«Assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otages, pillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation que ne justifient pas les exigences militaires.»
«assassinat, extermination, réduction en esclavage, déportation et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile […], ou bien les persécutions pour des motifs raciaux ou religieux»
Sans vouloir s'appesantir sur les frontières bien précises de ces deux catégories, disons que les crimes contre l'humanité recouvrent notamment l'extermination des juifs qui a été traitée dans la section ci-dessus #Génocides, déportations, concentrations. En plus des crimes contre l'humanité, la seconde guerre mondiale a été le théâtre de nombreux Crimes de guerre et autres exactions.
Pour replacer les crimes de guerre de la seconde guerre mondiale dans une perspective plus générale, on se reportera sur l'article Troubles comportementaux de guerre
Comme le note Yves Durand, avant même l'instauration du tribunal de Nüremberg, on peut se rendre compte de la progression des crîmes de guerre à travers les statistiques des condamnations à mort de soldats allemands par les tribunaux militaires allemands: Alors qu'entre 1914 et 1918, 48 soldats allemands ont été condamnés, ils sont 519 pendant la période 1939-40, 4118 en 1943-44, en entre 13 et 15000 pour la dirée entière de toute la Seconde Guerre [1]
Parmi les divers crimes de guerre, on peut cîter:
expériences pseudo-médicales de nombreux médecins nazis dans les camps de concentration, notamment du docteur Mengele
en France (massacres commis par les nazis, ayant touché plus de 30 000 personnes)
exécutions d'otages par les Allemands à Châteaubriant, à Paris, à Lyon, à Limoges, etc. à partir de l'automne 1941. L'historien Serge Klarsfeld a établi la liste de 1007 otages et résistants fusillés au Mont-Valérien près de Paris, dont 117 étaient juifs.
«nettoyage» du ghetto de Varsovie par les SS après l'insurrection des derniers survivants
extermination de 50 000 membres des élites polonaises par les SS et la Gestapo (prêtres, aristocrates, professeurs, officiers). L'enseignement secondaire, les séminaires et les universités furent fermées, tout comme les théâtres par exemple, et ce n'est qu'à un système remarquable de cours clandestins - les komplety - que les Polonais parvinrent à instruire et à sauver cinq classes d'âge de bacheliers (Jacques Sémelin, Sans armes face à Hitler. La résistance civile en Europe, Payot, 1996)
massacre de 5 000 officiers polonais à Katyń, par l'armée soviétique (l'URSS a reconnu sa responsabilité après plusieurs décennies, ayant longtemps accusé les nazis d'être responsables de ce massacre)
massacre de 10 000 autres officiers polonais en d'autres lieux, soit 15 000 personnes tuées froidement d'une balle dans la nuque par le NKVD, ancêtre du KGB
destruction à 90% de Varsovie par l'armée allemande après le soulèvement de l'Armia Krajowa du 1eraoût au . La répression de l'insurrection par Himmler fit de 150 000 à 200 000 morts. Manquant de moyens pour franchir la Vistule et immobilisée par ordre de Staline pour des raisons politiques, l'Armée rouge laissa les Allemands écraser la rébellion polonaise et ne lui apporta ni armes ni aide.
en Union soviétique
affamement et mise à mort prémédités de prisonniers de guerre russes (2 millions de morts)
affamement délibéré des civils de la cité de Leningrad assiégée (700 000 victimes)
20 millions de citoyens de l'Union Soviétique sont tués, dont un très grand nombre de prisonniers de guerre exécutés par les allemands, et aussi des civils dont les villages et villes sont anéantis.
en Yougoslavie
déportation de dizaines de milliers de Serbes, Juifs et Roms dans les camps de la mort (notamment à Jasenovac) par les fascistes croates (les Oustachi). Ceux-ci sont responsables du massacre global de plus de 300 000 personnes, ainsi que de multiples conversions forcées au catholicisme.
Il faut encore mentionner l'exécution sommaire de civils et de soldats alliés en uniforme (en particulier certains paras parachutés par le SOE afin d'encadrer les maquis ainsi que de certains pilotes, dont Martin Bormann autorisa et encouragea le lynchage en 1944).
Dans une famille triple orthogonale de surfaces, c’est-à-dire une famille de surfaces telles qu’en chaque point de chaque surface passent exactement deux autres surfaces de la famille telles que ces trois surfaces sont deux à deux orthogonales en ce point, les surfaces se coupent suivant leurs lignes de courbure.
Électrons rétrodiffusés
Les électrons rétrodiffusés (back-scattered electrons en anglais) sont des électrons résultant de l'impact d'un faisceau d'électrons dit primaire et d'un échantillon. Les électrons primaires sont entrés en collision avec des noyaux d’atomes de l’échantillon et ont réagi de façon quasi élastique avec eux. Les électrons sont réémis dans une direction proche de leur direction d'origine avec une faible perte d'énergie.
Généralités
Le faisceau électronique primaire et l'échantillon peuvent être ceux d'un microscope électronique à balayage. Dans ce cas, les électrons rétrodiffusés ont donc une énergie relativement élevée, allant jusqu'à 30 KeV, et beaucoup plus importante que celle des électrons secondaires. Ils peuvent être émis à une plus grande profondeur dans l'échantillon. De ce fait, si on utilise le signal d'électrons rétrodiffusés pour reconstituer une image par balayage, La résolution atteinte avec les électrons rétrodiffusés sera relativement faible, de l'ordre du micromètre où de quelques dixièmes de micromètres.
Dépendance avec le numéro atomique
Par contre, les images réalisées avec les électrons rétrodiffusés bénéficient du fait que ces électrons sont sensibles au numéro atomique des atomes constituant l'échantillon. Les atomes les plus lourds (ceux ayant un nombre important de protons) réémetteront plus d'électrons que les atomes plus légers. Cette particularité sera utilisée pour l'analyse en électrons rétrodiffusés. Les zones formées d'atomes avec un nombre atomique élevé apparaîtront plus brillante que d'autres, c'est le contraste de phase. Cette méthode pourra permettre de mesurer l'homogénéité chimique d'un échantillon et permettra une analyse qualitative. Pour une analyse quantitative, on aura recours à la fluorescence X
Davantage d’informations B, C ...
Rendement de rétrodiffusion, selon le numéro atomique[2]
B
C
Al
Si
Fe
Co
Mo
La
Pt
Au
Z=5
Z=6
Z=13
Z=14
Z=26
Z=27
Z=42
Z=57
78
79
O.055
0.067
0.153
0.154
0.279
0.287
0.379
0.437
0.485
0.487
Fermer
Production d'or de la mine de Yanacocha (Tonnes)[3]
2006
2007
2008
2009
2010
2011
81
50
56
65
47
41
Expansion d'ITT et effets de la grande dépression des années 1930
Un des détecteurs d'électrons rétrodiffusés est une simple jonction, généralement une jonction Schottky. On parle souvent de détecteur à l'état solide. Il fonctionne sur le principe de la génération de paires électron-trou induite dans les matériaux Semi-conducteurs par un électron incident doté d'une certaine énergie. Si la paire électron-trou est créée dans la zone déserte d'une jonction, les électrons libres et les trous se déplacent dans des directions apposées, de telle sorte que la charge collectée sur l'électrode externe peut être injectée à l'entrée d'un amplificateur de courant. Le gain interne de cette diode est typiquement de 2500 pour des électrons incidents de 10 keV. [7]
Le gain du détecteur est donné par
avec
E est l'énergie des électrons incidents sur le détecteur
ei est l'énergie nécessaire pour créer une paire électron-trou (3.6 eV pour le Silicium) est la fraction d'électrons retrodiffusés à partir du détecteur (0.164 pour Si)
k est un coefficient tel que kE est l'énergie moyenne des électrons retrodiffusés(typ 0.5)
Davantage d’informations Energie des électrons E(eV), Gain ...
Gain du détecteur
Energie des électrons E(eV)
Gain
20
5100
15
2800
9
2300
Fermer
L'épaisseur de la zone déserte p d'une jonction Schottky est donnée par la formule classique:
Où V est la tension inverse appliquée sur la diode ou le potentiel de diffusion, en l'absence de tension appliquée. q est la charge de l'électron, N est la concentration du dopant et la permittivité du silicium, ce qui donne p=10 µm si V=0.7 Volt et N=1014 at/cm3.
L'épaisseur de la zone déserte ainsi que l'épaisseur de la couche métallique de la jonction Schottky doivent être comparées avec la profondeur de pénétration des électrons dans un solide, "electron range" en anglaisCette profondeur de pénétration est donnée, par exemple, par la formule de Kanaya-Okayama [8].
où E0 est l'énergie incidente, en keV, A est la masse atomique, en g/mole, ρ est la densité en g/cm3 et Z est le numéro atomique. Le faisceau incident est supposé être normal à la surface de la diode.
Lis ceci. pour la droite paresseuse, le sabotage est un avantage acquis au temps de la guerre froide. A cette époque, il y avait d'un côté une histoire falsifiée du PCF, made in PCF, et de l'autre côté, une autre histoire qui n'avait à faire beaucoup d'effort pour être meilleure que la première. A la source de cette histoire non communiste, les ouvrages que publie dans les années 48-51 Rossi, alias Angelo Tasca, le père de notre Catherine ex-ministre de la culture qui a obtenu que la redevance télé ne soit pas supprimée. L'histoire de Rossi était plutôt plus exacte que l'histoire du PCF. Mais depuis 30 ans, l'histoire du PCF est devenue un objet de recherche comme un autre et l'on cherche en vain des divergences entre plusieurs écoles, mais les gens de droite, par nature conservateurs, ont du mal à comprendre que les lectures dont ils faisaient leur miel il y a quarante ans sont devenues quelque peu obsolètes.
Près de 10 millions de prisonniers de guerre de toutes les nationalités connaîtront la captivité en Allemagne de 1939 à 1945. Dés le 18 septembre 1939, 100000 Polonais encerclés sont capturés par les Allemands. le tableau ci-dessous donne un ordre de grandeur du nombre total de prisonniers de guerre ayant connu la captivité en Allemagne.
Le sort des captifs a beaucoup varié, selon leur nationalité Pour les prisonniers ressortissants de pays occidentaux, France, belgique et Royaume uni, les Conventions de Genève sont à peu près appliquées. Ceci concerne également les prisonniers de guerre juifs [11].
Les conventions de Genève, par contre, ne sont pas appliquées aux prisonniers soviétiques, maltraités, qui subissent une effroyable mortalité. Sur les 5700000 capturés, au total, de juin 1941 à 1945, 930000 seulement demeurent prisonniers à la fin de la guerre. 1000000 sont passés dans l'Armée Vlassov ou dans les Hilfswillinge. Les autres sont morts tant les conditions de transport et de détention sont effroyables pour eux.
Sur les 1810000 Français capturés en mai-juin 1940, 250000 parviennent à s'évader avant d'arriver en Allemagne. La grande majorité des soldats est dispersée dans des Arbeitskommando, commandos de travail, c'est-à-dire, mis au service de l'industrie ou de l'agriculture allemande. Entre la fin 1940 et 1944, 475000 sont rapatriés[12]. A partir de 1942, dans le cadre de la politique de la relève menée par le gouvernement de Vichy, environ 210000 prisonniers sont "transformés", c'est-à-dire qu'ils restent en Allemagne, mais deviennent en théorie des travailleurs civils. De la même façon, 500000 des 640000 Internati italiens sont également "transformés" en civils.
Philippe Masson, Une guerre totale, 1939-45, Taillandier, 1993, p.426. Les chiffres pour l'Allemagne sont donnés au 31 mai de chaque année; Pour les USA, au 30 juin
Ulrich Herbert,Fremdarbeiter, Politik und Praxis des «Ausländer-Einsatzes» in der Kriegwirtschaft des Dritten Reiches, Verlag J.H.W. Dietz Nachf, 1985, reproduit par Yves Durand, Histoire de la Deuxième Guerre Mondiale, ed. Complexes, 1997, (ISBN2-87027-645-1), p.636. Il semble que dans ce tableau, les travailleurs de la partie de la Pologne annexée par l'URSS en 1939 soient comptabilisés comme "soviétiques"
Les Internati sont les membres de l'armée italienne désarmés et internés par les allemands juste en septembre 1943. Pour le chiffre de 6400000, Voir Yves Durand, p.634 (contradictoire avec le tableau de la p.619