotions chez le public, passant des rires jusqu’à la colère. Le fondateur de la compagnie explique que les jeux n’étaient pas nécessairement bons. Ils avaient des critiques plutôt mauvaises et s’ils n’avaient pas décidé de créer ces controverses, les jeux seraient tout simplement restés sur les tablettes des magasins. En créant ces controverses, les jeux ont fait parler d’eux et ils se sont bien vendus. Un autre jeu vidéo de la compagnie Acclaim avec lequel il y a eu une controverse est le jeu Burnout 2 : Point of Impact. La campagne de publicité fut basée sur le fait que les personnes pensent qu’en jouant au jeu, on deviendrait des fous de la route.[2] En fait, Acclaim disait qu’ils paieraient toutes les contraventions d’excès de vitesse la journée de la sortie du jeu à en Angleterre. Le gouvernement s’est même adressé à la compagnie en disant que cette publicité encourageait les gens à conduire à des vitesses beaucoup trop élevées en se disant que de toute façon ils n’allaient rien payer. Il déclara aussi que c’était très dangereux et irresponsable de la part de la compagnie.[4] Acclaim a répondu en disant que ce n’était que pour faire parler d’eux. Ils voulaient retirer leurs paroles la journée avant la sortie du jeu.[2]
La compagnie Destructive Creations est une autre compagnie qui a créé la controverse avec son jeu extrêmement violent Hatred, sorti en 2014. En effet, les bandes-annonces de ce jeu étaient si violentes, que les créateurs du jeu se sont fait traiter, par la société, de néonazis et de personnes antiislamiques.[5] Dans le jeu, le joueur incarne un psychopathe qui ne cherche qu’à tuer les gens pour aucune autre raison que parce qu’il le souhaite. Pour promouvoir le jeu, les publicités sur celui-ci disaient que le jeu faisait la promotion de l’égalité puisque tout le monde mourrait. La société de distribution en ligne Steam a même refusé de leur donner le feu vert pour mettre leur jeu sur leur plate-forme au début, mais comme les gens ont commencé en parler énormément, Steam s’est résigné. La compagnie a déclaré que dans un monde où les jeux sont de plus en plus axés sur le design, la politesse et les couleurs, ils voulaient faire différent et faire un jeu qui donnerait au joueur un pur plaisir de jouer.[6] C’est comme cela que la compagnie s’est fait connaître et ils ont eu de la publicité gratuite avec les commentaires que les gens écrivaient sur les réseaux sociaux ou encore par les médias qui ont grandement contribué à faire connaître le jeu et la compagnie.[5]
Un cas, en Australie, d’une campagne de marketing qui crée de la controverse, mais qui ne s’est pas passé comme prévu. La compagnie Ubisoft a envoyé, pour son jeu Watch Dogs, des mallettes noires à plusieurs compagnies avec une note qui disait aux gens de regarder leur boite vocale. Le quartier général du site web Ninemsn, qui n’utilise pas de boite vocale, a décidé d’essayer d’ouvrir la mallette et elle s’est mise à sonner. Imaginant le pire, l’édifice fut évacué et l’unité de déminage de la police d’Australie fut déployée pour trouver dans la mallette une copie du jeu avec une casquette. Bien que ce fût un coup de pub ingénieux qui rejoignait directement leur jeu, le public et les employés de Ninemsn étaient moins enchantés par cette blague. La compagnie Ubisoft a donc présenté ses excuses à Ninemsn et au corps de police d’Australie pour tous les dommages et le désagrément que cela a pu créer.[7]
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